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Hier, vers 12 h 30, rue de Foix à Pont-Saint-Esprit, la factrice distribue le courrier dans les boîtes à lettres des ménages. Comme elle en a l’habitude lors de chaque tournée quotidienne.
À ce moment-là, elle reçoit un projectile sur sa main. On saura plus tard qu’il s’agissait d’un plomb tiré par une carabine. "Elle a mal, elle crie", indiquait hier soir une source proche de l’enquête. Quelques secondes plus tard, elle ressent un nouvel impact sur un de ses bras, sans que le vêtement soit déchiré.
Un témoin, domicilié dans un des appartements proches des lieux de la scène, voit un ou plusieurs hommes sur un balcon, une arme à la main.
Les services de gendarmerie sont alors alertés. Très vite, deux personnels sont envoyés sur place à la recherche de différents indices.
Dès qu’elle se rend compte qu’une arme a été employée, la gendarmerie envoie quatre hommes de plus sur les lieux : "Ils ont mené une enquête d’environnement et nous avons bouclé le quartier afin de retrouver les individus qui ont déguerpi dès qu’ils ont su qu’ils avaient été vus", confiait hier soir un enquêteur.
Après des investigations minutieuses, d’appartement en appartement, les gendarmes de la compagnie de Bagnols identifient le domicile des deux coupables présumés : "Nous avons effectué une perquisition. Là, nous avons retrouvé deux armes : une carabine à air comprimé équipée d’une lunette et une arme de poing, un pistolet chargé de billes".
Restait alors à interpeller les deux individus. Après quelques minutes de “traque”, ils sont repérés dans une rue de Pont-Saint-Esprit : "Ils sont interpellés en douceur à 14 h".
Lors de leur garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie, les adolescents spiripontains, âgés de 17 et 16 ans, ont expliqué "qu’ils tiraient sur les pigeons et les chats, puis sur les lettres que la factrice déposait dans les boîtes".
Selon les enquêteurs, les deux Spiripontains seraient déjà connus défavorablement de la justice. Ils seront convoqués dans les prochaines semaines devant le juge des enfants pour répondre de leurs actes.
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