Nouvelle loi, informez vous
• Le casse-tête des contrôles autour des avertisseurs.
Comme les forces de l'ordre ne sont pas autorisées à contrôler le contenu des avertisseurs dorénavant baptisés «systèmes d'aide à la conduite» ou celui des smartphones, le gouvernement veut en quelque sorte tarir la source de l'information.
Pour que l'interdiction de signaler un radar par le biais de ces équipements soit respectée, un système de certification est en cours d'élaboration, comme l'a signalé hier le ministre de l'Intérieur.
Les industriels proposant ces appareils vont devoir obtenir un certificat qui sera accordé selon un cahier des charges établi par le ministère de l'Intérieur.
Un moyen efficace pour les produits futurs sortant des chaînes de fabrication.
Quant au conducteur qui dispose déjà de son «vieil» avertisseur contenant la carte des radars, il ne devrait plus en théorie y recourir. «Mais si on l'utilise encore, la carte ne sera plus réactualisée et deviendra donc vite obsolète», explique-t-on place Beauvau.
A moins que certains aient l'idée de créer un site sur internet pour une remise à jour régulière de ces données par les automobilistes….
A la place des radars, les systèmes d'aide à la conduite doivent désormais signaler les zones dangereuses.
48 départements ont déjà fait remonter ces informations communiquées aux industriels. Ce recensement national doit s'achever le 28 janvier.
• 630 millions d'euros d'amendes.
630 millions d'euros, c'est ce qu'ont rapporté en 2011 les amendes payées par les automobilistes flashés par les radars automatiques.
Une coquette somme ensuite ventilée sur trois postes.
Une partie va au fonctionnement du dispositif (entretien, nouveaux appareils, pannes…), une autre finance les projets de sécurité routière des collectivités locales, enfin une partie est versée à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France.
Pour en finir avec le couplet «radar, pompe à fric», une lettre rappelant l'usage de cet argent sera adressée à l'automobiliste.
Quand ce dernier recevra son PV, ce dernier aura donc ainsi un peu de lecture. Ce courrier sera prêt fin février.
• Remontée de file : décision dans trois à quatre mois.
Dans un délai de 3 à 4 mois, le gouvernement indiquera s'il autorise ou non les motards à remonter les files de voitures.
Une décision qui sera prise à la suite de l'analyse de cette pratique autorisée en Belgique. Une commission de travail va se constituer avec à sa tête un préfet, Régis Guyot.
• Des éthylotests obligatoires à compter du 31 mars.
Annoncés au printemps prochain sans autre précision, les éthylotests dans chaque voiture devront obligatoirement y faire leur apparition à compter du 31 mars.
Un date qui pourrait être reculée s'il n'y avait pas suffisamment d'éthylotests disponibles sur le marché.
Par Angélique Négroni Publié le 05/01/2012
Source le Figaro. via UNAPM
• Le casse-tête des contrôles autour des avertisseurs.
Comme les forces de l'ordre ne sont pas autorisées à contrôler le contenu des avertisseurs dorénavant baptisés «systèmes d'aide à la conduite» ou celui des smartphones, le gouvernement veut en quelque sorte tarir la source de l'information.
Pour que l'interdiction de signaler un radar par le biais de ces équipements soit respectée, un système de certification est en cours d'élaboration, comme l'a signalé hier le ministre de l'Intérieur.
Les industriels proposant ces appareils vont devoir obtenir un certificat qui sera accordé selon un cahier des charges établi par le ministère de l'Intérieur.
Un moyen efficace pour les produits futurs sortant des chaînes de fabrication.
Quant au conducteur qui dispose déjà de son «vieil» avertisseur contenant la carte des radars, il ne devrait plus en théorie y recourir. «Mais si on l'utilise encore, la carte ne sera plus réactualisée et deviendra donc vite obsolète», explique-t-on place Beauvau.
A moins que certains aient l'idée de créer un site sur internet pour une remise à jour régulière de ces données par les automobilistes….
A la place des radars, les systèmes d'aide à la conduite doivent désormais signaler les zones dangereuses.
48 départements ont déjà fait remonter ces informations communiquées aux industriels. Ce recensement national doit s'achever le 28 janvier.
• 630 millions d'euros d'amendes.
630 millions d'euros, c'est ce qu'ont rapporté en 2011 les amendes payées par les automobilistes flashés par les radars automatiques.
Une coquette somme ensuite ventilée sur trois postes.
Une partie va au fonctionnement du dispositif (entretien, nouveaux appareils, pannes…), une autre finance les projets de sécurité routière des collectivités locales, enfin une partie est versée à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France.
Pour en finir avec le couplet «radar, pompe à fric», une lettre rappelant l'usage de cet argent sera adressée à l'automobiliste.
Quand ce dernier recevra son PV, ce dernier aura donc ainsi un peu de lecture. Ce courrier sera prêt fin février.
• Remontée de file : décision dans trois à quatre mois.
Dans un délai de 3 à 4 mois, le gouvernement indiquera s'il autorise ou non les motards à remonter les files de voitures.
Une décision qui sera prise à la suite de l'analyse de cette pratique autorisée en Belgique. Une commission de travail va se constituer avec à sa tête un préfet, Régis Guyot.
• Des éthylotests obligatoires à compter du 31 mars.
Annoncés au printemps prochain sans autre précision, les éthylotests dans chaque voiture devront obligatoirement y faire leur apparition à compter du 31 mars.
Un date qui pourrait être reculée s'il n'y avait pas suffisamment d'éthylotests disponibles sur le marché.
Par Angélique Négroni Publié le 05/01/2012
Source le Figaro. via UNAPM