Selon le journal 20 minutes, le conseil des prud'hommes de Clermont-Ferrand doit arbitrer mardi après-midi une affaire de discrimination contre le Leclerc de la ville.
En effet, une salariée du groupe dénonce avoir été victime de discrimination lors de la reprise de son travail au sein de la grande surface.
La plaignante, employée du supermarché depuis 2000, avait décidé de prendre un congé parental afin de fonder une famille. Après s'être convertie à l'islam, elle a repris son travail neuf ans plus tard. Celle-ci explique : «Je me suis convertie à l’islam durant mon congé. Mais, quand je suis revenue, au lieu de retrouver mon poste en rayon, j’ai été affectée dans la réserve».
La jeune femme, qui a pris cette affectation pour une discrimination, a alors saisi le conseil des prud'hommes et réclame 20 000 euros de dommages et intérêts à son ancien patron.
Selon Patrick Roesh, son avocat : «les faits sont caractérisés. Noir sur blanc, son employeur a écrit qu’elle ne pouvait pas retrouver son poste en raison de sa situation. C’est à dire, en raison de son foulard».
Quant au directeur de l'hypermarché, Henri Trariaux, celui-ci déclare : «c'est une affaire toute simple. Cette personne ne voulait plus travailler. En neuf ans, il est évident que l’entreprise avait changé. Elle avait besoin d’être de nouveau formée. Voilà pourquoi elle a d’abord été affectée en réserve. Quant à son foulard, s’il m’avait gênée, je ne l’aurai jamais reprise dans la société!».
Le conseil des prud'hommes fera son choix dans l'après-midi.
LaDepeche.fr