La police nationale enquête à la municipale
L’affaire n’est pas banale. D’après nos informations, la police nationale a mené récemment des investigations sur le fonctionnement de la police municipale de Narbonne. Objectif : confirmer ou infirmer les accusations d’un policier municipal qui s’était dit victime de harcèlement moral. Le plaignant, détaché dans un autre service de la mairie du temps de Michel Moynier, avait réintégré la police municipale après l’élection de Jacques Bascou. Cet employé, qui serait actuellement en arrêt maladie, avait fini par déposer plainte contre l’un de ses supérieurs hiérarchiques.
"Cette situation est liée à une personne qui n’a pas accepté une situation nouvelle, commente Pierre Galinier, l’adjoint responsable de la sécurité, il n’y a pas d’affaire..."Un point de vue visiblement partagé par le parquet qui n’avait pas jugé nécessaire d’engager des poursuites au regard du dossier. Mais le policier s’est dernièrement constitué partie civile, pour relancer l’action de la justice. Résultat : "Une information judiciaire a été ouverte", indique le procureur de la République, Bertrand Baboulenne.
Les policiers, agissant sur commission rogatoire d’un juge d’instruction, mènent donc des vérifications pour démêler ce dossier. L’ancien maire de Narbonne, Michel Moynier, aurait notamment été entendu comme témoin, pour donner des précisions sur le fonctionnement du service et l’affectation de ce policier sous sa gouvernance. Les auditions devraient se poursuivre.
Midilibre
L’affaire n’est pas banale. D’après nos informations, la police nationale a mené récemment des investigations sur le fonctionnement de la police municipale de Narbonne. Objectif : confirmer ou infirmer les accusations d’un policier municipal qui s’était dit victime de harcèlement moral. Le plaignant, détaché dans un autre service de la mairie du temps de Michel Moynier, avait réintégré la police municipale après l’élection de Jacques Bascou. Cet employé, qui serait actuellement en arrêt maladie, avait fini par déposer plainte contre l’un de ses supérieurs hiérarchiques.
"Cette situation est liée à une personne qui n’a pas accepté une situation nouvelle, commente Pierre Galinier, l’adjoint responsable de la sécurité, il n’y a pas d’affaire..."Un point de vue visiblement partagé par le parquet qui n’avait pas jugé nécessaire d’engager des poursuites au regard du dossier. Mais le policier s’est dernièrement constitué partie civile, pour relancer l’action de la justice. Résultat : "Une information judiciaire a été ouverte", indique le procureur de la République, Bertrand Baboulenne.
Les policiers, agissant sur commission rogatoire d’un juge d’instruction, mènent donc des vérifications pour démêler ce dossier. L’ancien maire de Narbonne, Michel Moynier, aurait notamment été entendu comme témoin, pour donner des précisions sur le fonctionnement du service et l’affectation de ce policier sous sa gouvernance. Les auditions devraient se poursuivre.
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