par Le Daaf ou la “ceinture de sécurité” du locataire
On ne veut mettre en cause personne. On veut juste sensibiliser les Millavois, par souci de prévention." Que les choses soient claires, le chef du groupement des sapeurs-pompiers du Sud-Aveyron n’est pas un vendeur de détecteur de fumée (Daaf).
En revanche, par son expérience acquise sur le terrain, le commandant Alain Guesdon ne doute plus une seconde de l’utilité d’un tel appareil, dont la présence, déjà imposée dans les établissements publics, sera rendue obligatoire à tous les foyers à compter du 8 mars 2015.
Dimanche, la maison des Compagnons, située rue des Sablons et dévastée par les flammes, en était dépourvue. Or, il s’agit à ce jour de la meilleure solution pour prévenir rapidement des incendies dits domestiques (courts-circuits, surchauffes électriques, cigarettes mal éteintes...) qu’un Français sur trois rencontre au moins une fois dans sa vie.
"En cas d’incendie nocturne dans un lieu d’habitation, explique le commandant, ce ne sont pas les flammes mais les fumées toxiques qui font le plus de victimes. Si les gens dorment par exemple à ce moment-là, ils s’asphyxieront sans même s’en rendre compte, d’où l’importance d’avoir un détecteur sonore qui alerte les occupants. En l’espèce, poursuit-il, les sept jeunes locataires étaient des “gaillards”, ils ont eu la chance de pouvoir fuir par un vasistas donnant sur les toits. Sans cela, la catastrophe aurait été inévitable car le nuage de fumée situé au 1er étage leur bloquait l’unique issue possible."
Ceci étant, l’absence d’un tel détecteur dans ce bâtiment de l’Écusson millavois n’a rien de vraiment étonnant. Seuls 10 % des habitations individuelles en France en sont équipées. Pourtant, un Daaf double les chances de survie des locataires en cas d’incendie. "Il suffit de comparer le nombre de morts à la suite d’incendies dans des hôtels, une dizaine en moyenne par an, avec celui dans des habitations individuelles, une centaine environ, pour se convaincre de l’utilité", témoigne Alain Guesdon.
De surcroît, il ajoute que le Daaf est un produit tout sauf onéreux à l’achat. "À Millau, on en trouve de qualité (certifié NF ou CE, NDLR) dans les magasins de bricolage à un peu moins de 30 €." À ce prix-là, il serait quand même dommage de prendre le risque de laisser sa vie partir en fumée, non ?
Midilibre
On ne veut mettre en cause personne. On veut juste sensibiliser les Millavois, par souci de prévention." Que les choses soient claires, le chef du groupement des sapeurs-pompiers du Sud-Aveyron n’est pas un vendeur de détecteur de fumée (Daaf).
En revanche, par son expérience acquise sur le terrain, le commandant Alain Guesdon ne doute plus une seconde de l’utilité d’un tel appareil, dont la présence, déjà imposée dans les établissements publics, sera rendue obligatoire à tous les foyers à compter du 8 mars 2015.
Dimanche, la maison des Compagnons, située rue des Sablons et dévastée par les flammes, en était dépourvue. Or, il s’agit à ce jour de la meilleure solution pour prévenir rapidement des incendies dits domestiques (courts-circuits, surchauffes électriques, cigarettes mal éteintes...) qu’un Français sur trois rencontre au moins une fois dans sa vie.
"En cas d’incendie nocturne dans un lieu d’habitation, explique le commandant, ce ne sont pas les flammes mais les fumées toxiques qui font le plus de victimes. Si les gens dorment par exemple à ce moment-là, ils s’asphyxieront sans même s’en rendre compte, d’où l’importance d’avoir un détecteur sonore qui alerte les occupants. En l’espèce, poursuit-il, les sept jeunes locataires étaient des “gaillards”, ils ont eu la chance de pouvoir fuir par un vasistas donnant sur les toits. Sans cela, la catastrophe aurait été inévitable car le nuage de fumée situé au 1er étage leur bloquait l’unique issue possible."
Ceci étant, l’absence d’un tel détecteur dans ce bâtiment de l’Écusson millavois n’a rien de vraiment étonnant. Seuls 10 % des habitations individuelles en France en sont équipées. Pourtant, un Daaf double les chances de survie des locataires en cas d’incendie. "Il suffit de comparer le nombre de morts à la suite d’incendies dans des hôtels, une dizaine en moyenne par an, avec celui dans des habitations individuelles, une centaine environ, pour se convaincre de l’utilité", témoigne Alain Guesdon.
De surcroît, il ajoute que le Daaf est un produit tout sauf onéreux à l’achat. "À Millau, on en trouve de qualité (certifié NF ou CE, NDLR) dans les magasins de bricolage à un peu moins de 30 €." À ce prix-là, il serait quand même dommage de prendre le risque de laisser sa vie partir en fumée, non ?
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