par Coincé 26 heures dans les entrailles de la terre
Les grands moyens ont été dépêchés sur place. Pour secourir un homme victime d’une chute aux fins fonds du Gouffre de Cabrespine, à 4 km de l’entrée de la grotte. Le spéléologue souffre d’une fracture avec arrachement des ligaments du genou gauche. L’alerte a été donnée hier matin, sur les coups de 9 h. Le blessé devrait être remonté à la surface de la terre, aujourd’hui, en fin de matinée. A l’aide d’un câble de 180 m pour finir.
Fort heureusement, ceci n’est qu’un exercice. Une opération rondement menée par les bénévoles du Spéléo secours de l’Aude. Car ce sont eux, contrairement à ce que l’on croit, qui dirigent les opérations de secours en milieu souterrain, épaulés par les pompiers, les hommes du Grimp (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) en tête.
Niveau d’intervention au niveau 3, le maximum
Dès que l’alerte est donnée, le conseiller technique départemental en spéléologie évalue le niveau d’intervention. Au niveau 3 - le maximum - des moyens de secours des départements limitrophes sont appelés en renfort. C’était le cas, hier. C’est ainsi qu’on retrouvait, aux côtés des Audois, des équipes de l’Hérault, du Gard, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales. Cent hommes en tout. Parmi lesquels des médecins bien sûr et des plongeurs (les cavités étant remplies d’eau par endroits).
Le directeur de cabinet de la préfecture, Frédéric Bovet, supervise les opérations. Il apprécie le travail effectué, alors qu’une jeune femme, pompier, sort épuisée de la grotte. Au bout de trois heures et demie d’efforts, les secours sont enfin arrivés à proximité du blessé. Il “ne reste plus” qu’à le placer sur une civière et faire le chemin inverse, réempruntant les mêmes passages étroits, de l’eau parfois jusqu’au ventre... Le trajet retour durera près de dix heures ! En 1971, en 1974... en 2006, les spéléologues s’étaient portés au secours de personnes blessées aux fins fonds du gouffre, dans des réseaux aujourd’hui encore en exploration. Ça n’avait rien d’un exercice...
Midilibre
Les grands moyens ont été dépêchés sur place. Pour secourir un homme victime d’une chute aux fins fonds du Gouffre de Cabrespine, à 4 km de l’entrée de la grotte. Le spéléologue souffre d’une fracture avec arrachement des ligaments du genou gauche. L’alerte a été donnée hier matin, sur les coups de 9 h. Le blessé devrait être remonté à la surface de la terre, aujourd’hui, en fin de matinée. A l’aide d’un câble de 180 m pour finir.
Fort heureusement, ceci n’est qu’un exercice. Une opération rondement menée par les bénévoles du Spéléo secours de l’Aude. Car ce sont eux, contrairement à ce que l’on croit, qui dirigent les opérations de secours en milieu souterrain, épaulés par les pompiers, les hommes du Grimp (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) en tête.
Niveau d’intervention au niveau 3, le maximum
Dès que l’alerte est donnée, le conseiller technique départemental en spéléologie évalue le niveau d’intervention. Au niveau 3 - le maximum - des moyens de secours des départements limitrophes sont appelés en renfort. C’était le cas, hier. C’est ainsi qu’on retrouvait, aux côtés des Audois, des équipes de l’Hérault, du Gard, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales. Cent hommes en tout. Parmi lesquels des médecins bien sûr et des plongeurs (les cavités étant remplies d’eau par endroits).
Le directeur de cabinet de la préfecture, Frédéric Bovet, supervise les opérations. Il apprécie le travail effectué, alors qu’une jeune femme, pompier, sort épuisée de la grotte. Au bout de trois heures et demie d’efforts, les secours sont enfin arrivés à proximité du blessé. Il “ne reste plus” qu’à le placer sur une civière et faire le chemin inverse, réempruntant les mêmes passages étroits, de l’eau parfois jusqu’au ventre... Le trajet retour durera près de dix heures ! En 1971, en 1974... en 2006, les spéléologues s’étaient portés au secours de personnes blessées aux fins fonds du gouffre, dans des réseaux aujourd’hui encore en exploration. Ça n’avait rien d’un exercice...
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