Marseille : un jeune homme tué d'une rafale de kalachnikov
Touché de sept balles de kalachnikov cette nuit vers 5h30, un jeune homme de 17 ans est décédé une heure plus tard, au pied de son immeuble d'une cité des quartiers Nord de Marseille, dans un nouveau règlement de comptes dans la cité phocéenne.
«Il s'agit d'un jeune homme né en février 1994, qui n'avait donc pas encore 18 ans, connu de la police pour de petits trafics de stupéfiants et des vols», précise le procureur-adjoint de la République de Marseille, Michel Raffin.
Selon le magistrat, l'adolescent a été visé «par une rafale de kalachnikov.» Touché à l'abdomen et aux jambes, il a reçu des soins sur place, au pied de son immeuble de la cité de la Castellane (XVe arrondissement), où les marins-pompiers ont tenté, en vain, de le ranimer pendant une heure, a précisé un porte-parole des marins-pompiers.
La victime était en possession un pistolet automatique
Jeudi matin, les policiers interrogeaient «un témoin important», selon une source proche de l'enquête, évoquant une dispute qui aurait éclaté mercredi soir et au cours de laquelle des menaces de mort auraient été proférées contre la victime. Selon une source proche de l'enquête, la victime, prénommée Kamel, aurait été la cible d'un seul tireur. Son casier judiciaire fait état d'infractions routières, de violences volontaires et d'usage de stupéfiants, mais pas de trafic, selon cette source. Le jeune homme était porteur d'un pistolet automatique, qui a été retrouvé sur lui, ensanglanté.
Au moment des faits, il était seul. Il est mort devant l'entrée de l'immeuble où il habitait. Au moins un impact de balle a été retrouvé à l'extérieur, sur une voiture garée devant le bâtiment. Les enquêteurs examinaient aussi jeudi matin deux véhicules abandonnés au milieu de la rue et une perquisition était en cours au domicile familial.
Selon la source proche de l'enquête, cet assassinat serait en lien avec le trafic de drogue, la victime pouvant être un «chouf», c'est-à-dire un guetteur pour les trafiquants. Une conférence de presse du parquet est prévue jeudi après-midi.
Le dixième règlement de compte en 2011
Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, a quant à lui précisé qu'il s'agissait du «dixième règlement de comptes à Marseille en 2011 et le premier à la Castellane depuis plusieurs années». «C'est la triste illustration du phénomène des cités», a ajouté le procureur, soulignant qu'il avait comptabilisé une «trentaine de tentatives de règlements de comptes» à Marseille cette année.
Interrogée par la radio France Bleu Provence, Samia Ghali, sénateur-maire (PS) des XVe et XVIe arrondissements, a estimé que le «gouvernement (devait) mettre les moyens pour combattre les armes qui circulent sur notre territoire». «On ôte la vie, parce qu'on a décidé que cette personne dérangeait», a ajouté l'élue.
Des renforts de police ont été disposés aux abords de la cité, grand ensemble où a notamment vécu Zinédine Zidane. Le quartier était calme dans la matinée, les résidents regardant par leur fenêtre, tandis que la police scientifique procédait aux constatations. L'enquête a été confiée par le parquet de Marseille à la brigade criminelle de la police judiciaire, déjà en charge de plusieurs règlements de comptes intervenus dans la ville sur fond de trafic de drogue.
Lundi matin, à Septèmes-les-Vallons, dans la banlieue marseillaise, le corps carbonisé d'un homme avait été retrouvé dans un véhicule brûlé. Il avait auparavant reçu une balle en pleine tête, un mode opératoire déjà utilisé à deux reprises en 2008 et 2010 dans la région.
LeParisien.fr
Touché de sept balles de kalachnikov cette nuit vers 5h30, un jeune homme de 17 ans est décédé une heure plus tard, au pied de son immeuble d'une cité des quartiers Nord de Marseille, dans un nouveau règlement de comptes dans la cité phocéenne.
«Il s'agit d'un jeune homme né en février 1994, qui n'avait donc pas encore 18 ans, connu de la police pour de petits trafics de stupéfiants et des vols», précise le procureur-adjoint de la République de Marseille, Michel Raffin.
Selon le magistrat, l'adolescent a été visé «par une rafale de kalachnikov.» Touché à l'abdomen et aux jambes, il a reçu des soins sur place, au pied de son immeuble de la cité de la Castellane (XVe arrondissement), où les marins-pompiers ont tenté, en vain, de le ranimer pendant une heure, a précisé un porte-parole des marins-pompiers.
La victime était en possession un pistolet automatique
Jeudi matin, les policiers interrogeaient «un témoin important», selon une source proche de l'enquête, évoquant une dispute qui aurait éclaté mercredi soir et au cours de laquelle des menaces de mort auraient été proférées contre la victime. Selon une source proche de l'enquête, la victime, prénommée Kamel, aurait été la cible d'un seul tireur. Son casier judiciaire fait état d'infractions routières, de violences volontaires et d'usage de stupéfiants, mais pas de trafic, selon cette source. Le jeune homme était porteur d'un pistolet automatique, qui a été retrouvé sur lui, ensanglanté.
Au moment des faits, il était seul. Il est mort devant l'entrée de l'immeuble où il habitait. Au moins un impact de balle a été retrouvé à l'extérieur, sur une voiture garée devant le bâtiment. Les enquêteurs examinaient aussi jeudi matin deux véhicules abandonnés au milieu de la rue et une perquisition était en cours au domicile familial.
Selon la source proche de l'enquête, cet assassinat serait en lien avec le trafic de drogue, la victime pouvant être un «chouf», c'est-à-dire un guetteur pour les trafiquants. Une conférence de presse du parquet est prévue jeudi après-midi.
Le dixième règlement de compte en 2011
Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, a quant à lui précisé qu'il s'agissait du «dixième règlement de comptes à Marseille en 2011 et le premier à la Castellane depuis plusieurs années». «C'est la triste illustration du phénomène des cités», a ajouté le procureur, soulignant qu'il avait comptabilisé une «trentaine de tentatives de règlements de comptes» à Marseille cette année.
Interrogée par la radio France Bleu Provence, Samia Ghali, sénateur-maire (PS) des XVe et XVIe arrondissements, a estimé que le «gouvernement (devait) mettre les moyens pour combattre les armes qui circulent sur notre territoire». «On ôte la vie, parce qu'on a décidé que cette personne dérangeait», a ajouté l'élue.
Des renforts de police ont été disposés aux abords de la cité, grand ensemble où a notamment vécu Zinédine Zidane. Le quartier était calme dans la matinée, les résidents regardant par leur fenêtre, tandis que la police scientifique procédait aux constatations. L'enquête a été confiée par le parquet de Marseille à la brigade criminelle de la police judiciaire, déjà en charge de plusieurs règlements de comptes intervenus dans la ville sur fond de trafic de drogue.
Lundi matin, à Septèmes-les-Vallons, dans la banlieue marseillaise, le corps carbonisé d'un homme avait été retrouvé dans un véhicule brûlé. Il avait auparavant reçu une balle en pleine tête, un mode opératoire déjà utilisé à deux reprises en 2008 et 2010 dans la région.
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