Le drame est survenu en limite des communes d'Escorneboeuf et Gimont
Hier matin peu avant 8 h 30, un homme s'est jeté sous le Train Express Régional (TER) circulant dans le sens Toulouse-Auch. Ce drame du désespoir s'est déroulé sur la commune d'Escorneboeuf, au lieu-dit « La Chapelle Saint-Jean », situé en limite avec la commune de Gimont. C'est à cet endroit, situé en rase campagne, que le désespéré, un quinquagénaire gimontois « qui a laissé un écrit » selon les enquêteurs, a mis fin à ses jours. A l'arrivée des secours (pompiers et gendarmes gimontois bientôt rejoints par Pierre Duffaut le maire de Gimont et par le premier adjoint du maire d'Escorneboeuf), il avait cessé de vivre. Son identification qui aurait pu se révéler difficile, a été facilitée par le témoignage d'un autre Gimontois qui l'avait aperçu, un peu plus tôt, au petit matin, marchant dans ce secteur où il n'avait pas l'habitude de le croiser. Bien connu à Gimont où il s'était longtemps investi dans le milieu sportif (au football mais aussi au rugby), le désespéré, tombé veuf et de santé fragile, actuellement sans emploi, était père de deux enfants. Le convoi ferroviaire a été longtemps immobilisé. La trentaine d'usagers a été prise en charge par un autocar.
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