Plus de 50 ha de garrigue ravagés par les flammes autour de Gabian
Les cendres volent jusqu’au PC des secours installé à la sortie de Roujan. Mauvais présage. Le vent souffle à 50 km/h. N’importe quelle flammèche peut provoquer un nouveau départ de feu et c’est bien là la problématique de l’incendie qui s’est déclaré, hier, sur les coups de 15 h, au lieu-dit la Roque-Ralier, sur la commune de Gabian.
Les gros moyens sont déployés car une dizaine de maisons autour de la Grange Rouge, en direction du barrage de l’Olivette, sont menacées. Neuf groupements d’interventions, soit une trentaine de véhicules et 150 pompiers issus de tout le département, se déploient sur le terrain, sous le commandement du colonel Anselme, chef du groupement ouest. Ils sont épaulés par 25 gendarmes, chapeautés par le commandant Husson de la compagnie de Pézenas. Le sous-préfet Philippe Chopin, lui, dirige les opérations de secours.
Si les habitations sont sécurisées, le feu se propage très vite de manière irrégulière, en sautant des vignes, dans un triangle de 80 km entre Gabian, Roujan et Neffiès. La présence de lignes électriques ajoute à la difficulté. ERDF en neutralisent, qui alimentent des campagnes. Les quatre Moranes bombardiers d’eau et l’hélico de commandement du département sont renforcés par les moyens nationaux, six canadairs, quatre trackers et deux Dash ainsi que l’avion de commandement Icare de la sécurité civile. Une véritable noria se dessine dans le ciel et pendant plus de quatre heures, les avions s’approvisionnent au lac du Salagou et le pélicandrome de Béziers-Cap-D’Agde. Les moyens départementaux, qui partent en général quand les moyens nationaux les relèvent, restent pour sécuriser les maisons pendant les rotations. Il faut attendre 20 h pour que le feu, ralenti depuis 19 h, soit maîtrisé. Il a détruit une cinquantaine d’hectares de garrigue basse. Aucune habitation n’a subi de dommages.
L’année dernière, à même époque, un feu était parti non loin de la Grange Rouge. Cet été, le secteur a été par deux fois sinistré. L’enquête a été confiée à la compagnie de gendarmerie de Pézenas.
Midilibre
Les cendres volent jusqu’au PC des secours installé à la sortie de Roujan. Mauvais présage. Le vent souffle à 50 km/h. N’importe quelle flammèche peut provoquer un nouveau départ de feu et c’est bien là la problématique de l’incendie qui s’est déclaré, hier, sur les coups de 15 h, au lieu-dit la Roque-Ralier, sur la commune de Gabian.
Les gros moyens sont déployés car une dizaine de maisons autour de la Grange Rouge, en direction du barrage de l’Olivette, sont menacées. Neuf groupements d’interventions, soit une trentaine de véhicules et 150 pompiers issus de tout le département, se déploient sur le terrain, sous le commandement du colonel Anselme, chef du groupement ouest. Ils sont épaulés par 25 gendarmes, chapeautés par le commandant Husson de la compagnie de Pézenas. Le sous-préfet Philippe Chopin, lui, dirige les opérations de secours.
Si les habitations sont sécurisées, le feu se propage très vite de manière irrégulière, en sautant des vignes, dans un triangle de 80 km entre Gabian, Roujan et Neffiès. La présence de lignes électriques ajoute à la difficulté. ERDF en neutralisent, qui alimentent des campagnes. Les quatre Moranes bombardiers d’eau et l’hélico de commandement du département sont renforcés par les moyens nationaux, six canadairs, quatre trackers et deux Dash ainsi que l’avion de commandement Icare de la sécurité civile. Une véritable noria se dessine dans le ciel et pendant plus de quatre heures, les avions s’approvisionnent au lac du Salagou et le pélicandrome de Béziers-Cap-D’Agde. Les moyens départementaux, qui partent en général quand les moyens nationaux les relèvent, restent pour sécuriser les maisons pendant les rotations. Il faut attendre 20 h pour que le feu, ralenti depuis 19 h, soit maîtrisé. Il a détruit une cinquantaine d’hectares de garrigue basse. Aucune habitation n’a subi de dommages.
L’année dernière, à même époque, un feu était parti non loin de la Grange Rouge. Cet été, le secteur a été par deux fois sinistré. L’enquête a été confiée à la compagnie de gendarmerie de Pézenas.
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