par Montpellier Le déficit de 14,5 M€ au CHU trahit un malaise
Le représentant de la communauté médicale du CHU, le Pr Bernard Guillot, est en colère. "Malgré les efforts considérables sur l’activité et les restructurations, le CHRU va proposer un budget présentant un fort déficit d’environ 14,5 M€." Budget qu’en tant que président de la commission médicale d’établissement (CME) et premier vice-président du directoire de l’hôpital, il va refuser : "C’est un cri d’alerte car, devant la baisse des dotations, nous n’allons pas pouvoir investir dans des secteurs cruciaux permettant de maintenir une offre de soins de qualité, adaptée aux évolutions de la médecine."
Le professeur conteste l’amputation des dotations annuelles trop importantes : "Le ministère baisse de 4,5 M€ son aide dans le cadre du retour à l’équilibre ; de 5,1 M€ des crédits destinés à assurer les missions de service public et de 2 M€ la valorisation des séjours et actes."
Pour cela, le président de la CME a une formule toute trouvée : "C’est travailler plus pour que le CHU gagne moins." Un œil vers le ministère de la Santé et l’ARS, à qui il fait remarquer par ailleurs "que le CHU de Montpellier est le seul hôpital de la région à n’avoir jamais fait l’objet de rénovation depuis les années 70". Quand les hôpitaux de Nîmes, Béziers, Perpignan, Sète, Alès Carcassonne... ont été refaits à neuf, "voire même refait deux fois comme à Carcassonne". Bernard Guillot estime que le ministère "a perdu toute la confiance de la communauté médicale. Notre devoir est de ne plus cautionner une politique qui aboutit à une dégradation de la prise en charge des malades et à une désespérance des soignants."
Midilibre.fr
Le représentant de la communauté médicale du CHU, le Pr Bernard Guillot, est en colère. "Malgré les efforts considérables sur l’activité et les restructurations, le CHRU va proposer un budget présentant un fort déficit d’environ 14,5 M€." Budget qu’en tant que président de la commission médicale d’établissement (CME) et premier vice-président du directoire de l’hôpital, il va refuser : "C’est un cri d’alerte car, devant la baisse des dotations, nous n’allons pas pouvoir investir dans des secteurs cruciaux permettant de maintenir une offre de soins de qualité, adaptée aux évolutions de la médecine."
Le professeur conteste l’amputation des dotations annuelles trop importantes : "Le ministère baisse de 4,5 M€ son aide dans le cadre du retour à l’équilibre ; de 5,1 M€ des crédits destinés à assurer les missions de service public et de 2 M€ la valorisation des séjours et actes."
Pour cela, le président de la CME a une formule toute trouvée : "C’est travailler plus pour que le CHU gagne moins." Un œil vers le ministère de la Santé et l’ARS, à qui il fait remarquer par ailleurs "que le CHU de Montpellier est le seul hôpital de la région à n’avoir jamais fait l’objet de rénovation depuis les années 70". Quand les hôpitaux de Nîmes, Béziers, Perpignan, Sète, Alès Carcassonne... ont été refaits à neuf, "voire même refait deux fois comme à Carcassonne". Bernard Guillot estime que le ministère "a perdu toute la confiance de la communauté médicale. Notre devoir est de ne plus cautionner une politique qui aboutit à une dégradation de la prise en charge des malades et à une désespérance des soignants."
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