Montpellier Armé de barres de fer, un groupe attaque les pompiers de La Paillade
YANICK PHILIPPONNAT
11/08/2011, 08 h 07 | Mis à jour le 11/08/2011, 08 h 17
212 réactions
Agression s’est produite devant la caserne du quartier de La Paillade.
(© D.R)
Alors qu’à quelques encablures de là, le stade de La Mosson fêtait le
football, les pompiers de la caserne voisine ont été victimes d’une
violente et sauvage agression mercredi soir. Peu après 21 h, un sapeur
et une infirmière rentraient d’intervention lorsqu’ils ont été alpagués
par cinq ou six individus leur reprochant de rouler trop vite.
Le conducteur a rétorqué qu’il pensait conduire normalement et l’un des
jeunes a alors asséné un coup au visage de l’infirmière, passagère
avant... Le véhicule de secours a alors continué sa route jusqu’à la
caserne Jean Guizonnier, où de nouveaux affrontements ont éclaté : avec,
d’un côté, une quinzaine de pompiers de garde et, de l’autre, une
vingtaine ou une trentaine d’individus, dont certains armés de barres de
fer...
Au final, quatre soldats du feu ont été blessés, souffrant de contusions
sans heureusement trop de gravité. Hier soir, toutes les victimes ont
déposé plainte et les policiers, prenant l’affaire très au sérieux, ont
commencé leurs investigations pour tenter d’identifier les agresseurs.
"C’est une agression parfaitement inadmissible que je condamne
fermement, a réagi, hier soir, le patron des pompiers, le colonel
Risdorfer, qui s’est rendu à la caserne de La Paillade auprès des
victimes. On ne doit pas faire preuve de violence et encore moins à
l’encontre des pompiers qui sont là pour sauver des vies. Nous espérons
que l’enquête permettra de démasquer ces agresseurs."
D'autres secouristes s’inquiétaient de ce regain de tension dans un
quartier sensible, plutôt calme ces derniers temps. "Ces agressions
risquent de relancer cette ambiance pas facile à La Paillade qui s’était
atténuée. Il va falloir calmer tout le monde", prédit un haut gradé.
Mercredi soir, malgré le choc émotionnel et les contusions, l’infirmière
et son conducteur sont repartis en intervention lorsque la sirène a
retenti.
YANICK PHILIPPONNAT
11/08/2011, 08 h 07 | Mis à jour le 11/08/2011, 08 h 17
212 réactions
Agression s’est produite devant la caserne du quartier de La Paillade.
(© D.R)
Alors qu’à quelques encablures de là, le stade de La Mosson fêtait le
football, les pompiers de la caserne voisine ont été victimes d’une
violente et sauvage agression mercredi soir. Peu après 21 h, un sapeur
et une infirmière rentraient d’intervention lorsqu’ils ont été alpagués
par cinq ou six individus leur reprochant de rouler trop vite.
Le conducteur a rétorqué qu’il pensait conduire normalement et l’un des
jeunes a alors asséné un coup au visage de l’infirmière, passagère
avant... Le véhicule de secours a alors continué sa route jusqu’à la
caserne Jean Guizonnier, où de nouveaux affrontements ont éclaté : avec,
d’un côté, une quinzaine de pompiers de garde et, de l’autre, une
vingtaine ou une trentaine d’individus, dont certains armés de barres de
fer...
Au final, quatre soldats du feu ont été blessés, souffrant de contusions
sans heureusement trop de gravité. Hier soir, toutes les victimes ont
déposé plainte et les policiers, prenant l’affaire très au sérieux, ont
commencé leurs investigations pour tenter d’identifier les agresseurs.
"C’est une agression parfaitement inadmissible que je condamne
fermement, a réagi, hier soir, le patron des pompiers, le colonel
Risdorfer, qui s’est rendu à la caserne de La Paillade auprès des
victimes. On ne doit pas faire preuve de violence et encore moins à
l’encontre des pompiers qui sont là pour sauver des vies. Nous espérons
que l’enquête permettra de démasquer ces agresseurs."
D'autres secouristes s’inquiétaient de ce regain de tension dans un
quartier sensible, plutôt calme ces derniers temps. "Ces agressions
risquent de relancer cette ambiance pas facile à La Paillade qui s’était
atténuée. Il va falloir calmer tout le monde", prédit un haut gradé.
Mercredi soir, malgré le choc émotionnel et les contusions, l’infirmière
et son conducteur sont repartis en intervention lorsque la sirène a
retenti.