Un feu d'entrepôt détruit les décors du Ballet de Marseille et du théâtre du Gymnase
Un incendie spectaculaire a ravagé dans la nuit de mardi à mercredi quelque 8.500 m2 d'entrepôts à Marseille, dont l'un abritait les décors du théâtre du Gymnase et du Ballet de la ville, entièrement détruits dans cette "catastrophe" selon le directeur de la compagnie.
8.500 mètres carrés d'entrepôts sont partis en fumée à Marseille. Photo AFP.
Un incendie spectaculaire a ravagé dans la nuit de mardi à mercredi quelque 8.500 m2 d'entrepôts à Marseille, dont l'un abritait les décors du théâtre du Gymnase et du Ballet de la ville, entièrement détruits dans cette "catastrophe" selon le directeur de la compagnie.
Le feu, qui n'a fait aucune victime et dont l'origine reste à déterminer, s'est déclaré vers 02H20 dans un entrepôt d'une société de déménagement d'environ 2.000 m2 situé en bord de voie ferrée, dans le 11e arrondissement, selon les marins-pompiers.
Il a ensuite gagné deux autres entrepôts, dont un de 4.000 m2 où étaient stockés les décors du Ballet national de Marseille et ceux du théâtre du Gymnase.
"C'est vraiment une catastrophe. Il ne reste rien, que les quatre murs, nous sommes abasourdis", a dit le directeur du Ballet Frédéric Flamand.
"Nous
avons travaillé avec de grands artistes internationaux, Zaha Hadid,
Dominique Perrault, Ai Weiwei... Plus que des décors, ce sont des
sculptures géantes, d'une valeur inestimable. C'est comme si un musée venait de disparaître", a-t-il dit.
Une mémoire qui part en fumée
Le bâtiment abritait accessoires et décors, créés depuis la période de Roland Petit, mais aussi une grande partie du matériel technique, projecteurs... ainsi que l'atelier de réalisation. Un tiers de l'espace accueillait aussi les décors du Gymnase (environ une dizaine, car ils sont régulièrement recyclés) et surtout plus de 25 ans d'archives: photos, affiches, textes...
"C'est toute une mémoire, et c'est surtout ça qui donne envie de pleurer", soulignait mercredi le directeur du théâtre, Dominique Bluzet, évoquant les spectacles, de Bérénice avec Kristin Scott-Thomas à Richard III avec Philippe Torreton, dont les traces ont ainsi disparu.
Un projet de tournée nord-américaine avec "Vers toi terre promise", dont le décor a brûlé, devra être abandonné, ajoute M. Bluzet, qui s'inquiète aussi de retrouver un lieu de stockage.
Le Ballet, et ses 30 danseurs, ne pourront pour leur part pas présenter en mai au théâtre de la Criée le spectacle "Moving Target", au décor parti en fumée, et offriront deux autres pièces. En revanche "Métamorphoses" reste programmé au Maroc en mai et juin, le décor étant actuellement de retour du Texas où les danseurs viennent de se produire.
L'incendie aura mobilisé quelque 80 marins-pompiers et une vingtaine de véhicules, et nécessité plus de cinq heures pour être circonscrit.
La surveillance et le déblaiement devraient prendre au moins deux jours aux marins-pompiers, qui redoutent l'effondrement de structures et la présence de nouveaux foyers.
Le sinistre a conduit à l'évacuation d'une dizaine de personnes, dont trois occupants d'un appartement aménagé sur cette zone, selon José Allegrini, adjoint au maire chargé de la sécurité, qui a évoqué aussi "une catastrophe" pour le patrimoine culturel marseillais.
Le feu a généré "un panache de fumée de 50 m de haut, d'énormes flammes de 15-20 m" du fait de matières combustibles, meubles, solvants, bouteilles de gaz
et d'acétylène, ont expliqué les marins-pompiers. Jusqu'à 10 tonnes d'eau/minute ont été utilisées au plus fort de l'opération.
Un incendie spectaculaire a ravagé dans la nuit de mardi à mercredi quelque 8.500 m2 d'entrepôts à Marseille, dont l'un abritait les décors du théâtre du Gymnase et du Ballet de la ville, entièrement détruits dans cette "catastrophe" selon le directeur de la compagnie.
8.500 mètres carrés d'entrepôts sont partis en fumée à Marseille. Photo AFP.
Un incendie spectaculaire a ravagé dans la nuit de mardi à mercredi quelque 8.500 m2 d'entrepôts à Marseille, dont l'un abritait les décors du théâtre du Gymnase et du Ballet de la ville, entièrement détruits dans cette "catastrophe" selon le directeur de la compagnie.
Le feu, qui n'a fait aucune victime et dont l'origine reste à déterminer, s'est déclaré vers 02H20 dans un entrepôt d'une société de déménagement d'environ 2.000 m2 situé en bord de voie ferrée, dans le 11e arrondissement, selon les marins-pompiers.
Il a ensuite gagné deux autres entrepôts, dont un de 4.000 m2 où étaient stockés les décors du Ballet national de Marseille et ceux du théâtre du Gymnase.
"C'est vraiment une catastrophe. Il ne reste rien, que les quatre murs, nous sommes abasourdis", a dit le directeur du Ballet Frédéric Flamand.
"Nous
avons travaillé avec de grands artistes internationaux, Zaha Hadid,
Dominique Perrault, Ai Weiwei... Plus que des décors, ce sont des
sculptures géantes, d'une valeur inestimable. C'est comme si un musée venait de disparaître", a-t-il dit.
Une mémoire qui part en fumée
Le bâtiment abritait accessoires et décors, créés depuis la période de Roland Petit, mais aussi une grande partie du matériel technique, projecteurs... ainsi que l'atelier de réalisation. Un tiers de l'espace accueillait aussi les décors du Gymnase (environ une dizaine, car ils sont régulièrement recyclés) et surtout plus de 25 ans d'archives: photos, affiches, textes...
"C'est toute une mémoire, et c'est surtout ça qui donne envie de pleurer", soulignait mercredi le directeur du théâtre, Dominique Bluzet, évoquant les spectacles, de Bérénice avec Kristin Scott-Thomas à Richard III avec Philippe Torreton, dont les traces ont ainsi disparu.
Un projet de tournée nord-américaine avec "Vers toi terre promise", dont le décor a brûlé, devra être abandonné, ajoute M. Bluzet, qui s'inquiète aussi de retrouver un lieu de stockage.
Le Ballet, et ses 30 danseurs, ne pourront pour leur part pas présenter en mai au théâtre de la Criée le spectacle "Moving Target", au décor parti en fumée, et offriront deux autres pièces. En revanche "Métamorphoses" reste programmé au Maroc en mai et juin, le décor étant actuellement de retour du Texas où les danseurs viennent de se produire.
L'incendie aura mobilisé quelque 80 marins-pompiers et une vingtaine de véhicules, et nécessité plus de cinq heures pour être circonscrit.
La surveillance et le déblaiement devraient prendre au moins deux jours aux marins-pompiers, qui redoutent l'effondrement de structures et la présence de nouveaux foyers.
Le sinistre a conduit à l'évacuation d'une dizaine de personnes, dont trois occupants d'un appartement aménagé sur cette zone, selon José Allegrini, adjoint au maire chargé de la sécurité, qui a évoqué aussi "une catastrophe" pour le patrimoine culturel marseillais.
Le feu a généré "un panache de fumée de 50 m de haut, d'énormes flammes de 15-20 m" du fait de matières combustibles, meubles, solvants, bouteilles de gaz
et d'acétylène, ont expliqué les marins-pompiers. Jusqu'à 10 tonnes d'eau/minute ont été utilisées au plus fort de l'opération.