par La cour d'assises du Var ouvrira mardi sa première session de l'année 2012, avec une peu banale affaire de violences conjugales. Rompant avec le schéma, hélas trop courant, de la femme battue, c'est cette fois une femme qui sera dans le box. Elle est accusée d'avoir tué son conjoint à coups de bouteille de vin sur la tête, à leur domicile de Draguignan.
Cette première session abordera six dossiers criminels. Elle sera successivement présidée par les conseillers Anne Segond et Thierry Fusina. En entrant, le soir du 29 mai 2010, dans le studio que partageait le couple depuis six mois à Draguignan, les policiers ont découvert un logement dans une pagaille et une saleté repoussantes, à la limite de l'insalubrité.
Le corps de Laurent Lounis gisait sur le dos, la tête au milieu d'une mare de sang. Selon son épouse Virginie, 35 ans et 1,68 g/l d'alcoolémie, une dispute avait éclaté lors d'une soirée arrosée. Son mari s'était montré violent et, pour se défendre, elle l'avait assommé d'un coup de bouteille de rosé pleine sur la tête. L'enquête de voisinage a montré que les altercations étaient fréquentes dans ce couple à la dérive, entre difficultés sociales et alcoolisation massive.
Le crâne fracassé
Sur les conditions de cet affrontement mortel, l'autopsie a révélé que Laurent Lounis avait succombé à de multiples fractures du crâne, provoquées par au moins trois coups de bouteille. Il avait près de 5 g/l d'alcoolémie lors de son décès. On n'a en revanche trouvé que peu de traces de violence sur Virginie Lounis, ce qui a conduit à exclure la thèse de la légitime défense. C'est donc de l'accusation de violences volontaires avec arme par conjoint, ayant entraîné la mort sans intention de la donner, qu'elle répondra mardi et mercredi, assistée de Mes Mohamed Bourguiba et Florence Leroux-Ghristi. Me Denis Nabères plaidera pour les parties civiles.
La cavale du grand-père lorguais
Autre affaire : celle d'un grand-père accusé d'agressions sexuelles. D'août à fin novembre 2009, ce retraité de 64 ans, demeurant Lorgues, s'est mis en cavale pendant plus de trois mois, de la Somme au Portugal, en passant par l'Espagne, pour échapper aux gendarmes qui le recherchaient. Dans l'été, sa petite-fille de 18 ans avait dénoncé les agressions sexuelles, puis les viols à caractère incestueux, que son grand-père lui avait imposés de 8 à 17 ans. Elle le mettait également en cause pour des attouchements sur sa jeune cousine de 12 ans.
Ces accusations sont en partie contestées par le grand-père, qui comparaîtra jeudi et vendredi, défendu par Me Alexandra Granier. Les plaignantes, désormais âgées de 21 et 14 ans, seront représentées par Mes Florence Leroux-Ghristi et Marie-Anne Dreszer.
sourec : var matin
Cette première session abordera six dossiers criminels. Elle sera successivement présidée par les conseillers Anne Segond et Thierry Fusina. En entrant, le soir du 29 mai 2010, dans le studio que partageait le couple depuis six mois à Draguignan, les policiers ont découvert un logement dans une pagaille et une saleté repoussantes, à la limite de l'insalubrité.
Le corps de Laurent Lounis gisait sur le dos, la tête au milieu d'une mare de sang. Selon son épouse Virginie, 35 ans et 1,68 g/l d'alcoolémie, une dispute avait éclaté lors d'une soirée arrosée. Son mari s'était montré violent et, pour se défendre, elle l'avait assommé d'un coup de bouteille de rosé pleine sur la tête. L'enquête de voisinage a montré que les altercations étaient fréquentes dans ce couple à la dérive, entre difficultés sociales et alcoolisation massive.
Le crâne fracassé
Sur les conditions de cet affrontement mortel, l'autopsie a révélé que Laurent Lounis avait succombé à de multiples fractures du crâne, provoquées par au moins trois coups de bouteille. Il avait près de 5 g/l d'alcoolémie lors de son décès. On n'a en revanche trouvé que peu de traces de violence sur Virginie Lounis, ce qui a conduit à exclure la thèse de la légitime défense. C'est donc de l'accusation de violences volontaires avec arme par conjoint, ayant entraîné la mort sans intention de la donner, qu'elle répondra mardi et mercredi, assistée de Mes Mohamed Bourguiba et Florence Leroux-Ghristi. Me Denis Nabères plaidera pour les parties civiles.
La cavale du grand-père lorguais
Autre affaire : celle d'un grand-père accusé d'agressions sexuelles. D'août à fin novembre 2009, ce retraité de 64 ans, demeurant Lorgues, s'est mis en cavale pendant plus de trois mois, de la Somme au Portugal, en passant par l'Espagne, pour échapper aux gendarmes qui le recherchaient. Dans l'été, sa petite-fille de 18 ans avait dénoncé les agressions sexuelles, puis les viols à caractère incestueux, que son grand-père lui avait imposés de 8 à 17 ans. Elle le mettait également en cause pour des attouchements sur sa jeune cousine de 12 ans.
Ces accusations sont en partie contestées par le grand-père, qui comparaîtra jeudi et vendredi, défendu par Me Alexandra Granier. Les plaignantes, désormais âgées de 21 et 14 ans, seront représentées par Mes Florence Leroux-Ghristi et Marie-Anne Dreszer.
sourec : var matin
