par Le mystérieux squelette de Marseille
Les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille sont confrontés, depuis la fin du mois de février, à un vrai mystère. Malgré des investigations menées tous azimuts, ils ne sont pas parvenus à identifier le cadavre d’une femme, retrouvée le 22 février à l’état de squelette. Un corps toujours sans nom, dissimulé dans un grand sac de voyage jeté en contrebas d’un talus, dans le IIe arrondissement de la cité phocéenne.
Après avoir fait réaliser une reconstitution numérique du visage de la victime — qui a été poignardée à cinq reprises dans le dos et au niveau de la tête —, la juge d’instruction en charge de cet épineux dossier a décidé de diffuser son portrait dans tous les commissariats et toutes les brigades de gendarmerie de France.
« Depuis le début de cette affaire, d’importants moyens ont été déployés pour tenter d’identifier ce cadavre, confie une source proche de l’affaire. Au regard de son état de décomposition très avancé, les services d’un anthropologue de l’hôpital de la Timone à Marseille ont été requis. Ce dernier a établi que la dépouille était bien celle d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, mesurant entre 1,55 m et 1,62 m et de corpulence assez forte. »
Le chercheur a également déterminé que la victime avait des cheveux châtains, vraisemblablement coupés court. Cette dernière, de type européen, présentait une dentition bien entretenue.
« En revanche, nous n’avons pas retrouvé les jambes de la victime, poursuit la même source. Elles ont été coupées au niveau des genoux, par son ou ses meurtriers, avant d’être dissimulées ailleurs. Le corps a été emballé dans deux draps housses de lit, avant d’être glissé dans un grand sac noir de marque Travel Light Paris. Les auteurs de ce meurtre ont également tenté de mettre le feu à ce sac, qui a été découvert partiellement brûlé. »
Les médecins légistes ont, eux, relevé quatre traces de coups de couteau portés au niveau du dos ainsi qu’un éclat de lame planté dans le crâne de la victime, qui pourrait être d’origine étrangère. « Cette personne ne figure pas au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), puisque son ADN a pu être extrait avant d’être comparé à cette base de données, sans succès, précise une source judiciaire. Par ailleurs, la date de son meurtre n’a pas pu être déterminée avec précision. Nous sommes sur une période comprise entre plusieurs mois et plusieurs années. La diffusion de cette reconstitution faciale pourrait nous en apprendre plus. »
Ce sont trois employés de la société Veolia, chargés de nettoyer la chaussée, qui avaient fait la macabre découverte l’hiver dernier. Les témoins avaient été intrigués par ce grand sac abandonné non loin de l’autoroute A 55, qui relie Marseille à Martigues. « Les auteurs des faits ont peut-être choisi cet endroit relativement isolé alors qu’ils roulaient sur l’autoroute », estime un proche de l’affaire.
Le Parisien
Les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille sont confrontés, depuis la fin du mois de février, à un vrai mystère. Malgré des investigations menées tous azimuts, ils ne sont pas parvenus à identifier le cadavre d’une femme, retrouvée le 22 février à l’état de squelette. Un corps toujours sans nom, dissimulé dans un grand sac de voyage jeté en contrebas d’un talus, dans le IIe arrondissement de la cité phocéenne.
Après avoir fait réaliser une reconstitution numérique du visage de la victime — qui a été poignardée à cinq reprises dans le dos et au niveau de la tête —, la juge d’instruction en charge de cet épineux dossier a décidé de diffuser son portrait dans tous les commissariats et toutes les brigades de gendarmerie de France.
« Depuis le début de cette affaire, d’importants moyens ont été déployés pour tenter d’identifier ce cadavre, confie une source proche de l’affaire. Au regard de son état de décomposition très avancé, les services d’un anthropologue de l’hôpital de la Timone à Marseille ont été requis. Ce dernier a établi que la dépouille était bien celle d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, mesurant entre 1,55 m et 1,62 m et de corpulence assez forte. »
Le chercheur a également déterminé que la victime avait des cheveux châtains, vraisemblablement coupés court. Cette dernière, de type européen, présentait une dentition bien entretenue.
« En revanche, nous n’avons pas retrouvé les jambes de la victime, poursuit la même source. Elles ont été coupées au niveau des genoux, par son ou ses meurtriers, avant d’être dissimulées ailleurs. Le corps a été emballé dans deux draps housses de lit, avant d’être glissé dans un grand sac noir de marque Travel Light Paris. Les auteurs de ce meurtre ont également tenté de mettre le feu à ce sac, qui a été découvert partiellement brûlé. »
Les médecins légistes ont, eux, relevé quatre traces de coups de couteau portés au niveau du dos ainsi qu’un éclat de lame planté dans le crâne de la victime, qui pourrait être d’origine étrangère. « Cette personne ne figure pas au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), puisque son ADN a pu être extrait avant d’être comparé à cette base de données, sans succès, précise une source judiciaire. Par ailleurs, la date de son meurtre n’a pas pu être déterminée avec précision. Nous sommes sur une période comprise entre plusieurs mois et plusieurs années. La diffusion de cette reconstitution faciale pourrait nous en apprendre plus. »
Ce sont trois employés de la société Veolia, chargés de nettoyer la chaussée, qui avaient fait la macabre découverte l’hiver dernier. Les témoins avaient été intrigués par ce grand sac abandonné non loin de l’autoroute A 55, qui relie Marseille à Martigues. « Les auteurs des faits ont peut-être choisi cet endroit relativement isolé alors qu’ils roulaient sur l’autoroute », estime un proche de l’affaire.
Le Parisien
