par Hier, les secours et l'État ont testé un plan d'intervention pour parer aux risques du site de l'industriel LBC, spécialiste du transport de liquides.
Hier matin, les habitants de Boucau et Tarnos auront à peine noté quelques barrières mobiles, interdisant l'accès à la zone industrielle, sur les quais, et aux installations de la société LBC, route de la Barre.
Pourtant, le dispositif était la partie visible d'une simulation d'accident de grande ampleur, organisée chez ce spécialiste du transit de produits liquides, chimiques et pétroliers. Les services de la gendarmerie, les pompiers des Landes et des Pyrénées-Atlantiques (commandant Grégoire Tourné) et la préfecture des Landes, ont imaginé « une situation de risque maximaliste ». Et comment la juguler.
Boule de feu
Cette situation extrême, c'est le boil-over. Le phénomène explosif est rarissime, et déclenché par la conjonction de plusieurs facteurs : incendie d'une cuve, formation de vapeur d'eau, projection dans l'air. Le résultat : une boule de feu, qui se forme et se répand, au terme d'un processus très lent. Au minimum 24 heures », renseigne Philippe Ivandekics, directeur général LBC depuis quelques 30 ans.
Hier matin, le plan particulier d'intervention (PPI), spécifique aux installations classées Seveso Haut (lire par ailleurs), avait pris pour cas d'espèce le feu d'un réservoir de pétrole brut de 15 000 m3, à moitié plein. Pour les pompiers, la gageure consiste à mobiliser, sur le papier, et depuis les casernes des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, des moyens d'extinction à la mousse, lourds et encombrants, et à les coordonner. « Nous menons cette opération de façon réelle une fois par an, depuis 30 ans », renseigne en outre Philippe Ivandekics.
Évacuer la population
Moins fréquente, en revanche, l'opération visant à imaginer comment évacuer la population 400 mètres autour du sinistre. « La difficulté est l'existence d'une seule route desservant la zone affectée et menant à la plage de la Digue », note Loïc Obled, directeur de cabinet du préfet des Landes. Le chemin des Dunes conduisant à la plage, et enroché pour prévenir les installations intempestives, a été dégagé hier matin par bulldozer.
« La plage de la Digue est hors périmètre de sécurité », précise le représentant de l'État. « Mais en plein été, s'il y a un millier de personnes sur la plage, nous devons disposer d'une voie d'accès, notamment pour leur ravitaillement. » Si le PPI avait eu lieu grandeur nature, il aurait mobilisé environ 200 personnes - pompiers, police (Bayonne), gendarmerie, Villes de Boucau et Tarnos. Mais hier, la partie poste de commandement était bien visible.
Interface avec Paris
Au centre municipal Albert-Castets de Tarnos était installé le poste de commandement opérationnel (PCO) - dont un véhicule des pompiers avec tous moyens de communication et fonctionnant avec ou sans accès aux réseaux (électricité, etc.) « Le PCO est prévu pour la coordination opérationnelle. Le centre opérationnel départemental (COD), situé à la préfecture, prend les grandes décisions, et il a fonction d'interface avec Paris et les ministères. » L'opération de simulation a mis en lumière les améliorations restant à apporter à la prévention des risques du site LBC. « L'incendie virtuel a été maîtrisé, les équipes de secours, de gendarmerie et de police étaient rapidement sur place », assure Loïc Obled.
« Nous pouvons encore faire mieux sur la mise en place des dispositifs - centre opérationnel et poste de commandement. La prochaine simulation aura lieu d'ici trois ans, comme le prévoit la directive européenne Seveso II.
Source: Sud ouest
Hier matin, les habitants de Boucau et Tarnos auront à peine noté quelques barrières mobiles, interdisant l'accès à la zone industrielle, sur les quais, et aux installations de la société LBC, route de la Barre.
Pourtant, le dispositif était la partie visible d'une simulation d'accident de grande ampleur, organisée chez ce spécialiste du transit de produits liquides, chimiques et pétroliers. Les services de la gendarmerie, les pompiers des Landes et des Pyrénées-Atlantiques (commandant Grégoire Tourné) et la préfecture des Landes, ont imaginé « une situation de risque maximaliste ». Et comment la juguler.
Boule de feu
Cette situation extrême, c'est le boil-over. Le phénomène explosif est rarissime, et déclenché par la conjonction de plusieurs facteurs : incendie d'une cuve, formation de vapeur d'eau, projection dans l'air. Le résultat : une boule de feu, qui se forme et se répand, au terme d'un processus très lent. Au minimum 24 heures », renseigne Philippe Ivandekics, directeur général LBC depuis quelques 30 ans.
Hier matin, le plan particulier d'intervention (PPI), spécifique aux installations classées Seveso Haut (lire par ailleurs), avait pris pour cas d'espèce le feu d'un réservoir de pétrole brut de 15 000 m3, à moitié plein. Pour les pompiers, la gageure consiste à mobiliser, sur le papier, et depuis les casernes des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, des moyens d'extinction à la mousse, lourds et encombrants, et à les coordonner. « Nous menons cette opération de façon réelle une fois par an, depuis 30 ans », renseigne en outre Philippe Ivandekics.
Évacuer la population
Moins fréquente, en revanche, l'opération visant à imaginer comment évacuer la population 400 mètres autour du sinistre. « La difficulté est l'existence d'une seule route desservant la zone affectée et menant à la plage de la Digue », note Loïc Obled, directeur de cabinet du préfet des Landes. Le chemin des Dunes conduisant à la plage, et enroché pour prévenir les installations intempestives, a été dégagé hier matin par bulldozer.
« La plage de la Digue est hors périmètre de sécurité », précise le représentant de l'État. « Mais en plein été, s'il y a un millier de personnes sur la plage, nous devons disposer d'une voie d'accès, notamment pour leur ravitaillement. » Si le PPI avait eu lieu grandeur nature, il aurait mobilisé environ 200 personnes - pompiers, police (Bayonne), gendarmerie, Villes de Boucau et Tarnos. Mais hier, la partie poste de commandement était bien visible.
Interface avec Paris
Au centre municipal Albert-Castets de Tarnos était installé le poste de commandement opérationnel (PCO) - dont un véhicule des pompiers avec tous moyens de communication et fonctionnant avec ou sans accès aux réseaux (électricité, etc.) « Le PCO est prévu pour la coordination opérationnelle. Le centre opérationnel départemental (COD), situé à la préfecture, prend les grandes décisions, et il a fonction d'interface avec Paris et les ministères. » L'opération de simulation a mis en lumière les améliorations restant à apporter à la prévention des risques du site LBC. « L'incendie virtuel a été maîtrisé, les équipes de secours, de gendarmerie et de police étaient rapidement sur place », assure Loïc Obled.
« Nous pouvons encore faire mieux sur la mise en place des dispositifs - centre opérationnel et poste de commandement. La prochaine simulation aura lieu d'ici trois ans, comme le prévoit la directive européenne Seveso II.
Source: Sud ouest
