par À 18 ans, il agresse les gendarmes
La dame, elle m’a dit que j’allais entrer (sic) en garde à vue... Et puis, je me suis énervé", explique, à la présidente de la correctionnelle, le prévenu, étroitement surveillé par cinq gendarmes.
Effectivement, mardi, ce Montpelliérain de 18 ans a, dit-on familièrement, pété un plomb. Au départ, celui-ci s’était rendu, avec ses parents, à la brigade de gendarmerie de Villeneuve- lès-Maguelone, après avoir reçu une convocation.
Mais très vite, lorsqu’on lui indique qu’il va être placé en garde à vue dans le cadre d’une affaire d’extorsion sur fond de stupéfiants, il devient subitement fou de rage.
Il commence à résister à un premier gendarme, en blesse un deuxième au bras tout en faisant voler dans la pièce un écran d’ordinateur, un ordinateur portable et un cadre. Tout cela en ponctuant sa colère de menaces de mort et de jolis mots fleuris adressés aux militaires présents. Pour enfin, dans la foulée, tenter de s’enfuir alors que ses parents prenaient sa défense. Une tentative stoppée net par les gendarmes. Lesquels l’ont donc bel et bien placé en garde à vue pour ces différents délits.
"J’ai vu que j’allais rentrer en prison... Je m’excuse d’avoir fait ça mais j’ai eu peur", poursuit le jeune homme, passé du statut de gardé à vue à celui de prévenu.
"C’est un comportement intolérable. Les gendarmes agissent dans un cadre tout à fait légitime. Il faut qu’il comprenne, aujourd’hui, que la meilleure manière d’aller en prison, c’est d’avoir le comportement qu’il a eu", estime la représentante du ministère public. Qui, sur l’audience, requiert à son endroit une peine d’emprisonnement de six mois mais intégralement assortie d’un sursis.
"C’était un comportement tout à fait irrationnel. Sa fuite était vouée à l’échec", convient Me Sévenier, la conseillère du garçon. Pour autant, l’avocate rappelle cette vérité : "Il n’a pas le profil habituel des prévenus que l’on retrouve devant votre tribunal pour des outrages." Sachant, enfin, que l’intéressé était jusqu’alors inconnu de la justice.
Des circonstances qui ont penché en sa faveur : à l’issue de leur délibéré, les magistrats l’ont condamné à une peine de trois mois de prison, assortie d’un sursis et d’une peine de travail d’intérêt général de soixante-dix heures, à effectuer sous dix-huit mois. Il devra, en outre, verser 500 € de dommages et intérêts aux gendarmes. Et payer, en sus, une contravention de 50 €.
La présidente lui annonçant sur ce montant une possible remise de 20 % s’il s’en acquitte sous un mois. Pour solde de tout compte.
Midilibre.fr
La dame, elle m’a dit que j’allais entrer (sic) en garde à vue... Et puis, je me suis énervé", explique, à la présidente de la correctionnelle, le prévenu, étroitement surveillé par cinq gendarmes.
Effectivement, mardi, ce Montpelliérain de 18 ans a, dit-on familièrement, pété un plomb. Au départ, celui-ci s’était rendu, avec ses parents, à la brigade de gendarmerie de Villeneuve- lès-Maguelone, après avoir reçu une convocation.
Mais très vite, lorsqu’on lui indique qu’il va être placé en garde à vue dans le cadre d’une affaire d’extorsion sur fond de stupéfiants, il devient subitement fou de rage.
Il commence à résister à un premier gendarme, en blesse un deuxième au bras tout en faisant voler dans la pièce un écran d’ordinateur, un ordinateur portable et un cadre. Tout cela en ponctuant sa colère de menaces de mort et de jolis mots fleuris adressés aux militaires présents. Pour enfin, dans la foulée, tenter de s’enfuir alors que ses parents prenaient sa défense. Une tentative stoppée net par les gendarmes. Lesquels l’ont donc bel et bien placé en garde à vue pour ces différents délits.
"J’ai vu que j’allais rentrer en prison... Je m’excuse d’avoir fait ça mais j’ai eu peur", poursuit le jeune homme, passé du statut de gardé à vue à celui de prévenu.
"C’est un comportement intolérable. Les gendarmes agissent dans un cadre tout à fait légitime. Il faut qu’il comprenne, aujourd’hui, que la meilleure manière d’aller en prison, c’est d’avoir le comportement qu’il a eu", estime la représentante du ministère public. Qui, sur l’audience, requiert à son endroit une peine d’emprisonnement de six mois mais intégralement assortie d’un sursis.
"C’était un comportement tout à fait irrationnel. Sa fuite était vouée à l’échec", convient Me Sévenier, la conseillère du garçon. Pour autant, l’avocate rappelle cette vérité : "Il n’a pas le profil habituel des prévenus que l’on retrouve devant votre tribunal pour des outrages." Sachant, enfin, que l’intéressé était jusqu’alors inconnu de la justice.
Des circonstances qui ont penché en sa faveur : à l’issue de leur délibéré, les magistrats l’ont condamné à une peine de trois mois de prison, assortie d’un sursis et d’une peine de travail d’intérêt général de soixante-dix heures, à effectuer sous dix-huit mois. Il devra, en outre, verser 500 € de dommages et intérêts aux gendarmes. Et payer, en sus, une contravention de 50 €.
La présidente lui annonçant sur ce montant une possible remise de 20 % s’il s’en acquitte sous un mois. Pour solde de tout compte.
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