Toulouse : il maquille le meurtre de sa compagne en suicide
Un jeune homme a été mis en examen et écroué, lundi, pour le meurtre de sa compagne qu'il aurait étranglée avec du fil électrique avant de tenter de maquiller le crime en suicide. Et leur fils se trouvait dans l'appartement, a indiqué le parquet de Toulouse.
Condamné à quatre reprises pour des faits de violence, de vol aggravé et d'évasion, cet employé municipal de 23 ans a avoué les faits sans fournir d'explication probante.Mais la jalousie pourrait avoir joué son rôle dans ce couple décrit par les voisins et les enquêteurs comme conflictuel.
C'est une énième dispute entre le jeune homme et sa compagne Elodie Despons qui aurait mal tourné le 12 juin dans leur logement de Frouzins (Haute-Garonne), a dit le procureur de Toulouse, Michel Valet. Selon l'enquête et l'autopsie, il l'aurait étranglée avec une rallonge électrique. A cet instant, «il semblerait» que leur enfant de quatre ans était dans l'appartement et «qu'au moment des faits il dormait», a indiqué le procureur.
Le mis en cause, récemment sorti de prison où sa compagne lui aurait rendu visite régulièrement, serait resté sur les lieux quelques jours avec son fils. A un moment non précisé, il aurait entaillé le poignet gauche de sa victime pour faire croire à un suicide.
Un millier de violences conjugales enregistrées chaque année
Le cadavre d'Elodie Despons a été découvert, vendredi, par son père qui s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles et disposait des clés de son appartement. Le fils du couple a été retrouvé le jour même dans la famille du père. Ce dernier a été interpellé, samedi, à Toulouse près du domicile d'un parent proche.
Un peu plus d'un millier de cas de violences conjugales sont enregistrés chaque année en Haute-Garonne, a constaté le procureur. «Tout le monde sait maintenant que la violence intrafamiliale, et en particulier à l'égard des femmes par le conjoint, c'est un fléau, c'est un grave, un très grave problème et qui fait partie du quotidien du parquet», a-t-il déploré.
Leparisien.fr
Un jeune homme a été mis en examen et écroué, lundi, pour le meurtre de sa compagne qu'il aurait étranglée avec du fil électrique avant de tenter de maquiller le crime en suicide. Et leur fils se trouvait dans l'appartement, a indiqué le parquet de Toulouse.
Condamné à quatre reprises pour des faits de violence, de vol aggravé et d'évasion, cet employé municipal de 23 ans a avoué les faits sans fournir d'explication probante.Mais la jalousie pourrait avoir joué son rôle dans ce couple décrit par les voisins et les enquêteurs comme conflictuel.
C'est une énième dispute entre le jeune homme et sa compagne Elodie Despons qui aurait mal tourné le 12 juin dans leur logement de Frouzins (Haute-Garonne), a dit le procureur de Toulouse, Michel Valet. Selon l'enquête et l'autopsie, il l'aurait étranglée avec une rallonge électrique. A cet instant, «il semblerait» que leur enfant de quatre ans était dans l'appartement et «qu'au moment des faits il dormait», a indiqué le procureur.
Le mis en cause, récemment sorti de prison où sa compagne lui aurait rendu visite régulièrement, serait resté sur les lieux quelques jours avec son fils. A un moment non précisé, il aurait entaillé le poignet gauche de sa victime pour faire croire à un suicide.
Un millier de violences conjugales enregistrées chaque année
Le cadavre d'Elodie Despons a été découvert, vendredi, par son père qui s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles et disposait des clés de son appartement. Le fils du couple a été retrouvé le jour même dans la famille du père. Ce dernier a été interpellé, samedi, à Toulouse près du domicile d'un parent proche.
Un peu plus d'un millier de cas de violences conjugales sont enregistrés chaque année en Haute-Garonne, a constaté le procureur. «Tout le monde sait maintenant que la violence intrafamiliale, et en particulier à l'égard des femmes par le conjoint, c'est un fléau, c'est un grave, un très grave problème et qui fait partie du quotidien du parquet», a-t-il déploré.
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