Hier matin, au son de la sirène, les Macaudais se sont prêtés à un exercice d'évacuation contre les risques d'inondation.
«Nous avons commencé l'exercice dès 8 heures du matin avec l'envoi des premiers sms aux personnes vivant sur des terrains inondables. Certains nous ont rappelé furieux car nous les avions réveillés », sourit Christelle Colmont-Digneau, la maire de Macau.
En effet, difficile de profiter d'une grasse matinée hier matin à Macau. La municipalité a mis en pratique le plan communal de sauvegarde sur lequel elle travaillait depuis un an. Objectif : ne plus revivre les traumatismes de 1999 et de 2010. Deux dates noires dans l'histoire de la commune où plusieurs dizaines de maisons avaient été dévastées par les eaux.
Aujourd'hui, l'heure est à l'anticipation. « Nous avons mis en place une cellule de crise afin que la population soit en sécurité », promet l'édile.
Une trentaine de personnes étaient mobilisée tout au long de la matinée dans la salle du conseil municipal de la mairie. Assistés par des policiers, des gendarmes et bien sûr des pompiers, les élus ont pu contrôler l'efficacité du dispositif : envoi de sms, appels téléphoniques, diffusion de messages par haut-parleur et drapeaux qui indiquent, selon leur couleur, le danger de la situation.
A 11 heures, les Macaudais ont pu entendre la sirène des pompiers retentir sur toute la commune. Alerte rouge. L'ordre est à l'évacuation des habitations situées en zone inondable, une centaine de maisons construites près de l'estuaire.
Une population sensibilisée
Même s'il reste, de l'aveu même de Christelle Colmont-Digneau, des progrès à faire - notamment en terme de logistique (lignes téléphoniques supplémentaires, un meilleur découpage de la zone à risque…) -le bilan reste positif. La population a été sensible à cet exercice. « De nombreux habitants ont, par exemple, installé une protection aux portes et aux fenêtres afin de rendre leur maison la plus imperméable possible. Sans cet exercice, ils n'auraient pas testé ce matériel », assure la première magistrate.
Même s'ils ont été sensibles, peu se sont en réalité mobilisés. « Une seule famille s'est rendue à l'école de la commune où nous prévoyons d'accueillir les sinistrés », admet-elle. La ville prévoit de reproduire chaque année cet exercice. Le rendez-vous est pris.
SUDOUEST
«Nous avons commencé l'exercice dès 8 heures du matin avec l'envoi des premiers sms aux personnes vivant sur des terrains inondables. Certains nous ont rappelé furieux car nous les avions réveillés », sourit Christelle Colmont-Digneau, la maire de Macau.
En effet, difficile de profiter d'une grasse matinée hier matin à Macau. La municipalité a mis en pratique le plan communal de sauvegarde sur lequel elle travaillait depuis un an. Objectif : ne plus revivre les traumatismes de 1999 et de 2010. Deux dates noires dans l'histoire de la commune où plusieurs dizaines de maisons avaient été dévastées par les eaux.
Aujourd'hui, l'heure est à l'anticipation. « Nous avons mis en place une cellule de crise afin que la population soit en sécurité », promet l'édile.
Une trentaine de personnes étaient mobilisée tout au long de la matinée dans la salle du conseil municipal de la mairie. Assistés par des policiers, des gendarmes et bien sûr des pompiers, les élus ont pu contrôler l'efficacité du dispositif : envoi de sms, appels téléphoniques, diffusion de messages par haut-parleur et drapeaux qui indiquent, selon leur couleur, le danger de la situation.
A 11 heures, les Macaudais ont pu entendre la sirène des pompiers retentir sur toute la commune. Alerte rouge. L'ordre est à l'évacuation des habitations situées en zone inondable, une centaine de maisons construites près de l'estuaire.
Une population sensibilisée
Même s'il reste, de l'aveu même de Christelle Colmont-Digneau, des progrès à faire - notamment en terme de logistique (lignes téléphoniques supplémentaires, un meilleur découpage de la zone à risque…) -le bilan reste positif. La population a été sensible à cet exercice. « De nombreux habitants ont, par exemple, installé une protection aux portes et aux fenêtres afin de rendre leur maison la plus imperméable possible. Sans cet exercice, ils n'auraient pas testé ce matériel », assure la première magistrate.
Même s'ils ont été sensibles, peu se sont en réalité mobilisés. « Une seule famille s'est rendue à l'école de la commune où nous prévoyons d'accueillir les sinistrés », admet-elle. La ville prévoit de reproduire chaque année cet exercice. Le rendez-vous est pris.
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