Le visage fermé et la mine contrite, dans le box des détenus du tribunal correctionnel de Grasse, Sena Mendès Pereira affiche un calme imperturbable. Et pourtant, cet éducateur sportif de 24 ans s’est rendu coupable d’un accès de violence inouï, rouant de coups un restaurateur de Golfe-Juan dont le seul tort est d’avoir voulu porter secours à sa femme qu’il pensait en danger. Pour ces violences, le jeune homme, au casier vierge, a été condamné à 18 mois de prison dont 9 avec sursis.
Ce 8 avril 2011, il est 1 heure du matin, Laurent et son épouse viennent de fermer leur pizzeria et s’apprêtent à regagner leur domicile situé non loin de là.
Frappé à la tête, alors qu’il gît au sol, inconscient
Madame part devant lorsqu’elle est abordée par deux jeunes gens qui circulent à bord d’une Citröen C3.
« Ils m’ont klaxonnée. Je n’ai pas répondu. Ils m’ont laissée traverser puis m’ont suivie en voiture », se souvient la jeune femme à la barre.
« J’ai vu les deux brancher ma femme. Comme ils insistaient, je suis intervenu en tapotant sur le pare-brise », témoigne à son tour l’époux.
Le conducteur de la C3 serre le frein à main et descend de voiture. Il s’avance vers Laurent et l’assomme d’un coup de poing au visage. Le malheureux chute au sol et perd connaissance. Son agresseur lui administre un violent coup de pied dans la tête.
Le passager relaxé
« Un tel coup dans la tête peut être fatal », intervient Me Frédéric Candau qui énumère les blessures de son client : traumatisme crânien, traumatisme facial avec fracture des sinus et deux dents cassées, soit 10 jours d’ITT. « Si je n’étais pas intervenu, que serait devenue ma femme? Où serait-elle aujourd’hui? », s’emporte à la barre le mari.
« Jaloux, l’époux ne s’est pas maîtrisé. Il a tenté de porter le premier coup que mon client a esquivé », intervient Me Virginie Régnier.
Sur la participation d’Anthony, le passager de la C3, les témoignages de riverains divergent.
Le couple, lui, dit l’avoir vu sortir de la voiture en même temps que Mendès Pereira.
« Ils peuvent se tromper en toute bonne foi », plaide Me Philippe Soussi.
« Je suis sorti de la voiture à la fin et je n’ai pas porté de coups. Je sais trop ce que je risque », assure le Vallaurien de 24 ans déjà condamné pour violences en 2010 et contre qui la substitut du procureur Delphine Durand requiert la peine plancher : 2 ans de prison.
Après avoir délibéré, le tribunal, présidé par Franck Rob
Source : Nice-Matin
Ce 8 avril 2011, il est 1 heure du matin, Laurent et son épouse viennent de fermer leur pizzeria et s’apprêtent à regagner leur domicile situé non loin de là.
Frappé à la tête, alors qu’il gît au sol, inconscient
Madame part devant lorsqu’elle est abordée par deux jeunes gens qui circulent à bord d’une Citröen C3.
« Ils m’ont klaxonnée. Je n’ai pas répondu. Ils m’ont laissée traverser puis m’ont suivie en voiture », se souvient la jeune femme à la barre.
« J’ai vu les deux brancher ma femme. Comme ils insistaient, je suis intervenu en tapotant sur le pare-brise », témoigne à son tour l’époux.
Le conducteur de la C3 serre le frein à main et descend de voiture. Il s’avance vers Laurent et l’assomme d’un coup de poing au visage. Le malheureux chute au sol et perd connaissance. Son agresseur lui administre un violent coup de pied dans la tête.
Le passager relaxé
« Un tel coup dans la tête peut être fatal », intervient Me Frédéric Candau qui énumère les blessures de son client : traumatisme crânien, traumatisme facial avec fracture des sinus et deux dents cassées, soit 10 jours d’ITT. « Si je n’étais pas intervenu, que serait devenue ma femme? Où serait-elle aujourd’hui? », s’emporte à la barre le mari.
« Jaloux, l’époux ne s’est pas maîtrisé. Il a tenté de porter le premier coup que mon client a esquivé », intervient Me Virginie Régnier.
Sur la participation d’Anthony, le passager de la C3, les témoignages de riverains divergent.
Le couple, lui, dit l’avoir vu sortir de la voiture en même temps que Mendès Pereira.
« Ils peuvent se tromper en toute bonne foi », plaide Me Philippe Soussi.
« Je suis sorti de la voiture à la fin et je n’ai pas porté de coups. Je sais trop ce que je risque », assure le Vallaurien de 24 ans déjà condamné pour violences en 2010 et contre qui la substitut du procureur Delphine Durand requiert la peine plancher : 2 ans de prison.
Après avoir délibéré, le tribunal, présidé par Franck Rob
Source : Nice-Matin