Les pompiers testent des combinaisons magiques
C’est une première… mondiale. Les pompiers de l’Essonne testent jusqu’à ce soir de nouvelles tenues autodécontaminantes. Hier, dans une combinaison bleue et munis d’un masque, douze hommes du feu étaient sur le pont à l’école départementale d’incendie et de secours de Fleury-Mérogis. Cette fois, pas question d’éteindre un incendie.
Il s’agit de livrer leurs impressions sur cet habit high-tech conçu par des scientifiques de haute volée. « C’est une révolution, assure le commandant Olivier Gerphagnon. Cet équipement nouvelle génération évitera les contaminations aux produits chimiques et/ou radiologiques lors d’opérations en présence de produits toxiques. »
Pendant deux jours, les pompiers essonniens sont chargés de réaliser des tests d’effort. Objectif : évaluer notamment le confort d’usage de cette tenue. Au premier étage du bâtiment, l’ambiance est bon enfant. Les blagues fusent pendant que trois hommes enfilent leur combi autodécontaminante, avec l’aide, parfois, de leurs camarades. Un examinateur de l’Institut français du textile et de l’habillement (IFTH) et un ingénieur de la société lyonnaise Ouvry, partenaires du projet, veillent au bon déroulement de ce drôle d’exercice. « Nous travaillons ensemble sur ce programme depuis deux ans, avec également le CNRS de Strasbourg », détaille Olivier Gerphagnon.
Des tests en laboratoire seront effectués début 2012
Deuxième étape, dans une petite pièce au rez-de-chaussée, où trois vélos elliptiques sont installés. « Vous devez pédaler pendant dix minutes à 25 km/h », explique, en direction des sapeurs-pompiers Jérôme Maillet, ingénieur pour la société Ouvry. Top départ. Christophe, sapeur depuis dix-huit ans, pédale pendant qu’Alain Poteau, du service NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique, qui est sollicité une quarantaine de fois par an en Essonne) des pompiers de l’Essonne, l’interroge, questionnaire en main. « Est-ce que tu transpires? Est-ce que c’est humide? » « Oui, un peu », répond Christophe. « Cette tenue est agréable à porter, là je suis en effort physique et je suis bien dedans », commente-t-il. « Ces tenues ont un intérêt pour tous les dispositifs d’intervention face aux risques d’attentats toxiques chimiques, biologiques et radiologiques », détaille Olivier Gerphagnon.
A quelques mètres, Sébastien, sapeur depuis dix-sept ans, est en selle dans une combinaison jaune. « C’est celle qui est utilisée actuellement. Elle n’est pas autodécontaminante, mais on va tous la tester pour comparer nos sensations », précise-t-il. « Ça y est, ça fait dix minutes, on arrête », lâche l’agent de l’IFTH. Grâce à des capteurs, les mesures cardiaques sont également prises.
Début 2012, des tests en laboratoire seront effectués avec des échantillons de produits toxiques. Coût du projet : 1,3 M€, dont près de la moitié subventionnés par l’Agence nationale de recherche. « On espère que la combinaison sera sur le marché d’ici quatre à cinq ans », souligne Jérôme Maillet.
Le Parisien
C’est une première… mondiale. Les pompiers de l’Essonne testent jusqu’à ce soir de nouvelles tenues autodécontaminantes. Hier, dans une combinaison bleue et munis d’un masque, douze hommes du feu étaient sur le pont à l’école départementale d’incendie et de secours de Fleury-Mérogis. Cette fois, pas question d’éteindre un incendie.
Il s’agit de livrer leurs impressions sur cet habit high-tech conçu par des scientifiques de haute volée. « C’est une révolution, assure le commandant Olivier Gerphagnon. Cet équipement nouvelle génération évitera les contaminations aux produits chimiques et/ou radiologiques lors d’opérations en présence de produits toxiques. »
Pendant deux jours, les pompiers essonniens sont chargés de réaliser des tests d’effort. Objectif : évaluer notamment le confort d’usage de cette tenue. Au premier étage du bâtiment, l’ambiance est bon enfant. Les blagues fusent pendant que trois hommes enfilent leur combi autodécontaminante, avec l’aide, parfois, de leurs camarades. Un examinateur de l’Institut français du textile et de l’habillement (IFTH) et un ingénieur de la société lyonnaise Ouvry, partenaires du projet, veillent au bon déroulement de ce drôle d’exercice. « Nous travaillons ensemble sur ce programme depuis deux ans, avec également le CNRS de Strasbourg », détaille Olivier Gerphagnon.
Des tests en laboratoire seront effectués début 2012
Deuxième étape, dans une petite pièce au rez-de-chaussée, où trois vélos elliptiques sont installés. « Vous devez pédaler pendant dix minutes à 25 km/h », explique, en direction des sapeurs-pompiers Jérôme Maillet, ingénieur pour la société Ouvry. Top départ. Christophe, sapeur depuis dix-huit ans, pédale pendant qu’Alain Poteau, du service NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique, qui est sollicité une quarantaine de fois par an en Essonne) des pompiers de l’Essonne, l’interroge, questionnaire en main. « Est-ce que tu transpires? Est-ce que c’est humide? » « Oui, un peu », répond Christophe. « Cette tenue est agréable à porter, là je suis en effort physique et je suis bien dedans », commente-t-il. « Ces tenues ont un intérêt pour tous les dispositifs d’intervention face aux risques d’attentats toxiques chimiques, biologiques et radiologiques », détaille Olivier Gerphagnon.
A quelques mètres, Sébastien, sapeur depuis dix-sept ans, est en selle dans une combinaison jaune. « C’est celle qui est utilisée actuellement. Elle n’est pas autodécontaminante, mais on va tous la tester pour comparer nos sensations », précise-t-il. « Ça y est, ça fait dix minutes, on arrête », lâche l’agent de l’IFTH. Grâce à des capteurs, les mesures cardiaques sont également prises.
Début 2012, des tests en laboratoire seront effectués avec des échantillons de produits toxiques. Coût du projet : 1,3 M€, dont près de la moitié subventionnés par l’Agence nationale de recherche. « On espère que la combinaison sera sur le marché d’ici quatre à cinq ans », souligne Jérôme Maillet.
Le Parisien