Arles : l'enfant retrouvé pendu est «en état de mort cérébrale»
L'enfant de 11 ans retrouvé pendu dans un couloir de son école, jeudi dernier à Arles (Bouches-du-Rhône), est désormais «en état de mort cérébrale», selon le procureur de la République de Tarascon, Christian Pasta.
Une source proche de l'enquête précise que le circulateur artificiel qui maintenait le garçonnet en vie a été débranché.
Les causes du drame restent, elles, inconnues. Ce sont les enseignants de l'école André-Benoît-Anne-Franck, située dans le quartier Trinquetaille, qui avaient donné l'alerte à 9 h 50 jeudi, alors qu'ils venaient de découvrir l'enfant pendu par le col de son tee-shirt à un porte-manteau. Suivant les conseils téléphoniques des secours, les institutrices lui avaient prodigué un massage cardiaque pendant dix minutes, avant que les médecins du Samu ne prennent le relais. Transporté par hélicoptère, l'enfant avait ensuite été hospitalisé à la Timone à Marseille, où il avait été placé en réanimation.
La thèse de l'accident privilégiée
Depuis, le parquet de Tarascon étudiait deux hypothèses : l'accident et la tentative de suicide. Mais la thèse accidentelle est aujourd'hui privilégiée selon une source proche de l'enquête.
Selon le procureur, l'élève, «un peu turbulent», avait été exclu de son cours par son institutrice. Une fillette entendue par les enquêteurs avait déclaré que la maîtresse lui avait dit d'aller «faire le manteau». Des propos non confirmés par l'institutrice qui, en état de choc, avait été auditionnée la semaine dernière «de manière très succincte».
L'enquête a été confiée au commissariat de police d'Arles, tandis qu'une enquête administrative a été ouverte par le Rectorat d'Aix-Marseille. Un point presse est prévu mercredi à 10 heures au palais de justice de Tarascon, a indiqué le procureur.
LeParisien.fr
L'enfant de 11 ans retrouvé pendu dans un couloir de son école, jeudi dernier à Arles (Bouches-du-Rhône), est désormais «en état de mort cérébrale», selon le procureur de la République de Tarascon, Christian Pasta.
Une source proche de l'enquête précise que le circulateur artificiel qui maintenait le garçonnet en vie a été débranché.
Les causes du drame restent, elles, inconnues. Ce sont les enseignants de l'école André-Benoît-Anne-Franck, située dans le quartier Trinquetaille, qui avaient donné l'alerte à 9 h 50 jeudi, alors qu'ils venaient de découvrir l'enfant pendu par le col de son tee-shirt à un porte-manteau. Suivant les conseils téléphoniques des secours, les institutrices lui avaient prodigué un massage cardiaque pendant dix minutes, avant que les médecins du Samu ne prennent le relais. Transporté par hélicoptère, l'enfant avait ensuite été hospitalisé à la Timone à Marseille, où il avait été placé en réanimation.
La thèse de l'accident privilégiée
Depuis, le parquet de Tarascon étudiait deux hypothèses : l'accident et la tentative de suicide. Mais la thèse accidentelle est aujourd'hui privilégiée selon une source proche de l'enquête.
Selon le procureur, l'élève, «un peu turbulent», avait été exclu de son cours par son institutrice. Une fillette entendue par les enquêteurs avait déclaré que la maîtresse lui avait dit d'aller «faire le manteau». Des propos non confirmés par l'institutrice qui, en état de choc, avait été auditionnée la semaine dernière «de manière très succincte».
L'enquête a été confiée au commissariat de police d'Arles, tandis qu'une enquête administrative a été ouverte par le Rectorat d'Aix-Marseille. Un point presse est prévu mercredi à 10 heures au palais de justice de Tarascon, a indiqué le procureur.
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