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Le sexagénaire qui s'était retranché chez lui à Salelles-du-Bosc depuis mercredi après-midi, a été délogé ce soir par le GIGN.
L'homme, qui n'a opposé aucune résistance, devait être vu par un médecin pour décider s'il pouvait être placé en garde à vue ou hospitalisé.
Tout l'après-midi, des négociateurs régionaux, sous l'égide d'une section du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), avaient tenté, sans y parvenir, d'ouvrir le dialogue avec l'homme.
Une équipe du peloton d'intervention spéciale de la gendarmerie (PIGG ) d'Orange était sur place depuis midi en renfort auprès des gendarmes de Lodève qui sécurisent la zone.
Privilégier la négociation
"On privilégie la négociation plutôt que l’intervention, on veut éviter un nouveau drame et obtenir sa reddition" expliquait hier le colonel Steiger, commandant le groupement de l’Hérault.
Depuis hier soir, les gendarmes de la compagnie de Lodève ont tenté d’entrer en contact avec le sexagénaire enfermé chez lui et armé. L'homme de 67 ans, à la santé physique précaire à la suite d’une maladie dégénératrice, a grièvement blessé son épouse avec qui il ne vit plus.
L'épouse, évacuée par l’hélicoptère du Samu vers les urgences de l’hôpital de Montpellier, a été opérée hier soir. Ses jours ne sont pas en danger.
Midilibre
