par Une histoire de passerelle met le feu chez les pompiers
17 postes de pompiers professionnels sont à pourvoir sur le département. Une rumeur d’attribution fait débat.
La guéguerre qui est censée exister entre les sapeurs-pompiers professionnels et les volontaires n’a pas lieu d’être. Pour preuve, depuis quelque temps, les pompiers œuvrent pour faire entrer treize volontaires dans la profession. La conjoncture n’est pas si mauvaise, dix-sept postes sont à pourvoir dans le Gard et treize volontaires ont réussi haut la main leur concours. Mais l’administration en aurait décidé autrement. Un jeu de chaises musicales s’est mis en place, selon les syndicats, ce qui leur déplaît.
Pour l’instant, seuls dix sur les treize ont été retenus et ont même commencé depuis début décembre. Les trois autres sont en attente d’une réponse. Mais la rumeur ne les désigne pas pour l’instant. "Nous avons 17 postes dus aux départs à la retraite et aux décès de nos collègues. Nous avons eu la confirmation des ressources humaines du Sdis qu’ils seront tous pourvus, explique Laurent Doudoux, président départemental du FASPP30, syndicat majoritaire chez les pompiers.
Seul souci, c’est qu’une rumeur d’attribution d’un des postes se ferait pour un employé du conseil général par un système de passerelle." En effet, une loi autorise certains agents, sous conditions (être volontaire depuis 10 ans, avoir les concours et les examens...), à devenir pompiers professionnels. Ce que dénonce le syndicat. "C’est la porte ouverte aux passes-droits. Nous ne voulons pas que ce recours soit utilisé. De plus, cet homme, dont bien entendu nous n’avons rien contre, n’aurait pas eu ses examens d’entrée, alors que nos petits jeunes oui. Et lui a déjà un emploi."
"La porte ouverte aux passes-droits"
Du côté du conseil général, l’attribution de ses postes ne semble pas poser problème. "Les postes seront attribués comme suit : trois officiers, 10 volontaires, trois professionnels par mutation et un poste par la voie de la passerelle qui n’est pour le moment pas attribué", est-il précisé. Ce mode de recrutement est tout à fait légal, "mais pas obligatoire", souligne Laurent Doudoux. "De plus, notre incompréhension vient du fait que Damien Alary a toujours soutenu les pompiers."
Le conseil général par la voix de Damien Alary reconnaît qu’il n’y a pas eu assez d’informations données sur ce mode de recrutement et que les candidatures sont réétudiées.
Pour marquer leur mécontentement et surtout transmettre leurs revendications (lire ci-contre), les sapeurs-pompiers appellent à manifester mercredi 21 décembre lors du conseil d’administration qui se déroulera dans les locaux nîmois du Sdis. "Tous les pompiers sont appelés à y participer et tous ceux qui le souhaitent, évidemment, pour nous soutenir."
À bon entendeur...
CE QUE DEMANDENT LES SYNDICATS
« On ne demande pas grand-chose. Malgré l’accroissement de la population sur notre territoire, nos effectifs n’augmentent pas. On ne demande pas plus de poste et ça ne coûte pas plus cher au département. La seule chose c’est qu’on ne veut personne de catapulté, ce qui nous semble un peu logique », argumente le président du FASPP30. Avant d’ajouter : Les trois jeunes volontaires que l’on voudrait voir intégrer n’ont pas d’emploi ou alors précaire. Et eux, ils sont au niveau. »
Autre revendication, la création d’une commission pour discuter de ce mode de recrutement et pourquoi pas pour étudier un dossier avec les pompiers dans le cas d’une éventuelle embauche par ce moyen.
Midilibre
17 postes de pompiers professionnels sont à pourvoir sur le département. Une rumeur d’attribution fait débat.
La guéguerre qui est censée exister entre les sapeurs-pompiers professionnels et les volontaires n’a pas lieu d’être. Pour preuve, depuis quelque temps, les pompiers œuvrent pour faire entrer treize volontaires dans la profession. La conjoncture n’est pas si mauvaise, dix-sept postes sont à pourvoir dans le Gard et treize volontaires ont réussi haut la main leur concours. Mais l’administration en aurait décidé autrement. Un jeu de chaises musicales s’est mis en place, selon les syndicats, ce qui leur déplaît.
Pour l’instant, seuls dix sur les treize ont été retenus et ont même commencé depuis début décembre. Les trois autres sont en attente d’une réponse. Mais la rumeur ne les désigne pas pour l’instant. "Nous avons 17 postes dus aux départs à la retraite et aux décès de nos collègues. Nous avons eu la confirmation des ressources humaines du Sdis qu’ils seront tous pourvus, explique Laurent Doudoux, président départemental du FASPP30, syndicat majoritaire chez les pompiers.
Seul souci, c’est qu’une rumeur d’attribution d’un des postes se ferait pour un employé du conseil général par un système de passerelle." En effet, une loi autorise certains agents, sous conditions (être volontaire depuis 10 ans, avoir les concours et les examens...), à devenir pompiers professionnels. Ce que dénonce le syndicat. "C’est la porte ouverte aux passes-droits. Nous ne voulons pas que ce recours soit utilisé. De plus, cet homme, dont bien entendu nous n’avons rien contre, n’aurait pas eu ses examens d’entrée, alors que nos petits jeunes oui. Et lui a déjà un emploi."
"La porte ouverte aux passes-droits"
Du côté du conseil général, l’attribution de ses postes ne semble pas poser problème. "Les postes seront attribués comme suit : trois officiers, 10 volontaires, trois professionnels par mutation et un poste par la voie de la passerelle qui n’est pour le moment pas attribué", est-il précisé. Ce mode de recrutement est tout à fait légal, "mais pas obligatoire", souligne Laurent Doudoux. "De plus, notre incompréhension vient du fait que Damien Alary a toujours soutenu les pompiers."
Le conseil général par la voix de Damien Alary reconnaît qu’il n’y a pas eu assez d’informations données sur ce mode de recrutement et que les candidatures sont réétudiées.
Pour marquer leur mécontentement et surtout transmettre leurs revendications (lire ci-contre), les sapeurs-pompiers appellent à manifester mercredi 21 décembre lors du conseil d’administration qui se déroulera dans les locaux nîmois du Sdis. "Tous les pompiers sont appelés à y participer et tous ceux qui le souhaitent, évidemment, pour nous soutenir."
À bon entendeur...
CE QUE DEMANDENT LES SYNDICATS
« On ne demande pas grand-chose. Malgré l’accroissement de la population sur notre territoire, nos effectifs n’augmentent pas. On ne demande pas plus de poste et ça ne coûte pas plus cher au département. La seule chose c’est qu’on ne veut personne de catapulté, ce qui nous semble un peu logique », argumente le président du FASPP30. Avant d’ajouter : Les trois jeunes volontaires que l’on voudrait voir intégrer n’ont pas d’emploi ou alors précaire. Et eux, ils sont au niveau. »
Autre revendication, la création d’une commission pour discuter de ce mode de recrutement et pourquoi pas pour étudier un dossier avec les pompiers dans le cas d’une éventuelle embauche par ce moyen.
Midilibre
