Hérault : une affaire de coeur à l'origine de la mort d'une collégienne
Une jeune fille de 13 ans et demi est décédée lundi après-midi après avoir été agressée à la mi-journée à la sortie de son collège à Florensac (Hérault), près de Béziers, par le grand frère d'une camarade âgé de 15 ans, selon la gendarmerie.
D'après les premiers éléments, l'adolescente aurait chuté lourdement sur la tête, ce qui a entraîné des lésions cérébrales graves et deux arrêts cardiaques, un sur place et un pendant son transport en hélicoptère, a précisé la préfecture de l'Hérault.
La jeune fille est décédée d'un traumatisme crânien, selon l'hôpital de Montpellier. L'autopsie du corps doit avoir lieu mardi après-midi. «Une information judiciaire sera ouverte. Les chefs d'accusation seront définis plus tard, après le résultat de l'autopsie», a indiqué Patrick Mathé, le procureur de la République de Béziers. Tout l'enjeu de cette autopsie est de savoir si la victime est décédée des coups qu'elle a reçus au visage, ou d'un traumatisme consécutif à sa chute, tête la première, sur le sol.
Selon des témoins, le jeune garçon, qui pratiquait la boxe sans pour autant être réputé violent, aurait roué de coups la victime, lui portant «plusieurs coups violents» au visage.
Un «acte inacceptable», commis a priori «à mains nus, sans arme», selon le procureur
Après avoir obtenu son identité auprès des témoins de l'agression, les gendarmes ont contacté l'agresseur présumé qui s'est ensuite présenté de lui-même, en compagnie de sa mère, à la brigade de gendarmerie de Florensac (Hérault), où il a été placé en garde à vue. «La qualification retenue à cet instant est celle de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner», a précisé le procureur de la République. Evoquant l'agression, le magistrat a évoqué un «acte inacceptable», commis a priori «à mains nus, sans arme».
Scolarisé à Sète (Hérault), l'auteur présumé des coups, âgé de 14 ans et 11 mois, a ensuite été transféré à la brigade de recherches de gendarmerie de Pézenas (Hérault), en charge de l'enquête, où il a été auditionné. Des témoins, présents sur les lieux au moment du drame, ont également été entendus lundi après-midi. Le collège Voltaire de Florensac, où une cellule psychologique a été mise en place afin d'aider au mieux les quelque 350 élèves, n'a pas été fermé, a-t-on appris auprès de l'Inspection d'Académie de Montpellier.
Le 15 juin, une bagarre avait éclaté entre les deux adolescentes
A l'origine de ce drame, une dispute aurait opposé récemment la jeune victime et une autre collégienne. Selon la gendarmerie, une plainte a été déposée lundi matin, contre la victime, par la mère et la soeur de l'agresseur présumé pour des «violences remontant au 15 juin» subies par cette jeune fille.
Selon Midi Libre, un conflit opposait les deux adolescentes, pour une histoire de coeur, depuis plusieurs semaines. La soeur de l’agresseur avait cessé depuis un mois d’aller en cours, par crainte d’y croiser sa rivale. Elle avait finalement tout avoué à sa mère, qui l’avait conduite ce matin à la gendarmerie pour qu’elle dépose plainte. Le mardi 15 juin, une bagarre entre les deux jeunes filles avait déjà éclaté à Florensac.
«Une partie de l'encadrement du collège n'a pas pu s'interposer», selon le maire
Pour le maire socialiste de la commune, Vincent Gaudy, ce drame, «profondément navrant», «est parti d'une altercation entre filles, qui s'est transformé en règlement de compte», a-t-il affirmé. L'élu avait été informé du différend existant entre les deux jeunes filles, «à propos d'une affaire de coeur», et avait demandé la semaine dernière aux deux familles de prendre contact afin de «désamorcer le truc».
Les deux jeunes filles «se seraient donné des gifles» après avoir «eu des mots», et c'est le frère de l'autre adolescente, âgée de 14 ans, qui est venu «régler des comptes» lundi, a souligné Vincent Gaudy. Selon le maire, l'agression s'est déroulée en présence «d'une partie de l'encadrement du collège qui n'a pas pu s'interposer». Contactée, la direction du collège n'était pas joignable. «Aujourd'hui, j'en ai gros sur la patate, a ajouté Vincent Gaudy. Je suis particulièrement affecté, car la jeune fille décédée est la fille d'un ami».
«Il s'agit d'un drame épouvantable, a déclaré Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale sur BFM-TV. «La communauté éducative est en deuil ce soir. C'est un collège sans histoire, sans difficulté particulière», a assuré le ministre. Dans un communiqué, il a adressé «ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cette jeune collégienne» et demander au Rectorat et à l'inspection d'académie de de se rendre sur place.
LeParisien.fr
Une jeune fille de 13 ans et demi est décédée lundi après-midi après avoir été agressée à la mi-journée à la sortie de son collège à Florensac (Hérault), près de Béziers, par le grand frère d'une camarade âgé de 15 ans, selon la gendarmerie.
D'après les premiers éléments, l'adolescente aurait chuté lourdement sur la tête, ce qui a entraîné des lésions cérébrales graves et deux arrêts cardiaques, un sur place et un pendant son transport en hélicoptère, a précisé la préfecture de l'Hérault.
La jeune fille est décédée d'un traumatisme crânien, selon l'hôpital de Montpellier. L'autopsie du corps doit avoir lieu mardi après-midi. «Une information judiciaire sera ouverte. Les chefs d'accusation seront définis plus tard, après le résultat de l'autopsie», a indiqué Patrick Mathé, le procureur de la République de Béziers. Tout l'enjeu de cette autopsie est de savoir si la victime est décédée des coups qu'elle a reçus au visage, ou d'un traumatisme consécutif à sa chute, tête la première, sur le sol.
Selon des témoins, le jeune garçon, qui pratiquait la boxe sans pour autant être réputé violent, aurait roué de coups la victime, lui portant «plusieurs coups violents» au visage.
Un «acte inacceptable», commis a priori «à mains nus, sans arme», selon le procureur
Après avoir obtenu son identité auprès des témoins de l'agression, les gendarmes ont contacté l'agresseur présumé qui s'est ensuite présenté de lui-même, en compagnie de sa mère, à la brigade de gendarmerie de Florensac (Hérault), où il a été placé en garde à vue. «La qualification retenue à cet instant est celle de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner», a précisé le procureur de la République. Evoquant l'agression, le magistrat a évoqué un «acte inacceptable», commis a priori «à mains nus, sans arme».
Scolarisé à Sète (Hérault), l'auteur présumé des coups, âgé de 14 ans et 11 mois, a ensuite été transféré à la brigade de recherches de gendarmerie de Pézenas (Hérault), en charge de l'enquête, où il a été auditionné. Des témoins, présents sur les lieux au moment du drame, ont également été entendus lundi après-midi. Le collège Voltaire de Florensac, où une cellule psychologique a été mise en place afin d'aider au mieux les quelque 350 élèves, n'a pas été fermé, a-t-on appris auprès de l'Inspection d'Académie de Montpellier.
Le 15 juin, une bagarre avait éclaté entre les deux adolescentes
A l'origine de ce drame, une dispute aurait opposé récemment la jeune victime et une autre collégienne. Selon la gendarmerie, une plainte a été déposée lundi matin, contre la victime, par la mère et la soeur de l'agresseur présumé pour des «violences remontant au 15 juin» subies par cette jeune fille.
Selon Midi Libre, un conflit opposait les deux adolescentes, pour une histoire de coeur, depuis plusieurs semaines. La soeur de l’agresseur avait cessé depuis un mois d’aller en cours, par crainte d’y croiser sa rivale. Elle avait finalement tout avoué à sa mère, qui l’avait conduite ce matin à la gendarmerie pour qu’elle dépose plainte. Le mardi 15 juin, une bagarre entre les deux jeunes filles avait déjà éclaté à Florensac.
«Une partie de l'encadrement du collège n'a pas pu s'interposer», selon le maire
Pour le maire socialiste de la commune, Vincent Gaudy, ce drame, «profondément navrant», «est parti d'une altercation entre filles, qui s'est transformé en règlement de compte», a-t-il affirmé. L'élu avait été informé du différend existant entre les deux jeunes filles, «à propos d'une affaire de coeur», et avait demandé la semaine dernière aux deux familles de prendre contact afin de «désamorcer le truc».
Les deux jeunes filles «se seraient donné des gifles» après avoir «eu des mots», et c'est le frère de l'autre adolescente, âgée de 14 ans, qui est venu «régler des comptes» lundi, a souligné Vincent Gaudy. Selon le maire, l'agression s'est déroulée en présence «d'une partie de l'encadrement du collège qui n'a pas pu s'interposer». Contactée, la direction du collège n'était pas joignable. «Aujourd'hui, j'en ai gros sur la patate, a ajouté Vincent Gaudy. Je suis particulièrement affecté, car la jeune fille décédée est la fille d'un ami».
«Il s'agit d'un drame épouvantable, a déclaré Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale sur BFM-TV. «La communauté éducative est en deuil ce soir. C'est un collège sans histoire, sans difficulté particulière», a assuré le ministre. Dans un communiqué, il a adressé «ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cette jeune collégienne» et demander au Rectorat et à l'inspection d'académie de de se rendre sur place.
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