par Coincés des heures dans la grotte d’Estevan
Trois copains, deux originaires de Saint-Ambroix, entre Bagnols et Alès, et un troisième venu du Loir-et-Cher, ont souhaité se faire plaisir en découvrant les beautés réputées de la grotte d’Estevan, creusée dans la forêt de Montclus. Avaient-ils un pressentiment ? Toujours est-il qu’avant de partir pour leur expédition, vendredi en fin d’après-midi, ils avaient demandé à leurs épouses de prévenir les secours s’ils ne donnaient pas signe de vie le lendemain, samedi, à 11 h au plus tard.
Pas de corde, pas de casque
Hier, cinq heures après, le plan Secours spéléo était déclenché après l’alerte lancée par les familles, les trois hommes n’ayant toujours pas donné signe de vie. Très vite, d’énormes moyens humains - le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) et les membres de l’association des Spéléos secours français du Gard - et matériels étaient engagés sous les ordres du capitaine Christophe Marin-Talon. Sachant que les voitures des portés disparus étaient retrouvées garées sur les lieux.
Un premier binôme, spécialiste des interventions en milieu souterrain, parvenait rapidement à établir un contact verbal avec les trois hommes. Ces derniers se situaient dans un puits d’une dizaine de mètres. À partir de ce moment-là, un deuxième duo de reconnaissance était à son tour engagé pour établir une liaison radio avec l’extérieur et une approche physique. « Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’ils se trouvaient en bonne santé », commentait le capitaine Marin-Talon.
Incroyable mais vrai, les trois amis étaient partis sans aucun équipement adapté à ce type de découverte souterraine. Pas de cordes, pas de casques. Un des spéléologues présent sur les lieux disait même : « Ils sont partis avec une seule bougie. » Rien d’étonnant alors qu’ils n’aient pas pu ressortir à la surface, coincés de longues heures au pied d’une montée impossible à franchir sans aide matérielle.
Une fois repérés, il ne “restait plus” aux secours qu’à opérer la remontée. Il a d’abord fallu descendre du matériel dans la “buse” pour équiper les trois personnes et les hisser à l’air libre à l’aide d’un treuil et d’une poulie.
La première victime était sortie à 20 h 24. La deuxième suivait quelques minutes après à 20 h 30. Enfin, la troisième rejoignait ses deux copains à 20 h 36. Sur place, les secours et les spéléologues aguerris n’hésitaient pas à parler « d’inconscience et de folie ».
TÉMOIGNAGE « Se faire un truc sympathique »
Après avoir été interrogées tour à tour par les gendarmes de Cornillon qui n’excluaient pas que des poursuites judiciaires pourraient être engagées, la première des trois victimes lâchait quelques mots : « Nous voulions nous faire un truc sympathique en visitant la Barbette. Nous sommes descendus avec une corde mais nous l’avons perdu. Nous avons cherché le laminoir mais nous n’avons jamais pu le retrouver. Nous n’avons pas pu remonter alors que j’avais déjà exploré cette grotte. »
Trois copains, deux originaires de Saint-Ambroix, entre Bagnols et Alès, et un troisième venu du Loir-et-Cher, ont souhaité se faire plaisir en découvrant les beautés réputées de la grotte d’Estevan, creusée dans la forêt de Montclus. Avaient-ils un pressentiment ? Toujours est-il qu’avant de partir pour leur expédition, vendredi en fin d’après-midi, ils avaient demandé à leurs épouses de prévenir les secours s’ils ne donnaient pas signe de vie le lendemain, samedi, à 11 h au plus tard.
Pas de corde, pas de casque
Hier, cinq heures après, le plan Secours spéléo était déclenché après l’alerte lancée par les familles, les trois hommes n’ayant toujours pas donné signe de vie. Très vite, d’énormes moyens humains - le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) et les membres de l’association des Spéléos secours français du Gard - et matériels étaient engagés sous les ordres du capitaine Christophe Marin-Talon. Sachant que les voitures des portés disparus étaient retrouvées garées sur les lieux.
Un premier binôme, spécialiste des interventions en milieu souterrain, parvenait rapidement à établir un contact verbal avec les trois hommes. Ces derniers se situaient dans un puits d’une dizaine de mètres. À partir de ce moment-là, un deuxième duo de reconnaissance était à son tour engagé pour établir une liaison radio avec l’extérieur et une approche physique. « Nous nous sommes rapidement rendu compte qu’ils se trouvaient en bonne santé », commentait le capitaine Marin-Talon.
Incroyable mais vrai, les trois amis étaient partis sans aucun équipement adapté à ce type de découverte souterraine. Pas de cordes, pas de casques. Un des spéléologues présent sur les lieux disait même : « Ils sont partis avec une seule bougie. » Rien d’étonnant alors qu’ils n’aient pas pu ressortir à la surface, coincés de longues heures au pied d’une montée impossible à franchir sans aide matérielle.
Une fois repérés, il ne “restait plus” aux secours qu’à opérer la remontée. Il a d’abord fallu descendre du matériel dans la “buse” pour équiper les trois personnes et les hisser à l’air libre à l’aide d’un treuil et d’une poulie.
La première victime était sortie à 20 h 24. La deuxième suivait quelques minutes après à 20 h 30. Enfin, la troisième rejoignait ses deux copains à 20 h 36. Sur place, les secours et les spéléologues aguerris n’hésitaient pas à parler « d’inconscience et de folie ».
TÉMOIGNAGE « Se faire un truc sympathique »
Après avoir été interrogées tour à tour par les gendarmes de Cornillon qui n’excluaient pas que des poursuites judiciaires pourraient être engagées, la première des trois victimes lâchait quelques mots : « Nous voulions nous faire un truc sympathique en visitant la Barbette. Nous sommes descendus avec une corde mais nous l’avons perdu. Nous avons cherché le laminoir mais nous n’avons jamais pu le retrouver. Nous n’avons pas pu remonter alors que j’avais déjà exploré cette grotte. »
