Angoulême : Tylane, 10 ans, meurt après une bousculade à la cantine
Une banale bousculade dans une cantine scolaire a tourné au drame. Une fillette de 10 ans est morte subitement mardi à Soyaux, près d'Angoulême (Charente), après un coup porté par un de ses camarades. Les faits se sont produits vers 12H15 alors que les élèves de l'école Jean Moulin étaient en rang deux par deux dans la file d'attente pour se rendre à la cantine.
La petite fille, Tylane, 10 ans, soclarisée en CM2, a reçu un coup de pied au thorax porté par un garçon de neuf ans, à la suite semble-t-il d'une bousculade dont il l'aurait rendue responsable, selon le procureur d'Angoulême, Nicolas Jacquet.
«C'est un contact assez anodin», indique François Nebout, le maire de Soyaux, qui s'est rendu immédiatement sur place. «Le coup n'explique pas tout», ajoute l'élu, qui est également médecin, même si le choc «peut être la circonstance déclenchante» de l'arrêt cardio-respiratoire de la fillette. Pour le procureur, il s'agit d'«un accident dramatique» lié à «un coup-réflexe» porté par le jeune garçon «qui ne voulait pas les conséquences de son geste».
Une chamaillerie, suivie d'un coup de pied au thorax
Selon le directeur départemental de la sécurité publique, Cédric Esson, un membre du personnel de la cantine, entendu par le commissariat d'Angoulême, et qui a assisté "en partie" à la scène, a vu «la petite s'arrêter suite à une chamaillerie, se retourner, et le petit garçon lui a donné un coup de pied à la poitrine». La fillette s'est aussitôt effondrée au sol et les secours arrivés rapidement sur les lieux lui ont prodigué des massages cardiaques, dans un endroit isolé, pendant trois-quarts d'heure, avant son décès à 13h40.
La directrice de l'école Jean-Moulin explique au Parisien que Tylane n'avait pas d'antécédents médicaux et paraissait «pleine de vie». Quant à l'inspecteur d'académie, il précise que «le personnel était en nombre suffisant et ce drame n'est en rien en lien avec la grève d'hier. Cela s'est passé en dehors du temps scolaire et les enfants étaient à ce moment-là sous la garde du personnel muinicipal, avec les mêmes effectifs que les autres jours».
Une autopsie mercredi à Bordeaux
Le procureur a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès, et ordonné un examen médico-légal qui doit être pratiquée mercredi à Bordeaux. Le maire a précisé que le corps ne comportait aucune trace de coups.
«Le garçon mis en cause ne sera pas entendu aujourd'hui car il est en état de choc», a indiqué le procureur, «il le sera dans les jours qui viennent en présence d'un pédo-psychiatre». Les encadrants ont pour leur part été auditionnés et les enfants qui ont assisté à la scène le seront dans «les prochains jours et en étroite concertation avec cellule psychologique»" a précisé le procureur. Le directeur départemental de la sécurité publique a confirmé que l'enquête «partait sur l'hypothèse d'une affaire complètement accidentelle», évoquant lui aussi «un geste-réflexe». «On n'est pas dans un antagonisme entre petits enfants qui daterait de longue date», a-t-il précisé.
Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, a exprimé dans un communiqué sa «très vive émotion après le décès d’une jeune fille au cours de la pause méridienne» et assuré «la famille de cette élève de tout son soutien et de sa solidarité la plus totale».
Leparisien
Une banale bousculade dans une cantine scolaire a tourné au drame. Une fillette de 10 ans est morte subitement mardi à Soyaux, près d'Angoulême (Charente), après un coup porté par un de ses camarades. Les faits se sont produits vers 12H15 alors que les élèves de l'école Jean Moulin étaient en rang deux par deux dans la file d'attente pour se rendre à la cantine.
La petite fille, Tylane, 10 ans, soclarisée en CM2, a reçu un coup de pied au thorax porté par un garçon de neuf ans, à la suite semble-t-il d'une bousculade dont il l'aurait rendue responsable, selon le procureur d'Angoulême, Nicolas Jacquet.
«C'est un contact assez anodin», indique François Nebout, le maire de Soyaux, qui s'est rendu immédiatement sur place. «Le coup n'explique pas tout», ajoute l'élu, qui est également médecin, même si le choc «peut être la circonstance déclenchante» de l'arrêt cardio-respiratoire de la fillette. Pour le procureur, il s'agit d'«un accident dramatique» lié à «un coup-réflexe» porté par le jeune garçon «qui ne voulait pas les conséquences de son geste».
Une chamaillerie, suivie d'un coup de pied au thorax
Selon le directeur départemental de la sécurité publique, Cédric Esson, un membre du personnel de la cantine, entendu par le commissariat d'Angoulême, et qui a assisté "en partie" à la scène, a vu «la petite s'arrêter suite à une chamaillerie, se retourner, et le petit garçon lui a donné un coup de pied à la poitrine». La fillette s'est aussitôt effondrée au sol et les secours arrivés rapidement sur les lieux lui ont prodigué des massages cardiaques, dans un endroit isolé, pendant trois-quarts d'heure, avant son décès à 13h40.
La directrice de l'école Jean-Moulin explique au Parisien que Tylane n'avait pas d'antécédents médicaux et paraissait «pleine de vie». Quant à l'inspecteur d'académie, il précise que «le personnel était en nombre suffisant et ce drame n'est en rien en lien avec la grève d'hier. Cela s'est passé en dehors du temps scolaire et les enfants étaient à ce moment-là sous la garde du personnel muinicipal, avec les mêmes effectifs que les autres jours».
Une autopsie mercredi à Bordeaux
Le procureur a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès, et ordonné un examen médico-légal qui doit être pratiquée mercredi à Bordeaux. Le maire a précisé que le corps ne comportait aucune trace de coups.
«Le garçon mis en cause ne sera pas entendu aujourd'hui car il est en état de choc», a indiqué le procureur, «il le sera dans les jours qui viennent en présence d'un pédo-psychiatre». Les encadrants ont pour leur part été auditionnés et les enfants qui ont assisté à la scène le seront dans «les prochains jours et en étroite concertation avec cellule psychologique»" a précisé le procureur. Le directeur départemental de la sécurité publique a confirmé que l'enquête «partait sur l'hypothèse d'une affaire complètement accidentelle», évoquant lui aussi «un geste-réflexe». «On n'est pas dans un antagonisme entre petits enfants qui daterait de longue date», a-t-il précisé.
Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, a exprimé dans un communiqué sa «très vive émotion après le décès d’une jeune fille au cours de la pause méridienne» et assuré «la famille de cette élève de tout son soutien et de sa solidarité la plus totale».
Leparisien