13 h 30, hier. Une explosion due à une fuite de gaz retentit à la prison de Brignoles. L'immeuble menace de s'écrouler. Trente victimes ont réussi à sortir. Restent, à l'intérieur, dix prisonniers coincés dans les décombres de la bâtisse. Entre la vie et la mort.
Voilà le scénario catastrophe pour douze secouristes de l'UIISC7 (1), qui effectuent un stage de « sauvetage et déblaiement chef de groupe niveau 2 ».
« Cela sert à qualifier et former nos chefs d'unité », explique le lieutenant Alain Biasci, responsable pédagogique du stage. « Ils seront amenés à diriger dix personnes dans un tremblement de terre, une explosion ou encore un effondrement ». Autant assurer. Et être qualifié. Commandement, anticipation, travail en sécurité, efficacité, rigueur... Les qualités requises sont nombreuses.
« Nous allons les stresser au maximum »
Sur les lieux, une équipe cynophile et un groupe médical accompagnent les secouristes. « Ils sont indissociables dans le cadre d'un sauvetage déblaiement », assure l'officier. Encadrés par un instructeur, les stagiaires se divisent en deux groupes. Le premier s'occupe du sous-sol. L'autre des étages. Ils vont devoir sonder tous les recoins. Ne rien laisser au hasard.
« La première chose est de juger rapidement le contexte et de prendre contact avec une autorité (par exemple, le maire) afin d'évaluer la situation », souligne le stagiaire second maître Jean-Michel Elsermans, du bataillon des marins-pompiers de Marseille. Avant de préciser : « Là, nous sommes dans un cas particulier car nous avons affaire à des prisonniers. Il faut tout prendre en compte... s'adapter, anticiper, cela demande beaucoup de réflexion. Quand on se retrouve chef, le plus difficile est d'être en retrait et donner le commandement. On a envie d'intervenir... »
Après avoir effectué une semaine de théorie, les « apprentis » vont subir un enchaînement d'exercices sur le terrain. « Pendant quatre jours non-stop, ils vont enchaîner », annonce le lieutenant Alain Biasci. Le but ? « Reproduire au plus près les conditions de la réalité qu'ils vont rencontrer ».
Pas de sommeil, manque d'alimentation, froid, peu de repos...
« Nous allons les stresser au maximum et leur mettre énormément de contrainte », prévient le lieutenant. Les pousser à bout pour qu'au final, ils puissent être « efficaces au moment réel ».
Car si l'erreur est, aujourd'hui, tolérée, une fois sur le terrain, elle ne le sera plus...
V. B.
1. Les stagiaires venaient de l'unité de Brignoles, de Corte, de Nogent-le-Rotrou et un du bataillon des marins-pompiers de Marseille.
Voilà le scénario catastrophe pour douze secouristes de l'UIISC7 (1), qui effectuent un stage de « sauvetage et déblaiement chef de groupe niveau 2 ».
« Cela sert à qualifier et former nos chefs d'unité », explique le lieutenant Alain Biasci, responsable pédagogique du stage. « Ils seront amenés à diriger dix personnes dans un tremblement de terre, une explosion ou encore un effondrement ». Autant assurer. Et être qualifié. Commandement, anticipation, travail en sécurité, efficacité, rigueur... Les qualités requises sont nombreuses.
« Nous allons les stresser au maximum »
Sur les lieux, une équipe cynophile et un groupe médical accompagnent les secouristes. « Ils sont indissociables dans le cadre d'un sauvetage déblaiement », assure l'officier. Encadrés par un instructeur, les stagiaires se divisent en deux groupes. Le premier s'occupe du sous-sol. L'autre des étages. Ils vont devoir sonder tous les recoins. Ne rien laisser au hasard.
« La première chose est de juger rapidement le contexte et de prendre contact avec une autorité (par exemple, le maire) afin d'évaluer la situation », souligne le stagiaire second maître Jean-Michel Elsermans, du bataillon des marins-pompiers de Marseille. Avant de préciser : « Là, nous sommes dans un cas particulier car nous avons affaire à des prisonniers. Il faut tout prendre en compte... s'adapter, anticiper, cela demande beaucoup de réflexion. Quand on se retrouve chef, le plus difficile est d'être en retrait et donner le commandement. On a envie d'intervenir... »
Après avoir effectué une semaine de théorie, les « apprentis » vont subir un enchaînement d'exercices sur le terrain. « Pendant quatre jours non-stop, ils vont enchaîner », annonce le lieutenant Alain Biasci. Le but ? « Reproduire au plus près les conditions de la réalité qu'ils vont rencontrer ».
Pas de sommeil, manque d'alimentation, froid, peu de repos...
« Nous allons les stresser au maximum et leur mettre énormément de contrainte », prévient le lieutenant. Les pousser à bout pour qu'au final, ils puissent être « efficaces au moment réel ».
Car si l'erreur est, aujourd'hui, tolérée, une fois sur le terrain, elle ne le sera plus...
V. B.
1. Les stagiaires venaient de l'unité de Brignoles, de Corte, de Nogent-le-Rotrou et un du bataillon des marins-pompiers de Marseille.
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