par Il avait tailladé le bras d’un ambulancier
Douze jours d’interruption totale de travail (ITT) : voilà, pour cet ambulancier, le résultat d’un différend automobile survenu, mardi vers 13 h, à l’entrée du parking de l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve, à Montpellier.
Que s’est-il exactement passé ? Apparemment, un Montpelliérain de 34 ans était en train de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement au volant de son auto quand aurait surgi le véhicule sanitaire. L’ambulancier a-t-il coupé la priorité au trentenaire ? Toujours est-il que l’attitude a déplu à ce dernier. Et il a décidé de s’en expliquer avec son contradicteur. Mais rapidement, les paroles ont laissé la place aux coups. Bilan : l’ambulancier a eu un bras tailladé par trois coups de cutter, portés par l’automobiliste. Assez sérieusement blessé, il a ainsi dû être opéré.
Prévenu quelques minutes plus tard, un équipage de la brigade anticriminalité est intervenu et a appréhendé l’auteur des coups. En garde à vue, celui-ci a expliqué qu’il aurait exhibé l’arme blanche (il la portait sur lui dans le cadre de son travail) après avoir reçu un coup de poing de la part de la victime.
Toujours est-il que le jeune homme a fini sa journée en garde à vue et a été présenté, vendredi après-midi, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Indécis au début du procès, le prévenu a finalement décidé de demander un délai pour préparer sa défense.
Sur l’audience, la représentante du parquet a requis son placement en détention. "Vu la manière dont les faits se sont passés, il me semble opportun d’empêcher les pressions sur les témoins et la victime. Il est manifestement très réactif à des choses pouvant le contrarier et ses garanties de représentations devant vous sont un peu incertaines. J’estime qu’elles ne sont pas suffisantes", a-t-elle justifié.
Les magistrats devant ensuite délibérer pour décider s’ils plaçaient le trentenaire en geôle ou sous contrôle judiciaire.
SOURCE | Midi Libre
Douze jours d’interruption totale de travail (ITT) : voilà, pour cet ambulancier, le résultat d’un différend automobile survenu, mardi vers 13 h, à l’entrée du parking de l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve, à Montpellier.
Que s’est-il exactement passé ? Apparemment, un Montpelliérain de 34 ans était en train de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement au volant de son auto quand aurait surgi le véhicule sanitaire. L’ambulancier a-t-il coupé la priorité au trentenaire ? Toujours est-il que l’attitude a déplu à ce dernier. Et il a décidé de s’en expliquer avec son contradicteur. Mais rapidement, les paroles ont laissé la place aux coups. Bilan : l’ambulancier a eu un bras tailladé par trois coups de cutter, portés par l’automobiliste. Assez sérieusement blessé, il a ainsi dû être opéré.
Prévenu quelques minutes plus tard, un équipage de la brigade anticriminalité est intervenu et a appréhendé l’auteur des coups. En garde à vue, celui-ci a expliqué qu’il aurait exhibé l’arme blanche (il la portait sur lui dans le cadre de son travail) après avoir reçu un coup de poing de la part de la victime.
Toujours est-il que le jeune homme a fini sa journée en garde à vue et a été présenté, vendredi après-midi, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.
Indécis au début du procès, le prévenu a finalement décidé de demander un délai pour préparer sa défense.
Sur l’audience, la représentante du parquet a requis son placement en détention. "Vu la manière dont les faits se sont passés, il me semble opportun d’empêcher les pressions sur les témoins et la victime. Il est manifestement très réactif à des choses pouvant le contrarier et ses garanties de représentations devant vous sont un peu incertaines. J’estime qu’elles ne sont pas suffisantes", a-t-elle justifié.
Les magistrats devant ensuite délibérer pour décider s’ils plaçaient le trentenaire en geôle ou sous contrôle judiciaire.
SOURCE | Midi Libre
