Plan-de-Cuques : des vigiles vont surveiller la cantine en primaire
Face aux incivilités, aux bagarres et autres bousculades à la cantine, le maire sans étiquette de Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, a décidé d'employer la manière forte. En lieu et place des femmes de services, affectueusement baptisées «les tatas» qui surveillaient jusqu'alors la cantine en primaire, l'édile a choisi de faire appel à des vigiles.
Selon La Provence, ce sont donc 9 agents d'une société privée de sécurité basée à Istres qui vont assurer la surveillance de l'intercantine et des repas.
Les parents d'élèves sont dubitatifs. Certains s'interrogent sur le bien-fondé d'une telle décision, compte tenu de l'âge des enfants à surveiller, de 6 à 11 ans et s'inquiètent de savoir si ces agents auront une formation spécifique pour assurer cette tâche.
«C'est une première dans une école primaire.»
Pour le syndicat SDU 13 FSU, la décision du maire découle d'un conflit social avec son personnel communal cet hiver et évoque une solution pour palier le manque d'effectifs. «C'est une première dans une école primaire. Même dans les banlieues difficiles personne n'a osé faire cela», déplore le syndicat.
Pour le maire, en revanche, il n'y a pas de lien avec le conflit social. «La situation dans les cantines était difficile. il fallait jongler avec l'absentéisme», confie l'élu à La Provence, qui parle de redéployer «les tatas» en question «pour nettoyer les bâtiments communaux».
LeParisien.fr
Face aux incivilités, aux bagarres et autres bousculades à la cantine, le maire sans étiquette de Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, a décidé d'employer la manière forte. En lieu et place des femmes de services, affectueusement baptisées «les tatas» qui surveillaient jusqu'alors la cantine en primaire, l'édile a choisi de faire appel à des vigiles.
Selon La Provence, ce sont donc 9 agents d'une société privée de sécurité basée à Istres qui vont assurer la surveillance de l'intercantine et des repas.
Les parents d'élèves sont dubitatifs. Certains s'interrogent sur le bien-fondé d'une telle décision, compte tenu de l'âge des enfants à surveiller, de 6 à 11 ans et s'inquiètent de savoir si ces agents auront une formation spécifique pour assurer cette tâche.
«C'est une première dans une école primaire.»
Pour le syndicat SDU 13 FSU, la décision du maire découle d'un conflit social avec son personnel communal cet hiver et évoque une solution pour palier le manque d'effectifs. «C'est une première dans une école primaire. Même dans les banlieues difficiles personne n'a osé faire cela», déplore le syndicat.
Pour le maire, en revanche, il n'y a pas de lien avec le conflit social. «La situation dans les cantines était difficile. il fallait jongler avec l'absentéisme», confie l'élu à La Provence, qui parle de redéployer «les tatas» en question «pour nettoyer les bâtiments communaux».
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