par Une battue après la disparition d’un Nîmois
Depuis sa disparition, pendant la feria nîmoise de Pentecôte, son téléphone portable ne répond plus, aucun retrait d’argent sur son compte bancaire n’a été constaté, ses proches, son compagnon, ses collègues de travail n’ont plus de nouvelles. Laurent Julien, Nîmois de 31 ans, manager dans un établissement de restauration rapide à Alès, n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 10 au 11 juin.
Jeudi, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour enlèvement et séquestration confiée à la police judiciaire de Nîmes, une centaine de personnes ont participé à une battue sur le secteur des Hauts de Nîmes. Les investigations des policiers et l’exploitation des données du téléphone portable du Nîmois ont permis de localiser, sur la période du 10 au 11 juin, le secteur du chemin de la Préfecture dans le quartier de la Cigale. Un relais qui couvre le site des Hauts de Nîmes, connu comme un lieu de rencontres pour les homosexuels. Apparemment, il y a quelques semaines, "Laurent Julien avait fréquenté cet endroit", déclare Robert Gelli, procureur de la République.
Les forces de police ont passé au peigne fin la garrigue des Hauts de Nîmes. Comme on pouvait s’y attendre, dans ces lieux fréquentés, l’inspection a permis de récupérer pas mal d’objets - lunettes, gants, une casquette... - et indices qui demandent à être exploités.
À Nîmes, la disparition de Laurent Julien a suscité beaucoup d’inquiétudes chez ses proches et son ami. Vivant en couple et pacsé, le trentenaire a quitté, seul et à pied, son domicile, le 10 juin vers 23 h 30, pour rejoindre la feria et un bar où il avait rendez-vous. Il n’y est jamais arrivé.
Dans un premier temps, l’enquête a été ouverte pour “disparition inquiétante”. Les premières investigations, vérifications des enquêteurs de la PJ de Nîmes, le travail sur le terrain déjà mené aux Hauts de Nîmes et l’absence de Laurent Julien ont changé la donne. "Les services de police ont mis le paquet dès l’ouverture de l’enquête", insiste le procureur. La semaine prochaine, le parquet pourrait ouvrir une information judiciaire pour enlèvement et séquestration.
Midilibre
Depuis sa disparition, pendant la feria nîmoise de Pentecôte, son téléphone portable ne répond plus, aucun retrait d’argent sur son compte bancaire n’a été constaté, ses proches, son compagnon, ses collègues de travail n’ont plus de nouvelles. Laurent Julien, Nîmois de 31 ans, manager dans un établissement de restauration rapide à Alès, n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 10 au 11 juin.
Jeudi, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour enlèvement et séquestration confiée à la police judiciaire de Nîmes, une centaine de personnes ont participé à une battue sur le secteur des Hauts de Nîmes. Les investigations des policiers et l’exploitation des données du téléphone portable du Nîmois ont permis de localiser, sur la période du 10 au 11 juin, le secteur du chemin de la Préfecture dans le quartier de la Cigale. Un relais qui couvre le site des Hauts de Nîmes, connu comme un lieu de rencontres pour les homosexuels. Apparemment, il y a quelques semaines, "Laurent Julien avait fréquenté cet endroit", déclare Robert Gelli, procureur de la République.
Les forces de police ont passé au peigne fin la garrigue des Hauts de Nîmes. Comme on pouvait s’y attendre, dans ces lieux fréquentés, l’inspection a permis de récupérer pas mal d’objets - lunettes, gants, une casquette... - et indices qui demandent à être exploités.
À Nîmes, la disparition de Laurent Julien a suscité beaucoup d’inquiétudes chez ses proches et son ami. Vivant en couple et pacsé, le trentenaire a quitté, seul et à pied, son domicile, le 10 juin vers 23 h 30, pour rejoindre la feria et un bar où il avait rendez-vous. Il n’y est jamais arrivé.
Dans un premier temps, l’enquête a été ouverte pour “disparition inquiétante”. Les premières investigations, vérifications des enquêteurs de la PJ de Nîmes, le travail sur le terrain déjà mené aux Hauts de Nîmes et l’absence de Laurent Julien ont changé la donne. "Les services de police ont mis le paquet dès l’ouverture de l’enquête", insiste le procureur. La semaine prochaine, le parquet pourrait ouvrir une information judiciaire pour enlèvement et séquestration.
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