Parti en mer le 30 mai dernier, le porte-avions en termine avec une période d’entraînement aéronaval (PEAN) qui l’aura vu recouvrer toutes ses capacités
De là à dire qu’il sera envoyé prochainement en mission, il y a un pas… que personne ne franchit. Une chose est sûre : si c’est le cas, le porte-avions Charles-de-Gaulle sera à même de répondre présent. « Nous sommes prêts », assure ainsi le capitaine de vaisseau Olivier Lebas, commandant du bateau.
Parti de Toulon le 30 mai dernier, le navire amiral de la flotte française est actuellement encore en pleine Période d’entraînement aéronaval (PEAN). Elle s’achèvera dans quelques jours, avec un retour dans la rade qui pourrait se faire cette semaine. Le porte-avions aura alors mené à bien sa première sortie opérationnelle depuis la mission Harmattan en Libye. Pendant ces six semaines, les jeunes pilotes de chasse du groupe aérien embarqué, déjà qualifiés à l’appontage, ont parfait leur formation. Et, comme l’explique encore le commandant, « ils ont pu engranger de la confiance pour d’éventuelles opérations de combat. » Bref, ils sont devenus des pilotes confirmés.
« Plus fort » qu’avant Harmattan
Le Groupe aéronaval (GAN), qui réunit l’ensemble des navires d’escorte articulés autour du « Charles » (frégates, sous-marin, pétrolier ravitailleur…), s’est également mis au diapason. C’est ce qu’affirme le contre-amiral Coindreau, commandant le GAN : « Le niveau d’entraînement acquis est désormais celui requis pour n’importe quelle mission. » Mieux : bénéficiant des retours d’expérience libyenne, le bâtiment et ses « chiens de garde » seraient même « plus forts qu’avant » Harmattan.
Le GAN le doit évidemment aussi aux exercices menés pendant ce mois et demi passé essentiellement en Méditerranée. On citera un exercice Exocet pour qualifier les pachas du Charles-de-Gaulle et du Forbin à la fonction de commandement de lutte antinavires; un exercice interarmées avec les armées de terre et de l’air et des manœuvres interalliés avec les Marines espagnole et marocaine. Pendant ces déploiements, décollages et appontages de Rafale, Super Étendards Modernisés et Hawkeye se sont enchaînés à un rythme endiablé, de jour comme de nuit. Le Rafale a démontré, pour Olivier Lebas, qu’il était « un avion exceptionnel ». La Royale pourra aussi le prouver aux Américains aujourd’hui ou demain : le Charles a prévu de rencontrer le groupe du porte-avions USS Eisenhower pour une « interaction d’opportunité».
À noter que la prochaine sortie du porte-avions est maintenant prévue pour septembre, avec la Marine britannique. Sauf si, effectivement, les circonstances internationales en décidaient autrement. Une hypothèse qui n’effraie pas le pacha du porte-avions : « Les batteries sont rechargées à bloc. Si on nous dit de partir, on le fera sans état d’âme. Le bateau est prêt, l’équipage est prêt. » On avait cru comprendre.
1. Mise en conditions opérationnelles.
Source : Var Matin . [img][/img]
De là à dire qu’il sera envoyé prochainement en mission, il y a un pas… que personne ne franchit. Une chose est sûre : si c’est le cas, le porte-avions Charles-de-Gaulle sera à même de répondre présent. « Nous sommes prêts », assure ainsi le capitaine de vaisseau Olivier Lebas, commandant du bateau.
Parti de Toulon le 30 mai dernier, le navire amiral de la flotte française est actuellement encore en pleine Période d’entraînement aéronaval (PEAN). Elle s’achèvera dans quelques jours, avec un retour dans la rade qui pourrait se faire cette semaine. Le porte-avions aura alors mené à bien sa première sortie opérationnelle depuis la mission Harmattan en Libye. Pendant ces six semaines, les jeunes pilotes de chasse du groupe aérien embarqué, déjà qualifiés à l’appontage, ont parfait leur formation. Et, comme l’explique encore le commandant, « ils ont pu engranger de la confiance pour d’éventuelles opérations de combat. » Bref, ils sont devenus des pilotes confirmés.
« Plus fort » qu’avant Harmattan
Le Groupe aéronaval (GAN), qui réunit l’ensemble des navires d’escorte articulés autour du « Charles » (frégates, sous-marin, pétrolier ravitailleur…), s’est également mis au diapason. C’est ce qu’affirme le contre-amiral Coindreau, commandant le GAN : « Le niveau d’entraînement acquis est désormais celui requis pour n’importe quelle mission. » Mieux : bénéficiant des retours d’expérience libyenne, le bâtiment et ses « chiens de garde » seraient même « plus forts qu’avant » Harmattan.
Le GAN le doit évidemment aussi aux exercices menés pendant ce mois et demi passé essentiellement en Méditerranée. On citera un exercice Exocet pour qualifier les pachas du Charles-de-Gaulle et du Forbin à la fonction de commandement de lutte antinavires; un exercice interarmées avec les armées de terre et de l’air et des manœuvres interalliés avec les Marines espagnole et marocaine. Pendant ces déploiements, décollages et appontages de Rafale, Super Étendards Modernisés et Hawkeye se sont enchaînés à un rythme endiablé, de jour comme de nuit. Le Rafale a démontré, pour Olivier Lebas, qu’il était « un avion exceptionnel ». La Royale pourra aussi le prouver aux Américains aujourd’hui ou demain : le Charles a prévu de rencontrer le groupe du porte-avions USS Eisenhower pour une « interaction d’opportunité».
À noter que la prochaine sortie du porte-avions est maintenant prévue pour septembre, avec la Marine britannique. Sauf si, effectivement, les circonstances internationales en décidaient autrement. Une hypothèse qui n’effraie pas le pacha du porte-avions : « Les batteries sont rechargées à bloc. Si on nous dit de partir, on le fera sans état d’âme. Le bateau est prêt, l’équipage est prêt. » On avait cru comprendre.
1. Mise en conditions opérationnelles.
Source : Var Matin . [img][/img]