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    Malaise chez les urgentistes

    Minijo
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    Malaise chez les urgentistes Empty Malaise chez les urgentistes

    Message par Minijo Ven 8 Juil - 17:32

    Malaise chez les urgentistes

    Malaise chez les urgentistes Actu_h13


    Même un médecin souffre. À l’hôpital de Sète, après moult agressions aux urgences, un vigile vient d’être embauché et chaque salarié peut recourir à une aide psychologique. Le conseil régional de l’Ordre des médecins s’apprête à créer une ligne téléphonique dédiée aux soignants en difficulté.

    Des initiatives en phase avec un sondage récent du groupe Pasteur mutualité, qui a créé une consultation sur l’épuisement professionnel des soignants : 86 % des médecins pensent éventuellement en avoir besoin. Selon une étude de 2003 pour l’Ordre des médecins, le risque de suicide chez les docteurs est 2,27 fois plus élevé que chez les autres actifs.

    Pour le chef des urgences à Sète, Philippe Pinel, "personnels soignants et urgences sont saturés". Avec 28 000 passages/an, l’activité ne cesse de croître malgré la nouvelle maison médicale. Le taux d’occupation des urgences est de 120 % : régulièrement, des malades passent la nuit sur des brancards...

    Richard Dumont, chef du Samu de Montpellier Les médecins ne se plaignent pas. Ils encaissent les mauvaises conditions de travail, agressions verbales ou physiques. Mais certains craquent : à Sète, trois urgentistes sur douze ont jeté l’éponge. Deux partent dans d’autres services, le troisième en Nouvelle-Calédonie. Pour beaucoup, ce n’est plus un métier à vie.

    A Perpignan, Aziz Akouz, chef des urgences (45 000 passages/an) recherche lui aussi des praticiens pour combler ses 30 équivalents temps plein. Il parle "d’usure. Certains, après 25 ans de métier, ont du mal à récupérer". Ils se limitent à un mi-temps ou changent de service. Au Samu de Montpellier, après une année difficile, Richard Dumont, le responsable, apprécie "le bol d’oxygène" : 9 jeunes médecins - dont cinq resteront - formés dans le service.

    "On travaille beaucoup. Mais on n’est pas tout seul. La sollicitation explose et, de plus en plus, patients et institutions se défaussent sur le Samu et les urgences." Au CHU de Nîmes, un infirmier, fraîchement diplômé, "ne se voyait pas travailler ailleurs qu’aux urgences. C’est technique et ça bouge". C’est son premier poste. Passionné, il vit parfois des "journées très dures" et revendique une prime de risque. Déjà.

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    Malaise chez les urgentistes Empty Re: Malaise chez les urgentistes

    Message par Krogzweillerz Sam 9 Juil - 22:44

    Merci de l'info !!

      La date/heure actuelle est Ven 20 Sep - 11:55