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    Sûreté nucléaire :

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    Sûreté nucléaire :  Empty Sûreté nucléaire :

    Message par marc Mar 3 Jan - 15:03

    L'ensemble des centrales françaises ont "un niveau de sûreté suffisant" pour exclure leur arrêt immédiat mais il est indispensable d'investir des milliards d'euros pour augmenter dès que possible leur "robustesse", a jugé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
    L'ASN, qui a remis dans la matinée au Premier ministre l'audit de sûreté demandé après la catastrophe de Fukushima du 11 mars dernier, a donné six mois aux exploitants de centrales pour lui présenter les mesures prévues en cas de catastrophe.
    Le but est notamment de maintenir la sûreté des installations en cas de catastrophe majeure (séismes, inondations, ou conjonction de plusieurs phénomènes extrêmes), de "limiter les rejets massifs dans un scénario d'accident" et de "permettre à l'exploitant d'assurer les missions qui lui incombent dans la gestion d'une crise".
    Le coût s'annonce important pour les producteurs et il devrait se répercuter sur le prix de l'électricité: "nous imposons des mesures qui se traduisent par des investissements massifs. Si des exploitants, EDF ou un autre, jugent que ce qu'on demande est tellement onéreux, à eux de voir si l'exploitation en vaut encore la peine", a relevé le président de l'ASN, André-Claude Lacoste.
    "Je vois mal comment des investissements de plusieurs milliards d'euros ne pourraient pas se traduire sur le prix de revient", a-t-il dit.
    "Il n'y pas d'évaluation précise parce que ce n'est pas mon métier mais il faut compter quelques milliards pour les diesels d'ultime secours, quelques milliards pour les bunkers de salles de commandes", a ajouté M. Lacoste, qui donne aux exploitants (EDF, Areva, CEA, etc.) six mois pour lui détailler les mesures à prendre.
    "Les exploitants proposeront à l'ASN avant le 30 juin 2012 le contenu et les spécifications du noyau dur de chaque installation": locaux et moyens matériels de gestion de crise, moyens de communication et d'alerte, groupe électrogène protégé et alimentation en eau d'ultime secours pour chacun des 59 réacteurs français.
    "Force d'action rapide"
    Le gendarme du nucléaire demande en outre la mise en place progressive, à partir de cette année, d'une "force d?action rapide nucléaire", un dispositif d?urgence permettant d'envoyer des équipes spécialisées et du matériel sur un site accidenté en moins de 24 heures. Ce dispositif devra être "complètement opérationnel" fin 2014, insiste l'ASN.
    Le Premier ministre, François Fillon, a assuré que le gouvernement veillerait auprès des exploitants à ce que "l?intégralité des demandes" de l'ASN soit respectée "dans le calendrier qui leur est imposé".
    Après l'accident de Fukushima, le cas de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France - entrée en service en 1977 - avait cristallisé la polémique sur la sécurité nucléaire, de nombreuses organisations écologistes en réclamant la fermeture.
    Interrogé mardi sur la centrale alsacienne, M. Lacoste a expliqué qu'il n'y avait "pas de demandes spécifiques" pour elle au-delà de celles déjà préconisées à l'issue de la visite décennale.
    En juillet dernier, l'ASN avait estimé que l'exploitation du réacteur N°1 de cette centrale pouvait continuer dix années supplémentaires sous réserve de lourds travaux. Un avis qui n'intégrait toutefois pas les résultats des tests plus poussés demandés par le gouvernement après Fukushima.
    Pour l'organisation anti-nucléaire Observatoire du nucléaire, cet audit de sûreté n'est qu'un "subterfuge au résultat déjà connu": l'ASN ne préconise aucune fermeture "malgré la dangerosité évidente de toutes les centrales".
    L'ASN "n'est absolument pas indépendante" et "joue au contraire le rôle qui lui a été confié par le gouvernement: faire croire à la population que la sûreté nucléaire peut être assurée", affirme l'organisation dans un communiqué.

    source : var matin . Sûreté nucléaire :  Photo_10

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