Cannes : les agresseurs des vigiles du VIP Room interpellés par les policiers anti-terroristes
Règlement de comptes ou tentative d’intimidation pour prendre le contrôle d’un club privé fréquenté par la Jet-Set ? Les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) viennent d’interpeller deux hommes soupçonnés d’avoir très violemment agressé, avec plusieurs complices, une dizaine de vigiles, employés par le VIP Room, un établissement de nuit jouxtant le casino Le Palm Beach à Cannes (Alpes-Maritimes).Les faits remontent au 19 mai, en plein festival.
Les deux suspects ont été identifiés alors qu’ils faisaient l’objet d’une enquête ouverte par le parquet anti-terroriste de Paris après un attentat commis en octobre 2010 contre le parlement russe à Grozny, en Tchétchénie. Les policiers anti-terroristes ont découvert que l’un des auteurs présumés de cet attentat était en relation soutenue avec plusieurs ressortissants tchétchènes et russes installés dans le Sud de la France. Le 7 juin, les hommes de la DCRI investissent un appartement situé à Nice (Alpes-Maritimes) occupé par plusieurs suspects.
Les hommes de la DCRI investissent un appartement niçois
Au cours de leur intervention, deux Tchétchènes se jettent par une fenêtre du 3ème étage. Un des deux, âgé de 26 ans décède dans sa chute tandis que le second est légèrement blessé. Six personnes sont finalement placées en garde à vue. Une d’entre elles est mise en examen par un juge anti-terroriste avant d’être incarcérée. Parmi les six, deux individus intéressent les enquêteurs de l'antenne de police judiciaire de Nice. Ils les soupçonnent d'avoir pris part à la tentative d’assassinat sur les vigiles du VIP Room. Ils passeront directement de l'anti-terrorisme à la PJ où ils sont à nouveau placés en garde à vue dans cette affaire d'agression ultra violente.
Le jour des faits, vers 7 h 30, dix salariés d’une société de sécurité regagnent un camping situé au Cannet où ils logent. En arrivant devant leur lieu d’hébergement, les vigiles sont pris à partie par une dizaine d’inconnus, armés de couteaux, de barres de fer et de matraques. Cinq victimes sont blessées et hospitalisées. Les cinq autres souffrent de contusions et hématomes. «Quelques jours avant cette agression, quatre personnes appartenant à la communauté tchétchène s’étaient vues refuser l’entrée du VIP Room, relate une source proche de l’affaire. En rebroussant chemin, ces quatre hommes avaient promis de se venger. Mais des doutes subsistent sur cette version».
Au fil de leurs investigations, les policiers niçois ont découvert que des Tchétchènes avaient été employés comme agents de sécurité, au printemps 2010 dans une salle louée par le Palm Beach avant de voir leurs contrats non-reconduits. «La question se pose de savoir s’ils ont décidé de s’en prendre à la nouvelle équipe de vigiles parce que leur contrats n’avaient pas été renouvellés ou si cela cache une volonté de main-mise sur ce type de marché et d’établissement, poursuit la même source. Les deux hommes interpellés par la DCRI sont de nationalité russes». Un d’entre eux a été confondu par ses empreintes retrouvées sur les lieux des faits. Le second a été formellement reconnu par une des victimes. Ils ont été mis en examen avant d’être écroués. Leurs complices sont activement recherchés.
Le Parisien
Règlement de comptes ou tentative d’intimidation pour prendre le contrôle d’un club privé fréquenté par la Jet-Set ? Les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) viennent d’interpeller deux hommes soupçonnés d’avoir très violemment agressé, avec plusieurs complices, une dizaine de vigiles, employés par le VIP Room, un établissement de nuit jouxtant le casino Le Palm Beach à Cannes (Alpes-Maritimes).Les faits remontent au 19 mai, en plein festival.
Les deux suspects ont été identifiés alors qu’ils faisaient l’objet d’une enquête ouverte par le parquet anti-terroriste de Paris après un attentat commis en octobre 2010 contre le parlement russe à Grozny, en Tchétchénie. Les policiers anti-terroristes ont découvert que l’un des auteurs présumés de cet attentat était en relation soutenue avec plusieurs ressortissants tchétchènes et russes installés dans le Sud de la France. Le 7 juin, les hommes de la DCRI investissent un appartement situé à Nice (Alpes-Maritimes) occupé par plusieurs suspects.
Les hommes de la DCRI investissent un appartement niçois
Au cours de leur intervention, deux Tchétchènes se jettent par une fenêtre du 3ème étage. Un des deux, âgé de 26 ans décède dans sa chute tandis que le second est légèrement blessé. Six personnes sont finalement placées en garde à vue. Une d’entre elles est mise en examen par un juge anti-terroriste avant d’être incarcérée. Parmi les six, deux individus intéressent les enquêteurs de l'antenne de police judiciaire de Nice. Ils les soupçonnent d'avoir pris part à la tentative d’assassinat sur les vigiles du VIP Room. Ils passeront directement de l'anti-terrorisme à la PJ où ils sont à nouveau placés en garde à vue dans cette affaire d'agression ultra violente.
Le jour des faits, vers 7 h 30, dix salariés d’une société de sécurité regagnent un camping situé au Cannet où ils logent. En arrivant devant leur lieu d’hébergement, les vigiles sont pris à partie par une dizaine d’inconnus, armés de couteaux, de barres de fer et de matraques. Cinq victimes sont blessées et hospitalisées. Les cinq autres souffrent de contusions et hématomes. «Quelques jours avant cette agression, quatre personnes appartenant à la communauté tchétchène s’étaient vues refuser l’entrée du VIP Room, relate une source proche de l’affaire. En rebroussant chemin, ces quatre hommes avaient promis de se venger. Mais des doutes subsistent sur cette version».
Au fil de leurs investigations, les policiers niçois ont découvert que des Tchétchènes avaient été employés comme agents de sécurité, au printemps 2010 dans une salle louée par le Palm Beach avant de voir leurs contrats non-reconduits. «La question se pose de savoir s’ils ont décidé de s’en prendre à la nouvelle équipe de vigiles parce que leur contrats n’avaient pas été renouvellés ou si cela cache une volonté de main-mise sur ce type de marché et d’établissement, poursuit la même source. Les deux hommes interpellés par la DCRI sont de nationalité russes». Un d’entre eux a été confondu par ses empreintes retrouvées sur les lieux des faits. Le second a été formellement reconnu par une des victimes. Ils ont été mis en examen avant d’être écroués. Leurs complices sont activement recherchés.
Le Parisien