Les pompiers ont procédé à l’évacuation des habitants à l’aide de deux grandes échelles, puisqu’ils ne pouvaient pas sortir de chez eux par les parties communes enfumées.
24 véhicules, 62 pompiers venus de tout le Pays de Gex, mais aussi de Bellegarde, de Poncin, Nantua, Ambérieu ou de Suisse…. pour un feu de poubelles ! Résumée comme cela, l’histoire d’hier peut sembler quelque peu absurde. Mais, peu après 17 heures samedi après-midi, la situation était loin d’être aussi claire. Voire très inquiétante pour les soldats du feu qui ont donc très légitimement actionné un énorme dispositif.
Ce sont en effet des dizaines d’appels qui sont parvenus au 18, annonçant de noires et âcres fumées dans deux immeubles sur les trois que compte la résidence du 54, chemin de la Planche-Brûlée, au nom prédestiné. Point commun de ces appels ? Personne ne voyait de flammes alors que les escaliers étaient complètement enfumés. Les pompiers ont donc logiquement déclenché une intervention de grande ampleur, se préparant à des évacuations depuis les étages.
Pas de blessé
Une fois arrivés sur place, les pompiers ont commencé par des reconnaissances qui ont permis de dénicher l’incendie dans le parking souterrain. Il s’agissait de poubelles embrasées.
Dans cet air confiné, elles ont produit d’énormes fumées qui se sont propagées dans les parties communes de ces immeubles de quatre étages.
Et si le feu a été éteint en quelques minutes, l’intervention dirigée par le commandant Lacaton d’Oyonnax était loin d’être terminée. Plusieurs dizaines de personnes se trouvaient en effet dans leurs appartements, sans possibilité d’en sortir. Les secouristes ont donc évacué à l’aide de grandes échelles les habitants, à commencer par une personne à mobilité réduite.
Pendant que les pompiers descendaient les résidents un à un, les autres étaient invités à rester confinés chez eux, du linge mouillé le long des portes, pour empêcher que les fumées ne rentrent.
Au final, l’intervention a été réussie : le médecin et les trois infirmiers sur place n’ont pas eu de cas d’intoxication à traiter. Mais ça fait tout de même une énorme mobilisation pour un feu idiot, dont les gendarmes gessiens diront l’origine…
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