Depuis la BAN Hyères, sept chasseurs embarqués de la Marine, de retour de Libye ou d’Afghanistan, s’entraînent en Méditerranée jusqu’à la mi-décembre
Sept pilotes, sept chasseurs et une centaine de techniciens, assistants et mécaniciens : la flottille 12 F des Rafale de la Marine nationale a pris ses quartiers d'hiver à Hyères jusqu'au 15 décembre pour y effectuer des entraînements très poussés et à très haute altitude.
« Notre périmètre d'exercices s'étend à l'ensemble du quart sud-est de la France mais la majorité des simulations en vol se fera très au large, en mer », explique Jean de La Rivière, commandant de la flottille. Pour ces hommes qui rentrent de missions en Libye et en Afghanistan, l'objectif est de s'entraîner et s'entraîner encore « pour être toujours prêts à intervenir n'importe où et à n'importe quel moment si l'ordre tombe ». Rattachés au porte-avions Charles de Gaulle, leur « navire amiral », les Rafale multiplient les simulations en vol tous les jours : « On se fixe des théâtres d'opérations et on teste nos capacités, nos réflexes et nos stratégies », ajoute l'officier.
9 g assurés !
Si le secteur choisi pendant cette période est immense (de Perpignan à Nice, des Pyrénées aux Alpes et jusqu'au massif central très haut dans le ciel), l'essentiel des vols se déroule tout de même très loin, en Méditerranée : « Pour limiter les nuisances et la gêne, nous opérons à environ 400 nautiques en mer. C'est là notre vocation puisque notre métier est de travailler de façon très étroite avec le Charles ».
Pour les pilotes, chaque vol - exercice ou pas - est millimétré : pas plus de deux heures en général car les vitesses atteintes sont supersoniques : jusqu'à 1 200 km/h au-dessus de la mer ! Cabines pressurisées, masques à oxygènes obligatoires et casques intégraux : les pilotes prennent parfois 9 g quand ils s'élancent dans le ciel ! Personnes sensibles, s'abstenir…
Sur la base aéronavale de Hyères, le tarmac s'est vidé pour laisser la place aux sept Rafale autour desquels travaillent 130 personnels, casques vissés sur les oreilles car, sur place, le vacarme provoqué par les moteurs au décollage est quasi insoutenable. « Nous tentons d'éviter à maximum les nuisances sonores pour les habitants. Les Rafale ne se remarquent qu'au décollage et à l'atterrissage », prévient le capitaine de Frégate Stéphane François, commandant en second de la BAN.
Avec un peu de chances (et si la situation internationale ne se crispe pas), les « pilotes Rafale » passeront Noël dans leurs familles, en Bretagne où est basée officiellement la flottille. Sinon, ce sera quelque part au bout du monde. Mais aucun d'eux ne sait où.
var: matin.
Sept pilotes, sept chasseurs et une centaine de techniciens, assistants et mécaniciens : la flottille 12 F des Rafale de la Marine nationale a pris ses quartiers d'hiver à Hyères jusqu'au 15 décembre pour y effectuer des entraînements très poussés et à très haute altitude.
« Notre périmètre d'exercices s'étend à l'ensemble du quart sud-est de la France mais la majorité des simulations en vol se fera très au large, en mer », explique Jean de La Rivière, commandant de la flottille. Pour ces hommes qui rentrent de missions en Libye et en Afghanistan, l'objectif est de s'entraîner et s'entraîner encore « pour être toujours prêts à intervenir n'importe où et à n'importe quel moment si l'ordre tombe ». Rattachés au porte-avions Charles de Gaulle, leur « navire amiral », les Rafale multiplient les simulations en vol tous les jours : « On se fixe des théâtres d'opérations et on teste nos capacités, nos réflexes et nos stratégies », ajoute l'officier.
9 g assurés !
Si le secteur choisi pendant cette période est immense (de Perpignan à Nice, des Pyrénées aux Alpes et jusqu'au massif central très haut dans le ciel), l'essentiel des vols se déroule tout de même très loin, en Méditerranée : « Pour limiter les nuisances et la gêne, nous opérons à environ 400 nautiques en mer. C'est là notre vocation puisque notre métier est de travailler de façon très étroite avec le Charles ».
Pour les pilotes, chaque vol - exercice ou pas - est millimétré : pas plus de deux heures en général car les vitesses atteintes sont supersoniques : jusqu'à 1 200 km/h au-dessus de la mer ! Cabines pressurisées, masques à oxygènes obligatoires et casques intégraux : les pilotes prennent parfois 9 g quand ils s'élancent dans le ciel ! Personnes sensibles, s'abstenir…
Sur la base aéronavale de Hyères, le tarmac s'est vidé pour laisser la place aux sept Rafale autour desquels travaillent 130 personnels, casques vissés sur les oreilles car, sur place, le vacarme provoqué par les moteurs au décollage est quasi insoutenable. « Nous tentons d'éviter à maximum les nuisances sonores pour les habitants. Les Rafale ne se remarquent qu'au décollage et à l'atterrissage », prévient le capitaine de Frégate Stéphane François, commandant en second de la BAN.
Avec un peu de chances (et si la situation internationale ne se crispe pas), les « pilotes Rafale » passeront Noël dans leurs familles, en Bretagne où est basée officiellement la flottille. Sinon, ce sera quelque part au bout du monde. Mais aucun d'eux ne sait où.
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