Politique Une « rationalisation » des centres de secours est envisagée
Philippe Grosvalet va entamer dans les prochaines semaines une tournée des maires et des chefs de centres de secours de Loire-Atlantique, pour parler d'un « sujet sensible ». Le président (PS) du conseil général, principal bailleur de fonds du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), a en effet défini de nouvelles « orientations stratégiques » pour ses casernes de pompiers. Une « rationalisation » des moyens est ainsi envisagée, pour faire face à la raréfaction des ressources financières.
« Mieux répartir » les moyens
Le conseil général entend aussi « optimiser la ressource humaine », avec une « meilleure répartition » des sapeurs-pompiers volontiers et professionnels. « On n'imposera pas de fermetures de centres, comme cela a été fait pour les tribunaux ou La Poste », rassure Philippe Grosvalet. « Une quinzaine » de territoires (sur 97) pourraient toutefois faire l'objet d'une mutualisation de leurs moyens. « Un centre où il y a peu d'interventions, ça peut démobiliser le volontariat : un pompier, ça aime être dans l'action », fait valoir Philippe Grosvalet. Le portefeuille du volontaire aussi, à vrai dire : alors que l'heure d'intervention lui est payée 7 €, celle d'une simple astreinte est à 0,65 €.
Guillaume Frouin
Cour des comptes
La Cour des comptes a épinglé en décembre la gestion des SDIS, au niveau national. Elle note une hausse des dépenses de 4,8 % par an entre 2002 et 2010.
source : 20 minutes via actusecours facebook
Philippe Grosvalet va entamer dans les prochaines semaines une tournée des maires et des chefs de centres de secours de Loire-Atlantique, pour parler d'un « sujet sensible ». Le président (PS) du conseil général, principal bailleur de fonds du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS), a en effet défini de nouvelles « orientations stratégiques » pour ses casernes de pompiers. Une « rationalisation » des moyens est ainsi envisagée, pour faire face à la raréfaction des ressources financières.
« Mieux répartir » les moyens
Le conseil général entend aussi « optimiser la ressource humaine », avec une « meilleure répartition » des sapeurs-pompiers volontiers et professionnels. « On n'imposera pas de fermetures de centres, comme cela a été fait pour les tribunaux ou La Poste », rassure Philippe Grosvalet. « Une quinzaine » de territoires (sur 97) pourraient toutefois faire l'objet d'une mutualisation de leurs moyens. « Un centre où il y a peu d'interventions, ça peut démobiliser le volontariat : un pompier, ça aime être dans l'action », fait valoir Philippe Grosvalet. Le portefeuille du volontaire aussi, à vrai dire : alors que l'heure d'intervention lui est payée 7 €, celle d'une simple astreinte est à 0,65 €.
Guillaume Frouin
Cour des comptes
La Cour des comptes a épinglé en décembre la gestion des SDIS, au niveau national. Elle note une hausse des dépenses de 4,8 % par an entre 2002 et 2010.
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