par Les canalisations d’eau n’ont pas résisté au gel
C’est les voisins qui ont donné l’alerte. Hier matin, de l’eau ruisselait le long de la façade de trois étages du 20, de la rue Française à Béziers. Des stalactites s’étaient même formées sur la lourde porte d’entrée. En arrivant sur place, les pompiers n’ont pu que constater les dégâts et mettre à l’abri, autant que faire se peut, les dossiers, papiers et ordinateurs du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) qui loue le 1er et le 2 e étage de l’immeuble. Les deux appartements du 3e étaient inoccupés. Au rez-de-chaussée, seule l’ex-boutique “Player” a été touchée. Les pompiers ont été obligés de percer le plafond pour permettre à l’eau de s’évacuer.
"Cela devait fuir depuis longtemps"
Selon Jérôme Bonnafoux, commandant de la caserne de Béziers, ce sont les canalisations d’eau dans les combles qui n’ont pas résisté au gel : "Cela devait fuir depuis longtemps. Les vieux planchers sont complètement imbibés et menacent de s’effondrer. Le plafond d’un des appartements du troisième est tombé. Toute la partie droite de l’immeuble est touchée. Nous allons étayer étage par étage pour ne pas que cela s’effondre." La mairie a pris un arrêté de péril imminent pour tout l’immeuble.
Sur place les agents de la Lyonnaise des eaux, du gaz et de l’électricité étaient à pied d’œuvre. Des coupures ont dû être effectuées pour sécuriser le site et cela a provoqué quelques désagréments chez les habitants du quartier. Pompiers et agents municipaux, venus en renfort avec du matériel pour mettre en place les étais et déblayer, ont travaillé à sécuriser l’immeuble jusque vers 17 h.
Charles Forfert, directeur du Spip de l’Hérault, était sur place : "Nos locaux sont inutilisables. Des morceaux de plafond sont tombés. Le service va être fermé aux usagers le temps de créer une antenne de secours." Aujourd’hui, les employés de la Justice vont travailler à la sauvegarde des dossiers et faire le point sur toutes les personnes qui étaient convoquées cette semaine. Il va falloir les prévenir.
Charles Forfert et son équipe pourront s’appuyer sur le dossier national sur lequel tout est référencé. L’homme lâche avec un petit sourire : "Nous étions en train de chercher de nouveaux locaux de 350 m2 sur Béziers." Là, cela devient urgent.
Midilibre
C’est les voisins qui ont donné l’alerte. Hier matin, de l’eau ruisselait le long de la façade de trois étages du 20, de la rue Française à Béziers. Des stalactites s’étaient même formées sur la lourde porte d’entrée. En arrivant sur place, les pompiers n’ont pu que constater les dégâts et mettre à l’abri, autant que faire se peut, les dossiers, papiers et ordinateurs du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) qui loue le 1er et le 2 e étage de l’immeuble. Les deux appartements du 3e étaient inoccupés. Au rez-de-chaussée, seule l’ex-boutique “Player” a été touchée. Les pompiers ont été obligés de percer le plafond pour permettre à l’eau de s’évacuer.
"Cela devait fuir depuis longtemps"
Selon Jérôme Bonnafoux, commandant de la caserne de Béziers, ce sont les canalisations d’eau dans les combles qui n’ont pas résisté au gel : "Cela devait fuir depuis longtemps. Les vieux planchers sont complètement imbibés et menacent de s’effondrer. Le plafond d’un des appartements du troisième est tombé. Toute la partie droite de l’immeuble est touchée. Nous allons étayer étage par étage pour ne pas que cela s’effondre." La mairie a pris un arrêté de péril imminent pour tout l’immeuble.
Sur place les agents de la Lyonnaise des eaux, du gaz et de l’électricité étaient à pied d’œuvre. Des coupures ont dû être effectuées pour sécuriser le site et cela a provoqué quelques désagréments chez les habitants du quartier. Pompiers et agents municipaux, venus en renfort avec du matériel pour mettre en place les étais et déblayer, ont travaillé à sécuriser l’immeuble jusque vers 17 h.
Charles Forfert, directeur du Spip de l’Hérault, était sur place : "Nos locaux sont inutilisables. Des morceaux de plafond sont tombés. Le service va être fermé aux usagers le temps de créer une antenne de secours." Aujourd’hui, les employés de la Justice vont travailler à la sauvegarde des dossiers et faire le point sur toutes les personnes qui étaient convoquées cette semaine. Il va falloir les prévenir.
Charles Forfert et son équipe pourront s’appuyer sur le dossier national sur lequel tout est référencé. L’homme lâche avec un petit sourire : "Nous étions en train de chercher de nouveaux locaux de 350 m2 sur Béziers." Là, cela devient urgent.
Midilibre
