par Deux embauches créent la polémique au sein du Sdis
C’est une lettre qui fait beaucoup de remous. Surtout depuis qu’elle a été récupérée par une main anonyme et largement diffusée, avec ses commentaires. Au départ, le courrier émane de la CGT du Sdis, le Service départemental d’incendie et de secours, lettre destinée à la direction. Le syndicat se plaint des modalités de deux embauches au 1er mai, un adjoint administratif et un adjoint technique, en reprochant à la direction de ne pas recourir à "la publicité de vacance des postes". Rajoutant que l’attitude est "récurrente". La lettre cite ainsi deux autres séries de cas en 2010 et 2011 dont trois postes de sapeurs-pompiers professionnels.
En clair, la CGT aimerait que les offres de postes vacants soient diffusées conformément à la loi du 26 janvier 1984 sur la fonction publique territoriale, afin de "respecter l’égalité des chances de candidats potentiels extérieurs, et de favoriser également la mobilité interne", explique la CGT dans son courrier. Le syndicat termine sa lettre en menaçant de saisir le tribunal administratif.
Parmi ces deux personnes récemment embauchées, se trouve le fils d’un conseiller général administrateur du Sdis, Jean-Michel Suau, élu communiste alésien. D’où les remous autour de cette lettre, remous qui laisseraient entendre que les deux embauches ne sont pas légales. "C’est totalement faux", riposte Philippe Santos (CGT - Sdis).
"Ces embauches n’ont rien à voir avec un quelconque piston. Cette lettre a été envoyée au président du Sdis, Alexandre Pissas, afin d’obtenir un rendez-vous. Nous ne demandons pas l’annulation des embauches. On se sert de ce courrier interne à des fins politiques", dénonce le syndicaliste qui n’exclut pas de porter plainte.
"Les courageux anonymes qui font circuler ces lettres se servent de choses personnelles. C’est un coup politique. Mon fils est pompier volontaire depuis 5 ans. Il a obtenu ce poste, qui ne nécessite ni examen ni concours, dans le cadre de la déprécarisation. Il n’y a aucun passe-droit", précise Jean-Michel Suau. "Je suis prêt à en débattre. Au grand jour !", conclut l’élu.
Midilibre
C’est une lettre qui fait beaucoup de remous. Surtout depuis qu’elle a été récupérée par une main anonyme et largement diffusée, avec ses commentaires. Au départ, le courrier émane de la CGT du Sdis, le Service départemental d’incendie et de secours, lettre destinée à la direction. Le syndicat se plaint des modalités de deux embauches au 1er mai, un adjoint administratif et un adjoint technique, en reprochant à la direction de ne pas recourir à "la publicité de vacance des postes". Rajoutant que l’attitude est "récurrente". La lettre cite ainsi deux autres séries de cas en 2010 et 2011 dont trois postes de sapeurs-pompiers professionnels.
En clair, la CGT aimerait que les offres de postes vacants soient diffusées conformément à la loi du 26 janvier 1984 sur la fonction publique territoriale, afin de "respecter l’égalité des chances de candidats potentiels extérieurs, et de favoriser également la mobilité interne", explique la CGT dans son courrier. Le syndicat termine sa lettre en menaçant de saisir le tribunal administratif.
Parmi ces deux personnes récemment embauchées, se trouve le fils d’un conseiller général administrateur du Sdis, Jean-Michel Suau, élu communiste alésien. D’où les remous autour de cette lettre, remous qui laisseraient entendre que les deux embauches ne sont pas légales. "C’est totalement faux", riposte Philippe Santos (CGT - Sdis).
"Ces embauches n’ont rien à voir avec un quelconque piston. Cette lettre a été envoyée au président du Sdis, Alexandre Pissas, afin d’obtenir un rendez-vous. Nous ne demandons pas l’annulation des embauches. On se sert de ce courrier interne à des fins politiques", dénonce le syndicaliste qui n’exclut pas de porter plainte.
"Les courageux anonymes qui font circuler ces lettres se servent de choses personnelles. C’est un coup politique. Mon fils est pompier volontaire depuis 5 ans. Il a obtenu ce poste, qui ne nécessite ni examen ni concours, dans le cadre de la déprécarisation. Il n’y a aucun passe-droit", précise Jean-Michel Suau. "Je suis prêt à en débattre. Au grand jour !", conclut l’élu.
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