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Les policiers viennent de neutraliser l’auteur de braquages, dont le nombre s’accroît, ces dernières semaines, contre les petits commerces. Et pour cela, il a fallu le coup de pouce d’un témoin qui a eu le bon réflexe : prendre en photo le véhicule du suspect.
Plusieurs braquages
L’affaire débute samedi dernier, en début de soirée. À 19 h 10, un homme encagoulé, ganté et armé pénètre dans la supérette 8 à huit, située avenue Marcel-Pagnol, à Pérols.
Il menace la caissière et se fait remettre la recette du jour, soit 540 €, avant de disparaître. La sûreté départementale commence alors ses investigations. Mais deux jours après, un nouveau hold-up est commis par un malfaiteur dont le signalement est identique.
Lundi donc, en pleine après-midi, l’individu vise le dépôt-vente Easy cash, toujours à Pérols. Sans se soucier des clients, il sort son gros pistolet noir et rafle tous les bijoux en or disposés dans les présentoirs, représentant la belle somme de 15 000 € selon les victimes.
Grâce à la photo, le suspect est repéré
Il s’enfuit sur un vélo et c’est là que le fameux témoin intervient : s’étonnant de voir un individu circulant sur un deux-roues enlever une cagoule avant de s’engouffrer dans une Golf, il prend un cliché du fameux véhicule.
"On suivait déjà cette Golf dans une autre procédure, celle de l’attaque à Lattes, en février, d’une prostituée à son domicile. Elle s’était fait dérober sa recette par un individu armé", révèle le commissaire Benoît Desmartin, patron de la sûreté départementale.
Grâce à la photo, la brigade criminelle et le GRIA (groupe de recherche d’intervention et d’assistance) vont dans la foulée retrouver la trace du suspect, un Palavasien de 44 ans, arrêté mardi chez lui.
Sans emploi, il a reconnu les deux vols à main armée justifiés par ce toxicomane par la nécessité d’acheter des stupéfiants. Sur ses indications, les enquêteurs ont retrouvé dans un bosquet sa cagoule, ses gants et ses deux pistolets, qui se sont avérés être des répliques. Il a été écroué mercredi.
Mais les policiers sont toujours sur le pied de guerre pour élucider les autres braquages commis récemment, souvent par des duos. "Le mis en cause n’a pas de lien avec les autres affaires, c’est quelqu’un qui agit en solitaire", confirme le chef de la sûreté urbaine.
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