Six ans de prison. À l’énoncé mercredi soir du verdict de la cour d’assises des A.-M., Christophe Pradal, 44 ans, paraît soulagé. Pour trois braquages de banques et de commerce, douze ans avaient été requis à son encontre.
Cet employé municipal de Nice, qui risque fort de perdre son emploi, étreint sa mère en pleurs puis son père, avant de suivre les policiers et de rejoindre la maison d’arrêt. « C’est une décision juste et mesurée » se félicite son avocat, Me Frédéric Landon. « Mon client n’interjettera pas appel. Il paie pour ce qu’il a réellement fait et non pour ce qu’a commis le co-accusé » [N.D.L.R. : Azzedine Sebkhi qui avait tenté de tuer un gardien de la paix et qui a mis fin à ses jours la nuit précédant l’ouverture du procès]. Les policiers, qui espéraient une sanction plus sévère, sont déçus. Ils avaient mal vécu le suicide du braqueur récidiviste qui les privait d’explications à la barre et de réparations.
Jusqu’ici inconnu de la justice, Christophe Pradal a justifié son entrée en criminalité par d’importantes difficultés financières. « Celles-ci étaient d’autant moins exceptionnelles que l’intéressé gagnait 2 000 euros par mois » tempère l’avocat général Éric Camous.
« Bandit en herbe… »
Alors était-il influencé par Sebkhi? « Il n’était pas son jouet. Le duo montait en puissance. Lors du dernier méfait, Pradal n’a pas hésité à faire mettre à genoux le commerçant. Il l’a menacé d’une arme chargée devant son petit-fils de 8 ans qui, depuis, souffre de troubles compulsifs. » « S’il était fébrile, reprend Me François Lastelle au nom d’une banque, il était engagé dans le grand banditisme »
Ou « brave type rongé par le remords »?
L’agent du nettoiement, graine de futur caïd? « C’est un brave type rongé par le remords, qui n’a pas tiré un seul coup de feu ni blessé personne », martèle Me Landon. « C’est aussi un homme orgueilleux et fier qui, au lieu de s’ouvrir de ses problèmes d’argent auprès de ses proches, a tenté de les résoudre en mauvaise compagnie. Il a déjà effectué quatorze mois de détention. Infligez-lui du sursis ou bien une peine de prison aménageable. »
Si l’avocat versaillais obtient une condamnation moitié moins lourde que celle prônée par l’avocat général, il n’évite pas un retour en prison de son client. Christophe Pradal avait d’ailleurs anticipé le verdict en rassemblant dans un sac rouge quelques affaires personnelles.
Source : Nice-Matin
Cet employé municipal de Nice, qui risque fort de perdre son emploi, étreint sa mère en pleurs puis son père, avant de suivre les policiers et de rejoindre la maison d’arrêt. « C’est une décision juste et mesurée » se félicite son avocat, Me Frédéric Landon. « Mon client n’interjettera pas appel. Il paie pour ce qu’il a réellement fait et non pour ce qu’a commis le co-accusé » [N.D.L.R. : Azzedine Sebkhi qui avait tenté de tuer un gardien de la paix et qui a mis fin à ses jours la nuit précédant l’ouverture du procès]. Les policiers, qui espéraient une sanction plus sévère, sont déçus. Ils avaient mal vécu le suicide du braqueur récidiviste qui les privait d’explications à la barre et de réparations.
Jusqu’ici inconnu de la justice, Christophe Pradal a justifié son entrée en criminalité par d’importantes difficultés financières. « Celles-ci étaient d’autant moins exceptionnelles que l’intéressé gagnait 2 000 euros par mois » tempère l’avocat général Éric Camous.
« Bandit en herbe… »
Alors était-il influencé par Sebkhi? « Il n’était pas son jouet. Le duo montait en puissance. Lors du dernier méfait, Pradal n’a pas hésité à faire mettre à genoux le commerçant. Il l’a menacé d’une arme chargée devant son petit-fils de 8 ans qui, depuis, souffre de troubles compulsifs. » « S’il était fébrile, reprend Me François Lastelle au nom d’une banque, il était engagé dans le grand banditisme »
Ou « brave type rongé par le remords »?
L’agent du nettoiement, graine de futur caïd? « C’est un brave type rongé par le remords, qui n’a pas tiré un seul coup de feu ni blessé personne », martèle Me Landon. « C’est aussi un homme orgueilleux et fier qui, au lieu de s’ouvrir de ses problèmes d’argent auprès de ses proches, a tenté de les résoudre en mauvaise compagnie. Il a déjà effectué quatorze mois de détention. Infligez-lui du sursis ou bien une peine de prison aménageable. »
Si l’avocat versaillais obtient une condamnation moitié moins lourde que celle prônée par l’avocat général, il n’évite pas un retour en prison de son client. Christophe Pradal avait d’ailleurs anticipé le verdict en rassemblant dans un sac rouge quelques affaires personnelles.
Source : Nice-Matin