Ain : la fillette kidnappée toujours en observation à l'hôpital
La fillette de cinq ans, enlevée quelques heures dimanche dans l'Ain par un homme qui a été rapidement interpellé, a passé la nuit à l'unité médico-judiciaire de l'hôpital de Bourg-en-Bresse où elle a été «examinée» et était toujours «en observation».
«Elle y a été conduite avec ses parents pour être entendue par un enquêteur spécialisé de la Brigade de prévention de la délinquance juvénile et un médecin légiste pour savoir si elle a subi des violences sexuelles», explique le lieutenant-colonel Dominique Falzon, commandant en second du groupement de gendarmerie de l'Ain.
Les résultats de cet examen n'ont pas été communiqués. Le procureur de Bourg-en-Bresse, qui a indiqué dimanche que l'enfant avait été retrouvée sur le bas-côté d'une route sans porter de «blessures apparentes», donnera une conférence de presse lundi après-midi.
La fillette avait disparu dimanche vers 13 heures devant chez elle à Niévroz alors qu'elle faisait du vélo. Elle a été retrouvée, «ses habits déchirés» peu avant 18 heures au bord d'une route de la commune. C'est un riverain de la commune qui a aperçu un conducteur déposer la petite fille sur le bas-côté de la route, à proximité d'un cimetière.
Elle ne portait «pas de blessures apparentes»
La fillette a été retrouvée avec ses «habits déchirés». Dimanche soir, elle a été entendue par les gendarmes spécialisés dans les affaires d'agressions de mineurs qui devront déterminer si elle a été victime d'une agression pendant son enlèvement. Une enquête de flagrance a été ouverte pour «suspicion d'enlèvement» par Marie-Christine Tarrare, procureur de la République de Bourg-en-Bresse. Selon la magistrate, la fillette ne porte «pas de blessures apparentes».
L'auteur présumé du rapt, un homme de 39 ans originaire de l'Isère et «connu pour des faits liés à la diffusion d'images pédopornographiques» a été interpellé par les gendarmes vers 18h20 et placé en garde à vue. Il a été transféré de Bourg-en-Bresse à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon après s'être plaint de «malaises». Il y poursuit sa garde à vue sous «bonne escorte» mais n'a «pas encore été entendu» lundi matin, précise la gendarmerie. Il a fallu avoir recours à des gros moyens pour parvenir à l'arrêter.
Le fuyard a forcé deux barrages
En fait dès le signalement de la disparition de l'enfant vers 13h50, des suspicions d'enlèvement sont apparues. Les parents avaient en effet retrouvé devant leur domicile le vélo et une tong au milieu de la chaussée. Aussitôt un «important dispositif» de recherche, précise un militaire, a été mis en place (hélicoptère, 50 hommes, des chiens). Une voiture, une Audi TT qui avait été aperçue rôdant le matin dans le voisinage, était activement cherchée.
«Au moment où on s'apprêtait à activer le plan Alerte Enlèvement, on a reçu l'appel d'un riverain affolé qui venait de voir un conducteur déposer la petite fille sur le bord d'une route», ont précisé les gendarmes. La voiture a alors été prise en chasse par l'hélicoptère tandis que des barrages étaient mis en place sur les routes avoisinantes.
Arrivant à la hauteur d'un premier barrage à Balan, à quelques kilomètres de Niévroz, le conducteur a «foncé sur les gendarmes qui se sont écartés et ont jeté leur herse sur la route» pour tenter de crever les pneus de la voiture, qui ne s'est pas arrêtée.
Les gendarmes ont alors «tiré deux coups de feu en direction de la voiture», qui a rencontré 200 mètres plus loin un second barrage, où elle a «percuté de plein fouet un véhicule de la gendarmerie, avant d'être projetée sur un véhicule civil», sans faire de blessés.
Indemne, le conducteur en fuite a alors pu être interpellé. Selon les gendarmes, des habitants de Niévroz avaient aperçu dans la matinée sa voiture «tourner dans le quartier» où habite la victime de l'enlèvement.
LeParisien.fr
La fillette de cinq ans, enlevée quelques heures dimanche dans l'Ain par un homme qui a été rapidement interpellé, a passé la nuit à l'unité médico-judiciaire de l'hôpital de Bourg-en-Bresse où elle a été «examinée» et était toujours «en observation».
«Elle y a été conduite avec ses parents pour être entendue par un enquêteur spécialisé de la Brigade de prévention de la délinquance juvénile et un médecin légiste pour savoir si elle a subi des violences sexuelles», explique le lieutenant-colonel Dominique Falzon, commandant en second du groupement de gendarmerie de l'Ain.
Les résultats de cet examen n'ont pas été communiqués. Le procureur de Bourg-en-Bresse, qui a indiqué dimanche que l'enfant avait été retrouvée sur le bas-côté d'une route sans porter de «blessures apparentes», donnera une conférence de presse lundi après-midi.
La fillette avait disparu dimanche vers 13 heures devant chez elle à Niévroz alors qu'elle faisait du vélo. Elle a été retrouvée, «ses habits déchirés» peu avant 18 heures au bord d'une route de la commune. C'est un riverain de la commune qui a aperçu un conducteur déposer la petite fille sur le bas-côté de la route, à proximité d'un cimetière.
Elle ne portait «pas de blessures apparentes»
La fillette a été retrouvée avec ses «habits déchirés». Dimanche soir, elle a été entendue par les gendarmes spécialisés dans les affaires d'agressions de mineurs qui devront déterminer si elle a été victime d'une agression pendant son enlèvement. Une enquête de flagrance a été ouverte pour «suspicion d'enlèvement» par Marie-Christine Tarrare, procureur de la République de Bourg-en-Bresse. Selon la magistrate, la fillette ne porte «pas de blessures apparentes».
L'auteur présumé du rapt, un homme de 39 ans originaire de l'Isère et «connu pour des faits liés à la diffusion d'images pédopornographiques» a été interpellé par les gendarmes vers 18h20 et placé en garde à vue. Il a été transféré de Bourg-en-Bresse à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon après s'être plaint de «malaises». Il y poursuit sa garde à vue sous «bonne escorte» mais n'a «pas encore été entendu» lundi matin, précise la gendarmerie. Il a fallu avoir recours à des gros moyens pour parvenir à l'arrêter.
Le fuyard a forcé deux barrages
En fait dès le signalement de la disparition de l'enfant vers 13h50, des suspicions d'enlèvement sont apparues. Les parents avaient en effet retrouvé devant leur domicile le vélo et une tong au milieu de la chaussée. Aussitôt un «important dispositif» de recherche, précise un militaire, a été mis en place (hélicoptère, 50 hommes, des chiens). Une voiture, une Audi TT qui avait été aperçue rôdant le matin dans le voisinage, était activement cherchée.
«Au moment où on s'apprêtait à activer le plan Alerte Enlèvement, on a reçu l'appel d'un riverain affolé qui venait de voir un conducteur déposer la petite fille sur le bord d'une route», ont précisé les gendarmes. La voiture a alors été prise en chasse par l'hélicoptère tandis que des barrages étaient mis en place sur les routes avoisinantes.
Arrivant à la hauteur d'un premier barrage à Balan, à quelques kilomètres de Niévroz, le conducteur a «foncé sur les gendarmes qui se sont écartés et ont jeté leur herse sur la route» pour tenter de crever les pneus de la voiture, qui ne s'est pas arrêtée.
Les gendarmes ont alors «tiré deux coups de feu en direction de la voiture», qui a rencontré 200 mètres plus loin un second barrage, où elle a «percuté de plein fouet un véhicule de la gendarmerie, avant d'être projetée sur un véhicule civil», sans faire de blessés.
Indemne, le conducteur en fuite a alors pu être interpellé. Selon les gendarmes, des habitants de Niévroz avaient aperçu dans la matinée sa voiture «tourner dans le quartier» où habite la victime de l'enlèvement.
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