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Que s'est-il passé mercredi dans la tête d'un automobiliste à Argelès-sur-Mer? Un chauffard de 39 ans a semé la panique dans cette cité balnéaire des Pyrénées-Orientales et blessé cinq personnes. Une de ses victimes, une retraitée âgée d'une soixantaine d'années, est depuis plongée dans le coma. Les quatre autres souffrent de traumatismes plus légers mais sont choquées.
Le chauffard, un Argelésien souffrant de troubles psychologiques et suivi médicalement pour consommation de drogue, a d'abord roulé sur le pied d'un piéton de 30 ans à l'entrée de la localité. Peu après, il a percuté un cycliste de 38 ans, qui souffre de plusieurs entorses et de plaies, a relaté à l'AFP l'adjudant-chef Xavier Hillard, de la brigade de gendarmerie d'Argelès-sur-Mer.
Il a ensuite traversé à vive allure le centre de la ville et renversé devant la mairie une dame qui traversait à un passage pour piétons pour aller chez son médecin. «Le choc est d'une extrême violence, le conducteur ne s'arrête pas et poursuit sa course», selon «l'Indépendant». Grièvement blessée, elle était toujours dans le coma jeudi. Son pronostic vital est engagé, d'après France 3 Languedoc-Roussillon.
Remontant une rue en sens interdit, le conducteur a heurté un poteau métallique, puis une voiture quittant son stationnement. Sous le choc, la voiture a été projetée sur une enfant de 9 ans, qui marchait sur le trottoir et qui, légèrement blessée, a été évacuée vers l'hôpital de Perpignan.
Un état incompatible avec une garde à vue
Si le chauffard a alors abandonné sa voiture, il agresse ensuite «physiquement une dame qu'il ne connaît pas. Celle-ci parvient à se dégager grâce à son blouson qui est ouvert et qui est arraché par l'individu, elle hurle», rapporte «l'Indépendant». Il a été interpellé par des policiers municipaux et les gendarmes.
Après examen médical, son état s'est avéré mercredi incompatible avec une garde à vue. Il a été conduit au centre hospitalier de Perpignan, équipé d'une unité spécialisée psychiatrique pour détenus, selon France 3. Jeudi en fin d'après-midi, il devait être placé en garde à vue et interrogé par les gendarmes d'Argelès. Les résultats d'une analyse toxicologique devaient être connus dans la soirée.
LeParisien.fr
