Après Londres, des émeutes à Birmingham, Liverpool et Bristol
VIDEO. Des incendies gigantesques dans le quartier de Croydon, lundi soir.
On ne comprend pas grand chose, mais c'est les images qui sont importantes !
La pression ne retombe pas à Londres. Les violences se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi dans la capitale britannique, pour la troisième journée consécutive, et se sont étendues à la province.
Le Premier ministre britannique David Cameron a même décidé d'écourter ses vacances en Toscane (Italie) pour rentrer à Londres dans la nuit de lundi à mardi.
Il devrait tenir une réunion d'urgence avec les services de secours.
Dans la nuit de lundi à mardi, violences et pillages se sont également propagés dans la nuit aux villes anglaises de Birmingham, de Liverpool et de Bristol, soit au centre, au nord-ouest et au sud-ouest de l'Angleterre. Lundi soir à Londres, des groupes de jeunes s'étaient rassemblés dans le quartier de Hackney, dans l'est de la capitale, pillant des magasins et un camion. Mardi matin, la police londonienne a arrêté trois personnes soupçonnées de «tentative de meurtre» contre des membres des forces de l'ordre. Elles auraient tenté d'écraser un policier qui tentait d'arrêter leur voiture, parce qu'il les soupçonnait d'avoir participé au pillage d'un magasin à proximité.
Scotland Yard a annoncé avoir déployé 1 700 policiers supplémentaires pour faire face aux pires incidents survenus dans la capitale britannique depuis des années. La police a également dû intervenir à Croydon, où des feux spectaculaires étaient en cours lundi soir selon les images de la BBC, à Lewisham et à Peckham, dans le sud de Londres. A Peckham, des commerces étaient en feu et les flammes menaçaient de se propager à d'autres immeubles alors que des jeunes ont tenté de mettre le feu à un autobus à impériale, selon des images de télévision.
«Incroyable niveau de violence» contre les policiers
Toute la journée de lundi, des groupes de jeunes ont harcelé les forces de l’ordre et pillé des magasins dans plusieurs quartiers de la ville. Ces nouveaux incidents font suites aux émeutes survenues dans la nuit de samedi à dimanche à Tottenham, dans la foulée d'une manifestation pour réclamer «justice» après la mort d'un homme de 29 ans, Mark Duggan, tué lors d'une opération des forces de l'ordre contre la criminalité au sein de la communauté noire.
Mardi, 334 personnes, dont un garçon de onze ans, avaient été arrêtées depuis le début des violences. Au moins neuf membres des forces de l'ordre ont été blessés durant la nuit de dimanche à lundi, dont trois après avoir été heurtés par un véhicule roulant à vive allure. Trente-cinq au total ont été blessés depuis le début de ces émeutes, a indiqué la police, qui s'est dite «choquée par cet incroyable niveau de violence à leur encontre».
Scènes de pillage en province
En province, la police des West Midlands a confirmé l'arrestation de 87 jeunes qui, dans le centre de Birmingham, brisaient des vitrines de magasins et se livraient au pillage. Elle a indiqué qu'un commissariat de Birmingham était en feu. A Liverpool, la police locale a elle aussi indiqué être confrontée à des scènes de violence, notamment l'incendie de plusieurs voitures.
En ce qui concerne la capitale britannique, le chef de la police Tim Godwin a demandé «aux parents de commencer à contacter leurs enfants pour leur demander où ils se trouvent».
La ministre de l'Intérieur Theresa May a qualifié ces troubles «d'actes purement criminels», promettant que les responsables seraient traduits en justice. Elle a en revanche semblé écarter, pour le moment, le recours à l'armée ou à des canons à eau évoqué par certains élus locaux pour ramener le calme. «La police britannique ne travaille pas avec des canons à eau. La police britannique travaille avec l'appui des différentes communautés», a-t-elle assuré.
VIDEO. Des incendies gigantesques dans le quartier de Croydon, lundi soir.
On ne comprend pas grand chose, mais c'est les images qui sont importantes !
La pression ne retombe pas à Londres. Les violences se sont poursuivies dans la nuit de lundi à mardi dans la capitale britannique, pour la troisième journée consécutive, et se sont étendues à la province.
Le Premier ministre britannique David Cameron a même décidé d'écourter ses vacances en Toscane (Italie) pour rentrer à Londres dans la nuit de lundi à mardi.
Il devrait tenir une réunion d'urgence avec les services de secours.
Dans la nuit de lundi à mardi, violences et pillages se sont également propagés dans la nuit aux villes anglaises de Birmingham, de Liverpool et de Bristol, soit au centre, au nord-ouest et au sud-ouest de l'Angleterre. Lundi soir à Londres, des groupes de jeunes s'étaient rassemblés dans le quartier de Hackney, dans l'est de la capitale, pillant des magasins et un camion. Mardi matin, la police londonienne a arrêté trois personnes soupçonnées de «tentative de meurtre» contre des membres des forces de l'ordre. Elles auraient tenté d'écraser un policier qui tentait d'arrêter leur voiture, parce qu'il les soupçonnait d'avoir participé au pillage d'un magasin à proximité.
Scotland Yard a annoncé avoir déployé 1 700 policiers supplémentaires pour faire face aux pires incidents survenus dans la capitale britannique depuis des années. La police a également dû intervenir à Croydon, où des feux spectaculaires étaient en cours lundi soir selon les images de la BBC, à Lewisham et à Peckham, dans le sud de Londres. A Peckham, des commerces étaient en feu et les flammes menaçaient de se propager à d'autres immeubles alors que des jeunes ont tenté de mettre le feu à un autobus à impériale, selon des images de télévision.
«Incroyable niveau de violence» contre les policiers
Toute la journée de lundi, des groupes de jeunes ont harcelé les forces de l’ordre et pillé des magasins dans plusieurs quartiers de la ville. Ces nouveaux incidents font suites aux émeutes survenues dans la nuit de samedi à dimanche à Tottenham, dans la foulée d'une manifestation pour réclamer «justice» après la mort d'un homme de 29 ans, Mark Duggan, tué lors d'une opération des forces de l'ordre contre la criminalité au sein de la communauté noire.
Mardi, 334 personnes, dont un garçon de onze ans, avaient été arrêtées depuis le début des violences. Au moins neuf membres des forces de l'ordre ont été blessés durant la nuit de dimanche à lundi, dont trois après avoir été heurtés par un véhicule roulant à vive allure. Trente-cinq au total ont été blessés depuis le début de ces émeutes, a indiqué la police, qui s'est dite «choquée par cet incroyable niveau de violence à leur encontre».
Scènes de pillage en province
En province, la police des West Midlands a confirmé l'arrestation de 87 jeunes qui, dans le centre de Birmingham, brisaient des vitrines de magasins et se livraient au pillage. Elle a indiqué qu'un commissariat de Birmingham était en feu. A Liverpool, la police locale a elle aussi indiqué être confrontée à des scènes de violence, notamment l'incendie de plusieurs voitures.
En ce qui concerne la capitale britannique, le chef de la police Tim Godwin a demandé «aux parents de commencer à contacter leurs enfants pour leur demander où ils se trouvent».
La ministre de l'Intérieur Theresa May a qualifié ces troubles «d'actes purement criminels», promettant que les responsables seraient traduits en justice. Elle a en revanche semblé écarter, pour le moment, le recours à l'armée ou à des canons à eau évoqué par certains élus locaux pour ramener le calme. «La police britannique ne travaille pas avec des canons à eau. La police britannique travaille avec l'appui des différentes communautés», a-t-elle assuré.