par Meurtre d'Océane : reconstitution sous haute surveillance
Le magistrat instructeur a supervisé hier soir à Bellegarde la remise en situation de la mort tragique de l’enfant de 8 ans. Le meurtrier présumé était sous haute protection.
Hier soir, dans le froid glacial de Bellegarde, les gendarmes ont bouclé le centre du village pour réaliser la reconstitution du meurtre horrible de la petite Océane, 8 ans, tuée dans la nuit du 5 au 6 novembre 2011. Des militaires à chaque coin de rue ont rendu hermétiques les lieux où les faits se sont produits. D’abord dans la rue où l’enfant a été emmenée dans la voiture de Nicolas Blondiau. Océane se trouvait non loin de son domicile, elle s’était rendue chez un voisin pour y chercher un jeu vidéo. Ensuite, dans un champ d’oliviers, près d’un mas, situé à la sortie de la commune.
La reconstitution a été réalisée sous haute surveillance pour empêcher que le meurtrier présumé ne soit exposé à la population. Ceci dit, le dispositif de gendarmerie de la compagnie de Nîmes, conjugué à la violence du froid, a empêché tout débordement à l’égard du suspect. Ce dernier était très encadré et portait un casque de protection avec une visière.
Médecins légistes et techniciens en identification criminelle
La remise en situation s’est effectuée sous le contrôle de Michèle Nesme, la juge d’instruction chargée du dossier, accompagnée de sa greffière. Arnaud Massip, le vice-procureur de la République de Nîmes, était également sur place, aux côtés du médecin légiste, le docteur Mounir Benslima, et des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie. Les deux avocats du suspect, Mes Jean-François Corral et Julius Radzio, ont assisté leur client durant ces quelque deux heures. Me Béatrice Lobier-Tupin, l’avocate de la famille de la victime, partie civile dans le dossier, était également sur les lieux.
La voiture du suspect, une Seat Cordoba grise de type break, a été sortie du garage où elle était entreposée. Un camion spécial l’a transportée jusqu’au village. Un petit mannequin figurant la victime était assis côté passager.
Peu après 21 heures, l’examen de la chronologie des faits s’est poursuivi dans le champ d’oliviers. Le suspect ne serait pas parvenu à se remettre en situation. En procédure, il aurait confirmé avoir abusé de la petite Océane et l’avoir tuée par crainte d’être dénoncé.
Midilibre
Le magistrat instructeur a supervisé hier soir à Bellegarde la remise en situation de la mort tragique de l’enfant de 8 ans. Le meurtrier présumé était sous haute protection.
Hier soir, dans le froid glacial de Bellegarde, les gendarmes ont bouclé le centre du village pour réaliser la reconstitution du meurtre horrible de la petite Océane, 8 ans, tuée dans la nuit du 5 au 6 novembre 2011. Des militaires à chaque coin de rue ont rendu hermétiques les lieux où les faits se sont produits. D’abord dans la rue où l’enfant a été emmenée dans la voiture de Nicolas Blondiau. Océane se trouvait non loin de son domicile, elle s’était rendue chez un voisin pour y chercher un jeu vidéo. Ensuite, dans un champ d’oliviers, près d’un mas, situé à la sortie de la commune.
La reconstitution a été réalisée sous haute surveillance pour empêcher que le meurtrier présumé ne soit exposé à la population. Ceci dit, le dispositif de gendarmerie de la compagnie de Nîmes, conjugué à la violence du froid, a empêché tout débordement à l’égard du suspect. Ce dernier était très encadré et portait un casque de protection avec une visière.
Médecins légistes et techniciens en identification criminelle
La remise en situation s’est effectuée sous le contrôle de Michèle Nesme, la juge d’instruction chargée du dossier, accompagnée de sa greffière. Arnaud Massip, le vice-procureur de la République de Nîmes, était également sur place, aux côtés du médecin légiste, le docteur Mounir Benslima, et des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie. Les deux avocats du suspect, Mes Jean-François Corral et Julius Radzio, ont assisté leur client durant ces quelque deux heures. Me Béatrice Lobier-Tupin, l’avocate de la famille de la victime, partie civile dans le dossier, était également sur les lieux.
La voiture du suspect, une Seat Cordoba grise de type break, a été sortie du garage où elle était entreposée. Un camion spécial l’a transportée jusqu’au village. Un petit mannequin figurant la victime était assis côté passager.
Peu après 21 heures, l’examen de la chronologie des faits s’est poursuivi dans le champ d’oliviers. Le suspect ne serait pas parvenu à se remettre en situation. En procédure, il aurait confirmé avoir abusé de la petite Océane et l’avoir tuée par crainte d’être dénoncé.
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