Un trafiquant interpellé 19 ans après sa condamnation
Sa cavale a pris fin... 19 ans après sa condamnation. Didier Chaborel, 54 ans vient d'être transféré vers une prison de la région parisienne après avoir été interpellé à la mi-juin dans le Gard. L'homme présenté comme «un trafiquant d'envergure», commanditaire d'«une vaste importation d'héroïne» entre les Hauts-de-Seine et Paris, au début des années 1990 avait écopé, alors qu'il était déjà en fuite, d'une peine de 9 ans de prison, le 22 mai 1992, devant le tribunal de grande instance de Nanterre.
Il a été rattrapé, le 17 juin, par les enquêteurs du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier (Hérault). L'homme, qui était recherché depuis 1990, se cachait depuis peu dans un camping municipal de la petite commune de Sommières (Gard).
Au moment de son interpellation, Didier Chaborel n'a pas opposé de résistance aux policiers. Ces derniers l'ont trouvé en possession d'une fausse carte d'identité. Placé en garde à vue, le fugitif ne s'est guère montré loquace sur les conditions de sa longue cavale. «Au départ, il a quand même accusé le coup, souligne une source proche de l'affaire. Il était à moins d'un an de la prescription de sa condamnation. En matière de trafic de stupéfiants, la peine prononcée est applicable pendant 20 ans. Il a bien faillir réussir...» Placé en détention, Didier Chaborel qui était sous le coup d'un mandat d'arrêt attend désormais d'être transféré vers Nanterre où il devrait être rejugé.
Les enquêteurs remontent sa piste après une hospitalisation
Les enquêteurs de la PJ de Montpellier ont remonté sa piste après son bref passage dans un hôpital de la ville. Le 17 mars, les policiers sont saisis d'une enquête afin d'identifier un patient qui a été admis sans avoir dévoilé son nom dans un établissement hospitalier de Montpellier. L'homme s'était brièvement confié à un médecin en lui expliquant qu'il faisait l'objet de recherches après une condamnation. «Cette personne avait rapidement pris la fuite, sans s'acquitter des frais d'hospitalisation, indique un proche de l'affaire. Diverses vérifications ont été effectuées et l'identité du fugitif a été découverte».
Après avoir placé sous étroite surveillance plusieurs membres la famille de Didier Chaborel, qui voyage régulièrement entre les départements du Gard, des Bouches-du-Rhône et du Var, les policiers finissent par le localiser. «Depuis son passage à l'hôpital, il ne restait pas plus de 15 jours au même endroit, poursuit la même source. Il avait compris qu'il avait été sans doute démasqué. Il n'a rien voulu dire sur ses années de cavale».
LeParisien.fr
Sa cavale a pris fin... 19 ans après sa condamnation. Didier Chaborel, 54 ans vient d'être transféré vers une prison de la région parisienne après avoir été interpellé à la mi-juin dans le Gard. L'homme présenté comme «un trafiquant d'envergure», commanditaire d'«une vaste importation d'héroïne» entre les Hauts-de-Seine et Paris, au début des années 1990 avait écopé, alors qu'il était déjà en fuite, d'une peine de 9 ans de prison, le 22 mai 1992, devant le tribunal de grande instance de Nanterre.
Il a été rattrapé, le 17 juin, par les enquêteurs du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier (Hérault). L'homme, qui était recherché depuis 1990, se cachait depuis peu dans un camping municipal de la petite commune de Sommières (Gard).
Au moment de son interpellation, Didier Chaborel n'a pas opposé de résistance aux policiers. Ces derniers l'ont trouvé en possession d'une fausse carte d'identité. Placé en garde à vue, le fugitif ne s'est guère montré loquace sur les conditions de sa longue cavale. «Au départ, il a quand même accusé le coup, souligne une source proche de l'affaire. Il était à moins d'un an de la prescription de sa condamnation. En matière de trafic de stupéfiants, la peine prononcée est applicable pendant 20 ans. Il a bien faillir réussir...» Placé en détention, Didier Chaborel qui était sous le coup d'un mandat d'arrêt attend désormais d'être transféré vers Nanterre où il devrait être rejugé.
Les enquêteurs remontent sa piste après une hospitalisation
Les enquêteurs de la PJ de Montpellier ont remonté sa piste après son bref passage dans un hôpital de la ville. Le 17 mars, les policiers sont saisis d'une enquête afin d'identifier un patient qui a été admis sans avoir dévoilé son nom dans un établissement hospitalier de Montpellier. L'homme s'était brièvement confié à un médecin en lui expliquant qu'il faisait l'objet de recherches après une condamnation. «Cette personne avait rapidement pris la fuite, sans s'acquitter des frais d'hospitalisation, indique un proche de l'affaire. Diverses vérifications ont été effectuées et l'identité du fugitif a été découverte».
Après avoir placé sous étroite surveillance plusieurs membres la famille de Didier Chaborel, qui voyage régulièrement entre les départements du Gard, des Bouches-du-Rhône et du Var, les policiers finissent par le localiser. «Depuis son passage à l'hôpital, il ne restait pas plus de 15 jours au même endroit, poursuit la même source. Il avait compris qu'il avait été sans doute démasqué. Il n'a rien voulu dire sur ses années de cavale».
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