Un SDF toulonnais a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Toulon pour s’être exhibé mardi, sur le boulevard Bazeilles au Mourillon à Toulon
La prison, ça ne va pas m'arranger. » Et pourtant, c'est bien derrière les barreaux que ce délinquant sexuel va passer les prochains mois… Jean-Michel N., un SDF toulonnais a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Toulon pour s'être exhibé mardi, sur le boulevard Bazeilles au Mourillon à Toulon, devant une collégienne de 12 ans et une jeune femme.
Lors de son interpellation, l'homme était dans un état second. « J'étais sous acides depuis 6 heures du mat' », avoue-t-il à la barre. Il portait aussi un couteau de boucher caché au niveau d'une chaussette. « C'était juste pour me faire un sandwich !», explique-t-il.
Placé en garde à vue après son arrestation, cet individu - déjà sous le coup d'un contrôle judiciaire pour des faits similaires (il doit être jugé le 28 décembre) -, a été présenté ce mercredi dans le cadre d'une comparution immédiate. Devant les magistrats, c'est un homme à la mine patibulaire, le regard sombre et la posture vacillante qui a tenté de répondre aux interrogations du tribunal en présence de l'un des victimes (1).
Mardi, il s'est tout d'abord approché d'une jeune femme devant laquelle, en pleine voie publique, il a baissé son pantalon et son caleçon avant de s'adonner à des plaisirs solitaires. Apeurée face à son agresseur, celle-ci s'est réfugiée dans un commerce pour appeler au secours. L'homme ne s'est pas arrêté pour autant. Quelques minutes plus tard, il s'en est pris à une enfant de 12 ans qui se rendait au collège.
Victime en pleurs
Sur les faits, le prévenu a dit ne se souvenir de rien. Il a demandé à être soigné. Il n'a d'excuses pour personne. Et pourtant, les faits ne sont pas sans conséquence. Derrière lui, la jeune agressée est effrayée. Son compagnon a dû l'accompagner sur le banc de la partie civile. En pleurs, elle demande une seule chose au tribunal. « Qu'on le mette hors d'état de nuire. Ça me touche qu'il ait pu s'en prendre à une enfant. »
Intervenant pour le ministère public, M. Dufour a requis huit mois de prison ferme et un mandat de dépôt. « D'autres plaintes sont actuellement en cours », précise-t-il aussi. La défense a plaidé pour une prise en charge médicalisée. Le tribunal a finalement prononcé une peine de quatre mois ferme.
1. Les représentants de la mineure ne se sont pas présentés à l'audience et ils ne se sont pas portés partie civile.
source : Var matin .
La prison, ça ne va pas m'arranger. » Et pourtant, c'est bien derrière les barreaux que ce délinquant sexuel va passer les prochains mois… Jean-Michel N., un SDF toulonnais a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Toulon pour s'être exhibé mardi, sur le boulevard Bazeilles au Mourillon à Toulon, devant une collégienne de 12 ans et une jeune femme.
Lors de son interpellation, l'homme était dans un état second. « J'étais sous acides depuis 6 heures du mat' », avoue-t-il à la barre. Il portait aussi un couteau de boucher caché au niveau d'une chaussette. « C'était juste pour me faire un sandwich !», explique-t-il.
Placé en garde à vue après son arrestation, cet individu - déjà sous le coup d'un contrôle judiciaire pour des faits similaires (il doit être jugé le 28 décembre) -, a été présenté ce mercredi dans le cadre d'une comparution immédiate. Devant les magistrats, c'est un homme à la mine patibulaire, le regard sombre et la posture vacillante qui a tenté de répondre aux interrogations du tribunal en présence de l'un des victimes (1).
Mardi, il s'est tout d'abord approché d'une jeune femme devant laquelle, en pleine voie publique, il a baissé son pantalon et son caleçon avant de s'adonner à des plaisirs solitaires. Apeurée face à son agresseur, celle-ci s'est réfugiée dans un commerce pour appeler au secours. L'homme ne s'est pas arrêté pour autant. Quelques minutes plus tard, il s'en est pris à une enfant de 12 ans qui se rendait au collège.
Victime en pleurs
Sur les faits, le prévenu a dit ne se souvenir de rien. Il a demandé à être soigné. Il n'a d'excuses pour personne. Et pourtant, les faits ne sont pas sans conséquence. Derrière lui, la jeune agressée est effrayée. Son compagnon a dû l'accompagner sur le banc de la partie civile. En pleurs, elle demande une seule chose au tribunal. « Qu'on le mette hors d'état de nuire. Ça me touche qu'il ait pu s'en prendre à une enfant. »
Intervenant pour le ministère public, M. Dufour a requis huit mois de prison ferme et un mandat de dépôt. « D'autres plaintes sont actuellement en cours », précise-t-il aussi. La défense a plaidé pour une prise en charge médicalisée. Le tribunal a finalement prononcé une peine de quatre mois ferme.
1. Les représentants de la mineure ne se sont pas présentés à l'audience et ils ne se sont pas portés partie civile.
source : Var matin .