par Les pompiers trompés par un déséquilibré
C'est un homme affolé que les pompiers ont eu au téléphone hier vers 10 h 30. Il leur explique qu'il promenait son chien en compagnie de son épouse le long de la route d'Elne lorsque, arrivé à hauteur du rond-point du mas Rouma, l'animal s'est faufilé dans un conduit, sous terre. Aussitôt, son épouse s'est précipitée derrière lui, se retrouvant coincée à son tour…
Bientôt, c'est toute une flotte d'engins qui est dirigée sur les lieux. Dans le même temps, toutes sirènes hurlantes, le Samu et les services de police se frayent un chemin parmi le flot de voitures, afin de faciliter le travail des secours. La circulation est aussitôt déviée, ajoutant à la pagaille habituelle de cette portion de route, et tandis que les pompiers entament leur opération de sauvetage, les médecins s'occupent de l'époux désemparé qui a donné l'alerte.
L'équipe spécialisée en sauvetage et déblaiement se met au travail sans perdre de temps. Une fois la grille protégeant l'entrée de la buse entièrement soulevée, les pompiers sont étonnés de ne découvrir aucune trace de piétinement. Plus surprenant encore, le boyau est quadrillé par des toiles d'araignées que le passage d'un chien, à plus forte raison d'une personne adulte, aurait dû déchirer. Les secouristes vont cependant pousser la procédure jusqu'à passer le tunnel à la caméra thermique. En vain.
Et lorsqu'ils ressortent au grand jour, les pièces du puzzle se sont assemblées. Car dans l'intervalle, il n'aura pas fallu longtemps aux médecins du Samu pour comprendre que le désarroi de l'homme qui les a appelés n'est pas forcément consécutif à l'émotion de savoir sa femme sous terre…
En réalité, il n'y a pas plus de femme que de chien. Et les propos incohérents qu'il tient sont le fruit d'un déséquilibre, qui l'a déjà conduit à une hospitalisation en institut, où il devait être raccompagné dans la journée. L'impressionnant dispositif de secours aura été levé en quelques secondes.
L'incident n'a pas laissé de traces. Sauf, peut-être, dans l'esprit des sapeurs-pompiers que ces appels abusifs mobilisent, parfois au détriment d'autrui.
Midilibre.fr
C'est un homme affolé que les pompiers ont eu au téléphone hier vers 10 h 30. Il leur explique qu'il promenait son chien en compagnie de son épouse le long de la route d'Elne lorsque, arrivé à hauteur du rond-point du mas Rouma, l'animal s'est faufilé dans un conduit, sous terre. Aussitôt, son épouse s'est précipitée derrière lui, se retrouvant coincée à son tour…
Bientôt, c'est toute une flotte d'engins qui est dirigée sur les lieux. Dans le même temps, toutes sirènes hurlantes, le Samu et les services de police se frayent un chemin parmi le flot de voitures, afin de faciliter le travail des secours. La circulation est aussitôt déviée, ajoutant à la pagaille habituelle de cette portion de route, et tandis que les pompiers entament leur opération de sauvetage, les médecins s'occupent de l'époux désemparé qui a donné l'alerte.
L'équipe spécialisée en sauvetage et déblaiement se met au travail sans perdre de temps. Une fois la grille protégeant l'entrée de la buse entièrement soulevée, les pompiers sont étonnés de ne découvrir aucune trace de piétinement. Plus surprenant encore, le boyau est quadrillé par des toiles d'araignées que le passage d'un chien, à plus forte raison d'une personne adulte, aurait dû déchirer. Les secouristes vont cependant pousser la procédure jusqu'à passer le tunnel à la caméra thermique. En vain.
Et lorsqu'ils ressortent au grand jour, les pièces du puzzle se sont assemblées. Car dans l'intervalle, il n'aura pas fallu longtemps aux médecins du Samu pour comprendre que le désarroi de l'homme qui les a appelés n'est pas forcément consécutif à l'émotion de savoir sa femme sous terre…
En réalité, il n'y a pas plus de femme que de chien. Et les propos incohérents qu'il tient sont le fruit d'un déséquilibre, qui l'a déjà conduit à une hospitalisation en institut, où il devait être raccompagné dans la journée. L'impressionnant dispositif de secours aura été levé en quelques secondes.
L'incident n'a pas laissé de traces. Sauf, peut-être, dans l'esprit des sapeurs-pompiers que ces appels abusifs mobilisent, parfois au détriment d'autrui.
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