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    Au bloc, c’est désormais le robot qui opère

    Minijo
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    Au bloc, c’est désormais le robot qui opère Empty Au bloc, c’est désormais le robot qui opère

    Message par Minijo Mer 25 Jan - 19:27

    Au bloc, c’est désormais le robot qui opère

    Au bloc, c’est désormais le robot qui opère Au-chu10

    À Nîmes comme à Montpellier, la mécanique et l’électronique assistent désormais la main de l’humain. Le début d’une révolution.

    Il est arrivé début janvier au centre anticancéreux Val d’Aurelle, il est annoncé au printemps au CHU de Montpellier. Dans la région, Da Vinci, qui est entré en fonction en 2009 à Nîmes dans le groupement de cliniques Kenval et au centre hospitalier, n’est pas un inconnu.

    C’est la première star d’une génération de robots, qui ouvrent la voie d’une révolution des blocs, porteuse d’un souffle aussi prometteur que celui insufflé par son glorieux homonyme dans les arts, à la Renaissance. Da Vinci n’est pas italien, il est le fruit d’une technologie développée pour l’armée américaine. 2 000 exemplaires ont déjà été installés dans les hôpitaux de la planète, 54 en France.

    Moins de risque infectieux, cicatrices plus petites etc.

    "Moins invasif, moins de pertes sanguines, moins de risque infectieux, minimisation de la douleur postopératoire, réduction des durées d’hospitalisation, cicatrices plus petites" pour le patient et pour le chirurgien qui pilote l’appareil à distance avec des manettes et un écran en 3D, "plus précis et plus ergonomique", liste la direction du CHU de Montpellier.

    L’établissement vient d’investir 2,9 M€ pour installer Da Vinci à l’hôpital Lapeyronie en mai 2012. Avec des applications multiples : urologie, chirurgie digestive, ORL, gynécologie.

    Au CHU de Nîmes, qui s’apprête à remplacer la machine arrivée en 2009 par un appareil plus performant, l’expérience a fait ses preuves en ORL, urologie et gynécologie obstétrique. Depuis deux ans, 898 patients ont été intégrés dans des programmes de recherche.

    A Val d’Aurelle, où Da Vinci sera mis en service la semaine prochaine, le professeur Philippe Rouanet prédit "l’ouverture d’un nouveau champ chirurgical". Pour amortir l’investissement (1,1 M€), l’appareil sera partagé avec la clinique mutualiste Beausoleil.

    Les patients déjà conquis

    Et ce n’est pas fini, dans une région très mobilisée sur ces technologies du futur. Un jour, on pourrait aussi voir dans nos blocs Brigit (chirurgie orthopédique), ou Rosa (neurochirurgie), mis au point par la société Med Tech, créée il y a dix ans à Montpellier. Et les prototypes des chercheurs du Lirmm (lire ci-dessous), à Montpellier, une des places fortes de la robotique médicale avec Grenoble, Strasbourg et Paris.

    Les patients sont déjà conquis. Au CHU de Nîmes, "quand on leur propose une intervention avec ou sans robot, ils choisissent le robot".

    DES MACHINES POUR FORMER LES MÉDECINS
    Le doyen Jacques Bringer est très fier du projet : la nouvelle faculté de médecine Montpellier-Nîmes fait la part belle à la robotique et à la technologie. En 2015, les étudiants s’entraîneront sur des mannequins programmés avec une gamme d’incidents virtuels : la tension chute, le cœur lâche... Ils réviseront leurs pratiques sur les sérious games, des jeux vidéo de mise en situation.

    Les gestes opératoires assistés par robotique seront répétés individuellement et collectivement, pour gagner en efficacité et en sécurité. Enlever cinquante fois une vésicule biliaire, avec un retour immédiat pour l’étudiant : "Trop lent", dit le robot. Ou : "Geste pas adapté." "À concilier avec l’humanité des soins", précise le doyen, ambitieux pour ses étudiants. "Ce sera la plus grande plateforme de simulation en France, avec trois salles sur 1 400 m2 : bloc opératoire, réanimation, naissance."

    À côté, un centre d’innovation en pédagogie médicale sera axé sur la télémédecine. L’évolution est inéluctable : "Dans l’histoire, quand la machine a eu l’occasion de remplacer l’homme, il n’y a pas eu photo. Dans le soin, c’est pareil." Déjà, "les procédures de soins sont de plus en plus standardisées et informatisées. Comme dans l’aviation." Mais "les patients ne sont pas des avions", ironise Jacques Bringer.

    En santé, il faut composer plus que jamais avec l’aléa humain : "70 % des situations relèvent du consensus mou, 30 % s’appuient sur des preuves. Le médecin doit savoir déroger aux normes et aux procédures."

    Midilibre

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