par Cinq villages créent leur police municipale
"Seuls, nous ne l’envisagions absolument pas, ce n’était pas abordable financièrement", justifie Jacky Galabrun, le maire de Tressan, rejoint par son homologue de Saint-Bauzille-de-la Sylve, Michel Coustol. Le premier ajoutant : "Et nous n’aurions pas eu besoin d’un agent à plein-temps."
Une police municipale intercommunale
Le 1er janvier, leurs deux villages ont intégré en même temps que Bélarga la police municipale intercommunale expérimentée depuis avril 2010 par Le Pouget et Vendémian. Une démarche originale, encore rare, au point que les deux communes n’ont pu "s’inspirer d’un précédent dans le département", explique le premier magistrat du Pouget, Louis Villaret.
La chose est théoriquement possible depuis 2002, pour des collectivités rurales de petites tailles s’en remettant jusqu’ici aux gendarmes. "J’ai été contre très longtemps, rappelle ce socialiste, on a résisté, parce que je considère que ces questions sont du ressort de l’État. Mais aujourd’hui, les gendarmes sont mobilisés par d’autres missions, moins présents dans nos villages et on se sent un peu seul", regrette l’édile.
Multiplication des incivilités
Seul "devant la lourdeur de la tâche, continue Michel Coustol, celle liée aux pouvoirs de police du maire, que nous ne pouvons plus assumer sans y consacrer trop de temps". La multiplication des incivilités en est une cause, la hausse plus ou moins importante de la population de ces villages une seconde. Même si elle n’induit pas forcément un accroissement marqué de la délinquance, note le maire de Saint-Bauzille, même si "ce n’est pas le facteur premier", relève Jacky Galabrun.
Hausse de la population
Ces cinq communes, de 538 à 1 807 habitants, ont connu depuis 1999 des taux de croissance de 30 à 69 %, qui compliquent des choses aussi simples que la circulation et le stationnement.
Ces deux problèmes figurent donc parmi les six missions affectées aux deux agents de la PM. Avec les incivilités, la lutte contre les dépôts sauvages d’ordures, la divagation des animaux et le respect des règles d’urbanisme. "On n’attend pas d’eux la prévention des cambriolages, même si leur présence peut être dissuasive", note Jacky Galabrun.
Partage des coûts
En pratique, un agent a été recruté par Le Pouget et l’autre, le 1er janvier, par la mairie de Vendémian. Par conventions, ils interviennent 35 h sur la première et 15 h dans la deuxième, 10 h à Saint-Bauzille et 5 h à Bélarga et Tressan.
Les mêmes documents répartissent la charge financière entre les cinq villages, salaires, équipement, véhicule, soit 35 000 € pour Le Pouget ou 10 000 € pour Saint- Bauzille-de-la-Sylve. Une part supportable : "L’expérience nous dira si l’on a raison ou pas. Si l’on se fie aux conclusions du Pouget et de Vendémian, c’est largement positif", dit Michel Coustol.
Midilibre
"Seuls, nous ne l’envisagions absolument pas, ce n’était pas abordable financièrement", justifie Jacky Galabrun, le maire de Tressan, rejoint par son homologue de Saint-Bauzille-de-la Sylve, Michel Coustol. Le premier ajoutant : "Et nous n’aurions pas eu besoin d’un agent à plein-temps."
Une police municipale intercommunale
Le 1er janvier, leurs deux villages ont intégré en même temps que Bélarga la police municipale intercommunale expérimentée depuis avril 2010 par Le Pouget et Vendémian. Une démarche originale, encore rare, au point que les deux communes n’ont pu "s’inspirer d’un précédent dans le département", explique le premier magistrat du Pouget, Louis Villaret.
La chose est théoriquement possible depuis 2002, pour des collectivités rurales de petites tailles s’en remettant jusqu’ici aux gendarmes. "J’ai été contre très longtemps, rappelle ce socialiste, on a résisté, parce que je considère que ces questions sont du ressort de l’État. Mais aujourd’hui, les gendarmes sont mobilisés par d’autres missions, moins présents dans nos villages et on se sent un peu seul", regrette l’édile.
Multiplication des incivilités
Seul "devant la lourdeur de la tâche, continue Michel Coustol, celle liée aux pouvoirs de police du maire, que nous ne pouvons plus assumer sans y consacrer trop de temps". La multiplication des incivilités en est une cause, la hausse plus ou moins importante de la population de ces villages une seconde. Même si elle n’induit pas forcément un accroissement marqué de la délinquance, note le maire de Saint-Bauzille, même si "ce n’est pas le facteur premier", relève Jacky Galabrun.
Hausse de la population
Ces cinq communes, de 538 à 1 807 habitants, ont connu depuis 1999 des taux de croissance de 30 à 69 %, qui compliquent des choses aussi simples que la circulation et le stationnement.
Ces deux problèmes figurent donc parmi les six missions affectées aux deux agents de la PM. Avec les incivilités, la lutte contre les dépôts sauvages d’ordures, la divagation des animaux et le respect des règles d’urbanisme. "On n’attend pas d’eux la prévention des cambriolages, même si leur présence peut être dissuasive", note Jacky Galabrun.
Partage des coûts
En pratique, un agent a été recruté par Le Pouget et l’autre, le 1er janvier, par la mairie de Vendémian. Par conventions, ils interviennent 35 h sur la première et 15 h dans la deuxième, 10 h à Saint-Bauzille et 5 h à Bélarga et Tressan.
Les mêmes documents répartissent la charge financière entre les cinq villages, salaires, équipement, véhicule, soit 35 000 € pour Le Pouget ou 10 000 € pour Saint- Bauzille-de-la-Sylve. Une part supportable : "L’expérience nous dira si l’on a raison ou pas. Si l’on se fie aux conclusions du Pouget et de Vendémian, c’est largement positif", dit Michel Coustol.
Midilibre
